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Une rivale qui convoitait l'amour du père Saulnier la dénonce comme ayant un don d'ubiquité. Ne niant pas les faits, et l'imputant à son bon ange, Marie Bucaille est inculpée et convaincue de sorcellerie par le tribunal de [[Valognes]] qui la condamne à la question suivie de la pendaison.
Une rivale qui convoitait l'amour du père Saulnier la dénonce comme ayant un don d'ubiquité. Ne niant pas les faits, et l'imputant à son bon ange, Marie Bucaille est inculpée et convaincue de sorcellerie par le tribunal de [[Valognes]] qui la condamne à la question suivie de la pendaison.


Elle fait alors appel auprès du Parlement de Rouen, qui commue sa peine en trois jours de verges, au percement de la langue au fer rouge et au banissement. Marie Bucaille s'exile à [[Jersey]], puis revient à Caen, où elle meurt en 1704.
Elle fait alors appel auprès du Parlement de Rouen, qui commue sa peine en trois jours de verges, au percement de la langue au fer rouge et au bannissement. Marie Bucaille s'exile à [[Jersey]], puis revient à Caen, où elle meurt en 1704.


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 14 novembre 2007 à 09:22

Marie Bucaille, de son vrai nom Marie Benoit, fut accusée de sorcellerie au XVIIe siècle.

Une rivale qui convoitait l'amour du père Saulnier la dénonce comme ayant un don d'ubiquité. Ne niant pas les faits, et l'imputant à son bon ange, Marie Bucaille est inculpée et convaincue de sorcellerie par le tribunal de Valognes qui la condamne à la question suivie de la pendaison.

Elle fait alors appel auprès du Parlement de Rouen, qui commue sa peine en trois jours de verges, au percement de la langue au fer rouge et au bannissement. Marie Bucaille s'exile à Jersey, puis revient à Caen, où elle meurt en 1704.

Bibliographie

  • A. Drouet, Une sorcière cherbourgeoise au 17e siècle : notice historique sur Marie Bucaille, Cherbourg : Mémoires de la Société académique de Cherbourg, 1904-1905
  • Jacqueline Vastel, Sorcellerie au XVIIe siècle : l'affaire Marie Bucaille de Cherbourg, Cherbourg, Ville de Cherbourg, 1993.