Actions

« Diane de Beausacq » : différence entre les versions

De Wikimanche

(MeF)
(Remplace DEFAULTSORT par CLEDETRI)
 
(3 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Image:Diane de Beausacq.gif|thumb|right|180px|Comtesse Diane.]]
[[Image:Diane de Beausacq.gif|thumb|right|180px|Comtesse Diane.]]
'''Diane de Beausacq''', (''Marie Joséphine Desuin pour l'état civil''), {{date naissance|3|10|1829|Cherbourg}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a0112880857681D7hpw/51d6bc030e - Acte de naissance n° 495 - Page 156/232].</ref> et morte à Paris en [[1899]], est une écrivaine de la [[Manche]] ayant publié sous le pseudonyme de Comtesse Diane.
'''Diane de Beausacq''', pour l’état civil Marie Joséphine Desuin, {{date naissance-f|3|10|1829|Cherbourg}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a0112880857681D7hpw/51d6bc030e - Acte de naissance n° 495 - Page 156/232].</ref> et {{date décès-f|19|12|1899|Paris}} <ref name=ad75>« Acte de décès n° 2251 », ''Archives de Paris'', état-civil du {{8e}} arrondissement, registre des décès de 1899, page 22/39. </ref>, est une écrivaine originaire de la [[Manche]] ayant publié sous le pseudonyme de ''Comtesse Diane''.


La comtesse de Beausacq est la fille du vice-amiral de Suin qui fut préfet maritime à Lorient. Douée d'une physionomie mobile et expressive, la comtesse est reconnue pour avoir été l'une des plus charmantes femmes de la haute société parisienne ; elle passe pour être l'une des femmes les plus spirituelles de son temps. Elle devient du jour au lendemain quelqu'un dans le monde des lettres en publiant ''Maximes de la vie''.
== Biographie ==
La comtesse de Beausacq est la fille du vice-amiral Alfred de Suin (1796-1861), alors lieutenant de vaisseau, commandant de la corvette d'instruction le "Saumon", qui fut préfet maritime à Lorient de 1848 à 1853, et de Pauline Fouquier <ref name=EC/>. Elle épouse en 1850 le comte Alfred de Beausacq (1824-1883), dont elle a un fils Raoul, qui sera officier de marine.
 
Douée d'une physionomie mobile et expressive, la comtesse est reconnue pour avoir été l'une des plus charmantes femmes de la haute société parisienne ; elle passe pour être l'une des femmes les plus spirituelles de son temps. Elle devient du jour au lendemain quelqu'un dans le monde des lettres en publiant ''Maximes de la vie''.


Quelques extraits des ''Maximes de la vie'' : <br/>
Quelques extraits des ''Maximes de la vie'' : <br/>
Ligne 15 : Ligne 18 :
La comtesse Diane visite l'Europe, l'Asie, l'Afrique. Elle connaît la France dans tous ses départements.
La comtesse Diane visite l'Europe, l'Asie, l'Afrique. Elle connaît la France dans tous ses départements.


Elle meurt, veuve, à son domicile situé au n° 41 de la rue d'Amsterdam, à Paris, le {{date-|19|12|1899}}, âgée de 70 ans <ref name=ad75/>.
== Distinctions ==
Madame de Beausacq est officier d'Académie et de l'ordre du Ben mérité (Ordre roumain), Croix des ambulances et de la Société d'encouragement au bien, médaille de Chicago.
Madame de Beausacq est officier d'Académie et de l'ordre du Ben mérité (Ordre roumain), Croix des ambulances et de la Société d'encouragement au bien, médaille de Chicago.


==Œuvres==
== Œuvres ==
* ''Maximes de la vie'', éd. Ollendorf, 1883
* ''Maximes de la vie'', Paris, éd. Ollendorff, 1883
* ''Livre d'or de la comtesse Diane'', éd. Ollendorf, 1886
* ''Livre d'or de la comtesse Diane'', préfacé par Gaston Bergeret, éd. Ollendorff, 1886
* ''Les Glanes de la vie''
* ''Maximes de la vie'', préfacé par Sully Prudhomme, de l'Académie francaise, Paris, éd. Ollendorff, 1896
* ''Les Glanes de la vie'', préfacé par Pierre Loti, Paris, éd. Ollendorff , 1898


{{Notes et références}}
{{Notes et références}}


==Source==
== Source ==
* Henri Carnoy, ''Dictionnaire biographique international des écrivains''
* Henri Carnoy, ''Dictionnaire biographique international des écrivains''


{{DEFAULTSORT:Beausacq, Diane de}}
{{CLEDETRI:Beausacq, Diane de}}
 
[[Catégorie:Décès à 70 ans]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Décès en 1899]]

Dernière version du 8 août 2022 à 14:46

Comtesse Diane.

Diane de Beausacq, pour l’état civil Marie Joséphine Desuin, née à Cherbourg le 3 octobre 1829 [1] et morte à Paris le 19 décembre 1899 [2], est une écrivaine originaire de la Manche ayant publié sous le pseudonyme de Comtesse Diane.

Biographie

La comtesse de Beausacq est la fille du vice-amiral Alfred de Suin (1796-1861), alors lieutenant de vaisseau, commandant de la corvette d'instruction le "Saumon", qui fut préfet maritime à Lorient de 1848 à 1853, et de Pauline Fouquier [1]. Elle épouse en 1850 le comte Alfred de Beausacq (1824-1883), dont elle a un fils Raoul, qui sera officier de marine.

Douée d'une physionomie mobile et expressive, la comtesse est reconnue pour avoir été l'une des plus charmantes femmes de la haute société parisienne ; elle passe pour être l'une des femmes les plus spirituelles de son temps. Elle devient du jour au lendemain quelqu'un dans le monde des lettres en publiant Maximes de la vie.

Quelques extraits des Maximes de la vie :
- « Je ne crains pas Dieu s'il sait tout. »
- « Les belles dents rendent gaie. »
- « La calomnie est comme la fausse monnaie ; combien de gens qui n'auraient pas voulu l'émettre, la font circuler sans scrupule. » 
- « Pour faire un bon ennemi, prenez un ami : il sait où frapper. »
- « Votre véritable ami est celui qui ne vous passe rien et qui vous pardonne tout. »

Des noms illustres ont collaboré avec la comtesse : Pierre Loti, Henri Martin, Sully Prudhomme, Jean Aicard, José-Maria de Hérédia, Georges Thiébaud, Jules Ricard, Édouard Hervé, Hélène Vacaresco, S.M. la reine de Roumanie.

La comtesse Diane visite l'Europe, l'Asie, l'Afrique. Elle connaît la France dans tous ses départements.

Elle meurt, veuve, à son domicile situé au n° 41 de la rue d'Amsterdam, à Paris, le , âgée de 70 ans [2].

Distinctions

Madame de Beausacq est officier d'Académie et de l'ordre du Ben mérité (Ordre roumain), Croix des ambulances et de la Société d'encouragement au bien, médaille de Chicago.

Œuvres

  • Maximes de la vie, Paris, éd. Ollendorff, 1883
  • Livre d'or de la comtesse Diane, préfacé par Gaston Bergeret, éd. Ollendorff, 1886
  • Maximes de la vie, préfacé par Sully Prudhomme, de l'Académie francaise, Paris, éd. Ollendorff, 1896
  • Les Glanes de la vie, préfacé par Pierre Loti, Paris, éd. Ollendorff , 1898

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 - Acte de naissance n° 495 - Page 156/232.
  2. 2,0 et 2,1 « Acte de décès n° 2251 », Archives de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1899, page 22/39.

Source

  • Henri Carnoy, Dictionnaire biographique international des écrivains