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François Le Pigeon

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François Le Pigeon, né à Avranches le 20 juin 1728 et mort à Paris le 21 juillet 1794[1], est un noble et une personnalité politique de la Manche.

Biographie

François Robert Le Pigeon est aussi sieur de Launay, seigneur et patron du Mesnil-Amand et du Mesnil-Villeman[2]. Ancien président de l’élection de Coutances, il adhère aux principes de la Révolution[2], et quitte la noblesse pour représenter le tiers-état aux assemblées du grand bailliage du Cotentin en 1789 [3].

Pourtant, le Comité de surveillance de Coutances le fait arrêter le 16 octobre 1793 pour avoir refusé de prêter le serment de maintenir « la liberté et l'égalité » pour l'obtention d'un passeport et parce que soupçonné d'être proche de prêtres réfractaires [3].

Toujours incarcéré, il est inclus par le commissaire Le Carpentier dans la fournée de Coutances [3].

Le malheureux a beau rappeler devant le tribunal révolutionnaire qu’il s’est rangé aux côtés du Tiers-État en 1789, que son fils Jean-François Lepigeon de Boisval a été maire de Coutances en 1791 et député patriote à la Législative et surtout que sa fille est mariée à un sans-culotte forcené, Fonnard du Hamel, de Saint-Louet-sur-Sienne, membre du district de Coutances, rien n’y fait. Il est guillotiné en 1795 à Paris [2].

À noter que François Le Pigeon est un aïeul de Remy de Gourmont [2].

Notes et références

  1. François Robert, sieur de Launay Le PIGEON sur Geneanet
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, ISBN 2914541147.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Émile Sarot, La Terreur dans le département de la Manche, 1877.

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