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'''Julienne du Guesclin''', née {{année de naissance|en|1330}}, morte à Rennes (Ille-et-Vilaine) {{date décès|27|mars|1404}}, est une personnalité catholique liée au département de la [[Manche]].
'''Julienne du Guesclin''', née {{année de naissance|en|1330}} et morte à Rennes (Ille-et-Vilaine) {{date décès|27|mars|1404}}, est une personnalité catholique liée au département de la [[Manche]].


Elle est la fille de Robert II du Guesclin et de Jeanne de Malesmains, et sœur de [[Bertrand Du Guesclin]].
Elle est la fille de Robert II du Guesclin et de [[Jeanne Malemains|Jeanne de Malesmains]], et la sœur de [[Bertrand du Guesclin]].


==La religieuse qui sauve le château de Pontorson==
==La religieuse qui sauve le château de Pontorson==
Julienne du Guesclin est déjà religieuse en l’abbaye Saint-Sulpice de Rennes en [[1350]] <ref name=Dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>.
Julienne du Guesclin est déjà religieuse en l’abbaye Saint-Sulpice de Rennes en [[1350]] <ref name=Dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome  3. </ref>.


À cause des guerres, elle se réfugie aux côtés de sa belle-sœur, Tiphaine Raguenel, à l’abri des murs du château de [[Pontorson]]. Une nuit vers l’an [[1363]], alors que Bertrand du Guesclin est absent, les Anglais entreprennent de surprendre cette forteresse <ref name=Villaret>M. Villaret, ''Histoire de France'', Saillant et Nyon, Desaint, Paris, 1770, p. 261-263. </ref>. Ils appliquent des échelles contre les murailles. Julienne, qui dort aux côtés de la femme de Bertrand, saute du lit, endosse la cotte de maille de son frère, court sur le rempart, renverse les échelles et les hommes tout près d’atteindre le parapet, rassemble la garnison, fait ouvrir les portes et poursuit les fuyards <ref name=Villaret/>. Ces derniers se trouvent surpris entre elle et son frère qui revient d’une expédition dont les Anglais ont été avertis et qui ont profité de cette absence pour assiéger Pontorson <ref name=Villaret/>. Les Anglais sont battus et leur capitaine fait prisonnier <ref name=Villaret/>.  
À cause des guerres, elle se réfugie aux côtés de sa belle-sœur, Tiphaine Raguenel, à l’abri des murs du château de [[Pontorson]]. Une nuit vers l’an [[1363]], alors que Bertrand du Guesclin est absent, les Anglais entreprennent de surprendre cette forteresse <ref name=Villaret> M. Villaret, ''Histoire de France'', Saillant et Nyon, Desaint, Paris, 1770, pp. 261-263. </ref>. Ils appliquent des échelles contre les murailles. Julienne, qui dort aux côtés de la femme de Bertrand, saute du lit, endosse la cotte de maille de son frère, court sur le rempart, renverse les échelles et les hommes tout près d’atteindre le parapet, rassemble la garnison, fait ouvrir les portes et poursuit les fuyards <ref name=Villaret/>. Ces derniers se trouvent surpris entre elle et son frère, qui revient d’une expédition dont les Anglais ont été avertis et qui ont profité de cette absence pour assiéger Pontorson <ref name=Villaret/>. Les Anglais sont battus et leur capitaine fait prisonnier <ref name=Villaret/>.  


La bravoure de Jeanne du Guesclin reste dans les chroniques, mais la religieuse retourne à l’écart du monde et devient abbesse de Saint-Georges-de-Rennes <ref name=Dico/> en [[1378]] et le reste jusqu'à sa mort.
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==Article connexe==
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*[[Du Guesclin]]
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[[Catégorie:Personnalité catholique de la Manche]]
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Dernière version du 26 juillet 2023 à 16:56

Julienne du Guesclin.

Julienne du Guesclin, née en 1330 et morte à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 27 mars 1404, est une personnalité catholique liée au département de la Manche.

Elle est la fille de Robert II du Guesclin et de Jeanne de Malesmains, et la sœur de Bertrand du Guesclin.

La religieuse qui sauve le château de Pontorson

Julienne du Guesclin est déjà religieuse en l’abbaye Saint-Sulpice de Rennes en 1350 [1].

À cause des guerres, elle se réfugie aux côtés de sa belle-sœur, Tiphaine Raguenel, à l’abri des murs du château de Pontorson. Une nuit vers l’an 1363, alors que Bertrand du Guesclin est absent, les Anglais entreprennent de surprendre cette forteresse [2]. Ils appliquent des échelles contre les murailles. Julienne, qui dort aux côtés de la femme de Bertrand, saute du lit, endosse la cotte de maille de son frère, court sur le rempart, renverse les échelles et les hommes tout près d’atteindre le parapet, rassemble la garnison, fait ouvrir les portes et poursuit les fuyards [2]. Ces derniers se trouvent surpris entre elle et son frère, qui revient d’une expédition dont les Anglais ont été avertis et qui ont profité de cette absence pour assiéger Pontorson [2]. Les Anglais sont battus et leur capitaine fait prisonnier [2].

La bravoure de Jeanne du Guesclin reste dans les chroniques, mais la religieuse retourne à l’écart du monde et devient abbesse de Saint-Georges-de-Rennes [1] en 1378 et le reste jusqu'à sa mort.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 M. Villaret, Histoire de France, Saillant et Nyon, Desaint, Paris, 1770, pp. 261-263.

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