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Louis Rangeard de La Germonière

De Wikimanche

Louis Rangeard de La Germonière, né à Vouvray (Indre-et-Loire) en 1807, décédé en 1887, est un homme politique de la Manche.

Il est élu représentant de la Manche à l'Assembléee nationale le 8 février 1871. Il siège jusqu'en 1876. Il avait représenté la Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) de 1848 à 1849.

Il était filateur au Vast.


Il est né à Vouvray (Indre-et-Loire) le 24 novembre 1807 et mort au Vast le 1er février 1887. Il fait ses études au collège de Pontlevoy, puis à l'École de droit à Paris. Reçu licencié en 1829, il s'associe en 1830 à son beau-père Philippe Fontenilliat, propriétaire d'une importante filature de coton au Vast. Déjà conseiller municipal de Rouen, membre du tribunal et membre du tribunal de commerce de cette ville, il prend part au banquet réformiste de Rouen en 1847 et après la révolution de 1848, il est élu par les conservateurs de la Seine-Inférieure représentant à l'Assemblée constituante le 10e sur 19, avec 128 752 voix. Il siège à droite, fait partie du comité du commerce, et vote notamment ; pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, pour le rétablissement de la contrainte par corps, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour la proposiion Rateau, pour les crédit de l'expédtion de Rome, contre l'amnistie, etc.

Eéélu, le 13 mai 1849, représentant de la Seine-Inférieure à l'Assembléelégislative, il continue d'opiner avec les monarchistes, appuie de ses votes les lois répressives contre la presse, le droit de réunion, l'exercice du suffrage universel, mais n'approuve pas le coup d'État de décembre1851. Ayant protesté, à la mairie du Xe arrondissement, contre l'acte du prince-président, il est arrêté et conduit au Mont-Valérien.

Pendant la durée de l'Empire il reste dans la retraite politique. Ce n'est que le 8 février 1871 qu'il est rappelé au parlement par les électeurs de la Manche : élu représentant de ce département à l'Assemblée nationale, le 7ème sur 11 par 70 071 voix (88 856 votants, 153 878 inscrits). Il siège au centre droit, se prononce pour la paix, pour le prières publiques, pourl'abrogation des lois d'exil, pour la dénonciation des traités de commerce, pour la démission de Thiers au 24 mai, pour le septennat, l'état de siège, la loi des mairies, etc. Il repousse l'amendement Wallon, mais se rallie au vote des lois constitutionnelles. Il fait partie de plusieurs commissions importantes, entre autres, de celle des marchés et de la célèbre commission des Trente.

Il se représente sans succès, le 20 février 1876 dans l'arrondissement de Cherbourg et échoue avec 2 110 voix contre 7 195 à Alexis de Tocqueville et 5 861 à François Lavieille.


==Source== ; Les Députés Français depuis 1789. Dictionnaire des Parlementaires.