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'''Pierre Foursin''', {{date naissance|10|2|1852|Courtils}} et mort à Paris {{date décès|7|8|1916}}, est une personnalité politique de la [[Manche]].
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==Biographie==
Il est le fils de Pierre-Marie Foursin, douanier, et d'Aimée Dauphin.
Il est le fils de Pierre-Marie Foursin, douanier, et d'Aimée Dauphin.


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Revenu en France, il adhère à la Ligue des patriotes de Paul Déroulède et accède rapidement au comité directeur.
Revenu en France, il adhère à la Ligue des patriotes de Paul Déroulède et accède rapidement au comité directeur.


Il se présente, sans succès, aux élections municipales à Paris en 1890 et 1893, puis, toujours sans succès, aux élections législatives de 1898. Il adhère alors au Parti républicain socialiste français (PRSF). Il devient antidreyfusard. En mai [[1900]], il est enfin élu conseiller municipal à Paris et siège dans la majorité. Il est battu en [[1904]]. En [[1901]], il est élu vice-président du Conseil général de la Seine.
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Il se présente encore sans succès à plusieurs élections.
Il se présente encore sans succès à plusieurs élections.
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Version du 19 juillet 2021 à 23:36

Pierre Foursin.

Pierre Alexandre Foursin, né à Courtils le 10 février 1852 [1] et mort à Paris le 7 août 1916, est une personnalité politique de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Pierre-Marie Foursin, douanier, et d'Aimée Dauphin.

À 18 ans, il s'engage dans l'armée pour prendre part à la Guerre franco-allemande de 1870. Il est fait prisonnier et parvient à s'échapper.

Lors de la crise institutionnelle de 1877, qui oppose le président de la République Patrice de Mac Mahon aux républicains, il se range au côté de ces derniers.

Il séjourne au Canada et promeut la présence française dans ce pays. En 1893, il établit avec des amis une petite colonie française à l'ouest de Manitoba (aujourd'hui province du Saskatchewan).

Revenu en France, il adhère à la Ligue des patriotes de Paul Déroulède et accède rapidement au comité directeur.

Il se présente, sans succès, aux élections municipales à Paris en 1890 et 1893, puis, toujours sans succès, aux élections législatives de 1898. Il adhère alors au Parti républicain socialiste français (PRSF). Il devient antidreyfusard. En mai 1900, il est enfin élu conseiller municipal à Paris et siège dans la majorité. Il est battu en 1904. En 1901, il est élu vice-président du Conseil général de la Seine.

Il se présente encore sans succès à plusieurs élections.

En 1914, il reprend du service comme lieutenant pendant la Première Guerre mondiale.

Il meurt à Paris, à l'hôpital Lariboisière, le 7 août 1916. Ses obsèques ont lieu à Saint-Pair-sur-Mer [2].

Il possède une résidence secondaire à Saint-Pair-sur-Mer.

Ouvrage

  • La Colonisation française au Canada, éd. Brown-Chamberlin, 1891 (lire en ligne), réédition Hachette Livres, 2013

Notes et références

  1. Archives de la Manche ­— (NMD) Courtils 1843-1852 (3E 146/5) — Vue : 161
  2. La Presse, 10 août 1916.