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« Jean-Baptiste Launay » : différence entre les versions

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'''Jean-Baptiste Launay''' est un fondeur de métaux manchois né à [[Avranches]] en 1769 et mort en 1827.
'''Jean-Baptiste Launay''', {{date naissance|20|5|1768|Avranches}} et mort à Savigny-sur-Orge (Essonne) {{date décès|23|8|1827}}, est une personnalité militaire et scientifique de la [[Manche]], fondeur de métaux de profession.
==Biographie==
Jean-Baptiste se destinait, tout d'abord, à devenir écclésiastique. Lorsque la Révolution éclata, il décida de s'instruire des sciences  des métaux. Le gouvernement ayant décrété la conscription obligatoire, il fit son service militaire dans l'artillerie. Il ne tarda pas à gagner ses galons d'officier, et se spécialisa dans la fonte des canons. Il subit de graves blessures au cours des campagnes de la Révolution et du Consulat. Napoléon, qui l'appréciait beaucoup, en fit le Directeur des Ponts de Paris. Launay réalisa ainsi le Pont des Arts, le Pont d'Iena, le Pont du Louvre, le Pont d'Austerlitz.<br/>


Son oeuvre la plus originale et la plus spectaculaire est la colonne Vendôme, que Napoléon lui avait commandée à la gloire de la Grande Armée. Elle fut inspirée à Jean-Baptiste Launay par la colonne Trajane de Rome. Elle est composée d'un noyau de maçonnerie de 44 mètres de hauteur revêtue d'une spirale de bronze fondue ave les 1250 canons pris à Austerlitz. Cette colonne représente des scènes militaires. Inaugurée en 1810, ele témoigne de l'habileté et de la précision de Launay.<br/>
== Biographie ==
Mais victime d'attaques et de jalousies, il laissa à d'autres la réalisation de certains de ses projets. Installé à Savigy-sur-Orge, il rédigea plusieurs ouvrages sur la fonte. On lui doit aussi une pompe à incendie et une pompe élévatrice.
[[Fichier:P1040409 Paris Ier colonne Vendôme rwk.JPG|thumb|right|230px|La colonne Vendôme à Paris.]]
Il est enterré à Savigny-sur-Orge dans l'Essone.
==Oeuvre==


Né [[Rue Pendante (Avranches)|rue Pendante]], en la paroisse [[Notre-Dame-des-Champs (paroisse)|Notre-Dame-des-Champs]], Jean-Baptiste Launay est le fils de Thomas Launay, dinandier.
Il se destine, tout d'abord, à devenir ecclésiastique. Il s’engage dès [[1889]] dans les armées du roi <ref name=Hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.</ref>. Celles de la Révolution en font un brillant capitaine d’artillerie  Il décide alors de s'instruire des sciences des métaux <ref name=Hamel/>. Il subit de graves blessures au cours des campagnes de la Révolution et du Consulat. Napoléon, qui l'appréciait beaucoup, en fait le directeur des Ponts de Paris. Launay réalise ainsi le pont des Arts, le pont d'Iéna, le pont du Louvre et le pont d'Austerlitz.
Son œuvre, la plus originale et la plus spectaculaire, est la colonne Vendôme, que Napoléon lui a commandée à la gloire de la Grande Armée. Elle est inspirée à Jean-Baptiste Launay par la colonne Trajane de Rome. Elle est composée d'un noyau de maçonnerie de 44 mètres de hauteur revêtu d'une spirale de bronze fondue avec les 1 250 canons pris à l'ennemi après la bataille d'Austerlitz. Cette colonne représente des scènes militaires. Inaugurée en [[1810]], elle témoigne de l'habileté et de la précision de Launay.
En [[1836]], il publie le ''Manuel du fondeur en tous genres'' qui fit longtemps autorité <ref name=Hamel/>.
Victime d'attaques et de jalousies, il laisse à d'autres la réalisation de certains de ses projets. Retiré à Savigny-sur-Orge (Essonne), il rédige plusieurs ouvrages sur la fonte des métaux. On lui doit aussi une pompe à incendie et une pompe élévatrice. Il est enterré au cimetière de La Martinière à Savigny-sur-Orge.
== Ouvrages ==
* ''Manuel du fondeur sur tous métaux'', Paris 1827, 2 volumes in 8°
* ''Manuel du fondeur sur tous métaux'', Paris 1827, 2 volumes in 8°


==Source==  
== Source ==
Ch. Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire.''
* Ch. Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire.''
 
==Bibliographie==
* Michel Josseaume, « Jean-Baptiste Launay, fondeur de la colonne Vendôme, et sa famille », ''[[Revue de l'Avranchin et du Pays de Granville]]'', fasc. 399, 2004, pp 185-194.
{{Notes et références}}
 
==Article connexe==
* [[Launay]]
 
{{CLEDETRI:Launay, Jean-Baptiste}}


[[Catégorie : Personnalité scientifique de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 59 ans]]
[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité scientifique de la Manche]]

Dernière version du 31 juillet 2023 à 17:54

Jean-Baptiste Launay, né à Avranches le 20 mai 1768 et mort à Savigny-sur-Orge (Essonne) le 23 août 1827, est une personnalité militaire et scientifique de la Manche, fondeur de métaux de profession.

Biographie

La colonne Vendôme à Paris.

rue Pendante, en la paroisse Notre-Dame-des-Champs, Jean-Baptiste Launay est le fils de Thomas Launay, dinandier.

Il se destine, tout d'abord, à devenir ecclésiastique. Il s’engage dès 1889 dans les armées du roi [1]. Celles de la Révolution en font un brillant capitaine d’artillerie Il décide alors de s'instruire des sciences des métaux [1]. Il subit de graves blessures au cours des campagnes de la Révolution et du Consulat. Napoléon, qui l'appréciait beaucoup, en fait le directeur des Ponts de Paris. Launay réalise ainsi le pont des Arts, le pont d'Iéna, le pont du Louvre et le pont d'Austerlitz.

Son œuvre, la plus originale et la plus spectaculaire, est la colonne Vendôme, que Napoléon lui a commandée à la gloire de la Grande Armée. Elle est inspirée à Jean-Baptiste Launay par la colonne Trajane de Rome. Elle est composée d'un noyau de maçonnerie de 44 mètres de hauteur revêtu d'une spirale de bronze fondue avec les 1 250 canons pris à l'ennemi après la bataille d'Austerlitz. Cette colonne représente des scènes militaires. Inaugurée en 1810, elle témoigne de l'habileté et de la précision de Launay.

En 1836, il publie le Manuel du fondeur en tous genres qui fit longtemps autorité [1].

Victime d'attaques et de jalousies, il laisse à d'autres la réalisation de certains de ses projets. Retiré à Savigny-sur-Orge (Essonne), il rédige plusieurs ouvrages sur la fonte des métaux. On lui doit aussi une pompe à incendie et une pompe élévatrice. Il est enterré au cimetière de La Martinière à Savigny-sur-Orge.

Ouvrages

  • Manuel du fondeur sur tous métaux, Paris 1827, 2 volumes in 8°

Source

  • Ch. Dezobry et Th. Bachelet, Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire.

Bibliographie

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.

Article connexe