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Il existait au [[Le Plessis-Lastelle|Plessis]] une mine de houille.
La '''mine de houille du Plessis''' est une ancienne activité économique de la [[Manche]], située au [[Le Plessis-Lastelle|Plessis]].


==Historique==
==Historique==


Les premières explorations sont l'œuvre, en [[1757]], de Mathieu de Flandre qui les abandonne au profit des gisements de Littry.  
Les premières explorations sont l'œuvre, en [[1757]], de Mathieu de Flandre qui les abandonne au profit des gisements de Littry (Calvados) <ref name=Vieillard>Émile Vieillard, « Mine du Plessis », ''Annuaire de la Manche'', 1875 - <small>[http://www.normannia.info/cgi-bin/aurweb.exe/normannia/rechpdoc?anp=1875 en ligne sur ''Normannia''].</small> </ref>.  


En [[1778]], Tuboeuf obtient la permission d'exploiter la mine du Plessis, et fonde une compagnie qui reçoit le 30 août [[1781]], la concession de toutes les mines du [[diocèse de Coutances]]. On trouve au Plessis une veine de terre noire bitumineuse et quelques minces filets de houille. Un puits de 73 pieds de profondeur est construit, mais faute de rendement suffisant, il est abandonné en [[1782]].
En [[1778]], Tuboeuf obtient la permission d'exploiter la mine du Plessis, et fonde une compagnie qui reçoit le 30 août [[1781]], la concession de toutes les mines du [[diocèse de Coutances]]. On trouve au Plessis une veine de terre noire bitumineuse et quelques minces filets de houille. Un puits de 73 pieds de profondeur est construit, mais faute de rendement suffisant, il est abandonné en [[1782]] <ref name=Vieillard/>.


Une nouvelle entreprise engage des sondages au Plessis en [[1793]] et obtient, par arrêté du Comité du Salut public du 17 avril [[1794]], une concession pour quarante-cinq ans sur un périmètre de six lieues carrées. Représentée par les sieurs Bréban, Quétil de La Poterie et Busnel, elle développe fortement l'exploitation du sol, à travers l'ouverture successive de six puits (fosse Michel de Lanne, fosse intermédiaire, fosse de recherches, fosse Saint-Thomas, fosse Sainte-Anne et fosse Sainte-Barbe). Entre 1794 et [[1811]], on extrait 18 5000 hectolitres de houille du Plessis.  
Une nouvelle entreprise engage des sondages au Plessis en [[1793]] et obtient, par arrêté du Comité du Salut public du 17 avril [[1794]], une concession pour quarante-cinq ans sur un périmètre de six lieues carrées. Représentée par les sieurs Bréban, Quétil de La Poterie et Busnel, elle développe fortement l'exploitation du sol, à travers l'ouverture successive de six puits : fosse Michel de Lanne, fosse intermédiaire, fosse de recherches, fosse Saint-Thomas, fosse Sainte-Anne et fosse Sainte-Barbe.


==Source==
Entre 1794 et [[1811]], on extrait 18 5000 hectolitres de houille <ref name=Vieillard/>.
* Émile Vieillard, « Mine du Plessis », ''Annuaire de la Manche'', 1875 - <small>[http://www.normannia.info/cgi-bin/aurweb.exe/normannia/rechpdoc?anp=1875 en ligne sur ''Normannia'']</small>
 
L'exploitation cesse en [[1859]] <ref name=Vieillard/>.
 
Le charbon du Plessis fait partie des « houilles grasses à longue flamme » <ref name=Vieillard/>.
 
==Notes et références==
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[[Catégorie:Économie de la Manche]]
[[Catégorie:Économie de la Manche]]

Version du 19 novembre 2010 à 06:44

La mine de houille du Plessis est une ancienne activité économique de la Manche, située au Plessis.

Historique

Les premières explorations sont l'œuvre, en 1757, de Mathieu de Flandre qui les abandonne au profit des gisements de Littry (Calvados) [1].

En 1778, Tuboeuf obtient la permission d'exploiter la mine du Plessis, et fonde une compagnie qui reçoit le 30 août 1781, la concession de toutes les mines du diocèse de Coutances. On trouve au Plessis une veine de terre noire bitumineuse et quelques minces filets de houille. Un puits de 73 pieds de profondeur est construit, mais faute de rendement suffisant, il est abandonné en 1782 [1].

Une nouvelle entreprise engage des sondages au Plessis en 1793 et obtient, par arrêté du Comité du Salut public du 17 avril 1794, une concession pour quarante-cinq ans sur un périmètre de six lieues carrées. Représentée par les sieurs Bréban, Quétil de La Poterie et Busnel, elle développe fortement l'exploitation du sol, à travers l'ouverture successive de six puits : fosse Michel de Lanne, fosse intermédiaire, fosse de recherches, fosse Saint-Thomas, fosse Sainte-Anne et fosse Sainte-Barbe.

Entre 1794 et 1811, on extrait 18 5000 hectolitres de houille [1].

L'exploitation cesse en 1859 [1].

Le charbon du Plessis fait partie des « houilles grasses à longue flamme » [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Émile Vieillard, « Mine du Plessis », Annuaire de la Manche, 1875 - en ligne sur Normannia.