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== Biographie ==
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Élève de l'École des ponts et chaussées en [[1794]] puis de l'École polytechnique en [[1795]], il est admis à l'École des ponts et chaussées en [[1797]].  
Élève de l'École nationale des ponts et chaussées en [[1794]] puis de l'École polytechnique en [[1795]], il est admis à l'École des ponts et chaussées en [[1797]].


Après deux missions aux ports de Dunkerque et de Toulon en [[1799]] et [[1800]], il est nommé ingénieur ordinaire en [[1801]] pour le service du port de Tarente (royaume de Naples).  
Après deux missions aux ports de Dunkerque et de Toulon en [[1799]] et [[1800]], il est nommé ingénieur ordinaire en [[1801]] pour le service du port de Tarente (royaume de Naples).


Il revient à Toulon avant d'être affecté à la marine en [[1803]], à Cherbourg.
Il revient à Toulon avant d'être affecté à la marine en [[1803]], à [[Cherbourg]].


En [[1805]], il devient chef de service des travaux de la digue, sous la direction de [[Joseph Cachin]], et est fait ingénieur en chef le 1{{er}} mai [[1812]].  
En [[1805]], il devient chef de service des travaux de la digue, sous la direction de [[Joseph Cachin]], et est fait ingénieur en chef le 1{{er}} mai [[1812]].  

Version du 11 avril 2010 à 21:43

Louis-Benoît Fouques-Duparc, né à Versailles le 15 mai 1772, mort à Cherbourg le 23 mars 1848, est une personnalité militaire de la Manche, ingénieur chargé des travaux du port de Cherbourg.

Biographie

Élève de l'École nationale des ponts et chaussées en 1794 puis de l'École polytechnique en 1795, il est admis à l'École des ponts et chaussées en 1797.

Après deux missions aux ports de Dunkerque et de Toulon en 1799 et 1800, il est nommé ingénieur ordinaire en 1801 pour le service du port de Tarente (royaume de Naples).

Il revient à Toulon avant d'être affecté à la marine en 1803, à Cherbourg.

En 1805, il devient chef de service des travaux de la digue, sous la direction de Joseph Cachin, et est fait ingénieur en chef le 1er mai 1812.

Il succède à Cachin en 1823 comme directeur des travaux du port de Cherbourg, et obtient les grades d'ingénieur en chef directeur en 1829 puis inspecteur divisionnaire le 19 décembre 1835.

Il propose en 1832, de couronner la digue par un mur en maçonnerie défendu au pied par de gros enrochements, système qui a permis de la stabiliser au-dessus des hautes mers. Il dirige l'élévation du mur de couronnement de la branche Est de la digue au niveau de hautes mers et termine le creusement du bassin Charles X.

Sources

  • François-Pierre-H. Tarbé de Saint-Hardouin, Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées : depuis la création du corps, en 1716, jusqu'à nos jours, Encyclopédie des travaux publics, Baudry et cie, 1884