Actions

« Jean Morin (1916) » : différence entre les versions

De Wikimanche

(+ photo)
(màj)
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 9 : Ligne 9 :
En [[1941]], alors qu'il est auditeur à la Cour des comptes, il rejoint la Résistance et entreprend diverses opérations de noyautage de l'administration et des services publics. Il fait partie du Conseil national de la Résistance puis devient secrétaire de Georges Bidault, quand celui-ci est promu président de cette organisation.
En [[1941]], alors qu'il est auditeur à la Cour des comptes, il rejoint la Résistance et entreprend diverses opérations de noyautage de l'administration et des services publics. Il fait partie du Conseil national de la Résistance puis devient secrétaire de Georges Bidault, quand celui-ci est promu président de cette organisation.


Le [[25 mai]] 1946, il est nommé préfet de la Manche, poste qu'il occupe juste quelques mois. Le [[1er août|{{1er}} août]] suivant, il devient le directeur adjoint du président du gouvernement provisoire, d'abord le [[Charles de Gaulle et la Manche|général de Gaulle]], puis Georges Bidault. Il travaille ensuite dans les ministères, auprès de Georges Bidault et de Jules Moch, avant d'être nommé préfet du Maine-et-Loire en [[1949]] et préfet de Haute-Garonne en [[1958]].
Le [[25 mai]] 1946, il est nommé préfet de la Manche pour succéder à [[Édouard Lebas]], poste qu'il occupe juste deux mois <ref>« M. Jean Morin, nouveau délégué général en Algérie, a été préfet de la Manche durant deux mois », ''Ouest-France'', 25 novembre 1960. </ref>. Le [[1er août|{{1er}} août]] suivant, il devient le directeur adjoint du président du gouvernement provisoire, d'abord le [[Charles de Gaulle et la Manche|général de Gaulle]], puis Georges Bidault. Il travaille ensuite dans les ministères, auprès de Georges Bidault et de Jules Moch, avant d'être nommé préfet du Maine-et-Loire en [[1949]] et préfet de Haute-Garonne en [[1958]].


Nommé délégué général en Algérie le décembre 1958, il est arrêté en avril [[1961]] lors du « putsch des généraux ». Rétabli dans ses fonctions, il doit faire face aux attentats de l'OAS et du FLN. En mars [[1962]], il est remplacé par Christian Fouchet et devient secrétaire général de la Marine marchande. Il crée l'Institut français de la mer (IFM).
Nommé délégué général en Algérie en décembre 1958, il est arrêté en avril [[1961]] lors du « putsch des généraux ». Rétabli dans ses fonctions, il doit faire face aux attentats de l'OAS et du FLN. En mars [[1962]], il est remplacé par Christian Fouchet et devient secrétaire général de la Marine marchande. Il crée l'Institut français de la mer (IFM).


En [[1969]], il rejoint la vie civile comme président de la Compagnie du Pacifique, puis comme vice-président de Publicis en [[1972]].
En [[1969]], il rejoint la vie civile comme président de la Compagnie du Pacifique, puis comme vice-président de Publicis en [[1972]].


Il prend sa retraite en [[1975]] et consacre une partie de son temps à la défense de Maurice Papon et devient président de l'association Résistance Vérité Souvenir.
Il prend sa retraite en [[1975]] et consacre une partie de son temps à la défense du haut fonctionnaire Maurice Papon et devient président de l'association Résistance Vérité Souvenir.
 
==Distinctions==
* Officier de la Légion d'honneur
* Médaille de la Résistance française avec rosette
 
{{Notes et références}}


==Article connexe==
==Article connexe==
Ligne 23 : Ligne 29 :
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Préfet de la Manche]]
[[Catégorie:Préfet de la Manche]]
[[Catégorie:Combattant de la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Titulaire de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Décès à 92 ans]]

Version du 22 août 2023 à 18:14

Jean Morin.

Jean Morin, né à Melun (Seine-et-Marne) le 23 juin 1916 et mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 6 septembre 2008, est une personnalité politique de la Manche.

Il est préfet de la Manche de mai 1946 à août 1946.

Biographie

Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques de Paris, de l'Institut des statistiques et de la faculté de droit.

En 1941, alors qu'il est auditeur à la Cour des comptes, il rejoint la Résistance et entreprend diverses opérations de noyautage de l'administration et des services publics. Il fait partie du Conseil national de la Résistance puis devient secrétaire de Georges Bidault, quand celui-ci est promu président de cette organisation.

Le 25 mai 1946, il est nommé préfet de la Manche pour succéder à Édouard Lebas, poste qu'il occupe juste deux mois [1]. Le 1er août suivant, il devient le directeur adjoint du président du gouvernement provisoire, d'abord le général de Gaulle, puis Georges Bidault. Il travaille ensuite dans les ministères, auprès de Georges Bidault et de Jules Moch, avant d'être nommé préfet du Maine-et-Loire en 1949 et préfet de Haute-Garonne en 1958.

Nommé délégué général en Algérie en décembre 1958, il est arrêté en avril 1961 lors du « putsch des généraux ». Rétabli dans ses fonctions, il doit faire face aux attentats de l'OAS et du FLN. En mars 1962, il est remplacé par Christian Fouchet et devient secrétaire général de la Marine marchande. Il crée l'Institut français de la mer (IFM).

En 1969, il rejoint la vie civile comme président de la Compagnie du Pacifique, puis comme vice-président de Publicis en 1972.

Il prend sa retraite en 1975 et consacre une partie de son temps à la défense du haut fonctionnaire Maurice Papon et devient président de l'association Résistance Vérité Souvenir.

Distinctions

  • Officier de la Légion d'honneur
  • Médaille de la Résistance française avec rosette

Notes et références

  1. « M. Jean Morin, nouveau délégué général en Algérie, a été préfet de la Manche durant deux mois », Ouest-France, 25 novembre 1960.

Article connexe