« Anne Lemoussu » : différence entre les versions
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Elle a pris fait et cause pour les | Elle a pris fait et cause pour les Chouans après la destruction des monastères des Augustins. Le colportage et la vente à domicile de tissu est un excellent moyen de contact, mais elle se fait arrêter à [[Coutances]] par le gendarme Guérin, qui l’a entendue dire beaucoup de mal des assignats, la monnaie de singe de l’époque. Comme elle ne possède pas de passeport, elle est aussitôt internée en mai [[1797]] <ref name=dico/>. | ||
À cette date (8 septembre [[1798]]), l’affaire Destouches bat son plein. Il n’en faut pas plus pour retenir en prison cette femme que l’on présente, sans réelle preuve, comme une de ces nombreuses « factrices », des milieux royalistes. Elle est condamnée à neuf ans de détention <ref name=dico/>. Elle demeure dans le pays de Coutances jusqu’en novembre [[1799]], puis transférée dans la sinistre prison du | À cette date (8 septembre [[1798]]), l’affaire [[Jacques Destouches|Destouches]] bat son plein. Il n’en faut pas plus pour retenir en prison cette femme que l’on présente, sans réelle preuve, comme une de ces nombreuses « factrices », des milieux royalistes. Elle est condamnée à neuf ans de détention <ref name=dico/>. Elle demeure dans le pays de Coutances jusqu’en novembre [[1799]], puis est transférée dans la sinistre [[prison du Mont-Saint-Michel]], dont elle sort le 27 septembre [[1805]] <ref name=dico/>. On perd alors sa trace… | ||
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Dernière version du 27 septembre 2023 à 19:29
Anne Lemoussu, née à Vezins en 1759, est une personnnalité de la Manche.
Une factrice intrépide
Commissionnaire (messagère) et « embauchause » - c'est-à-dire chargée de s’approcher des jeunes enrôlés dans les troupes de la République pour les faire déserter et rejoindre (quelquefois de force) les Chouans, Anne Lemoussu, dite « Nanon, l’embaucheuse », brave tous les dangers pendant plus de cinq ans, tous les pièges, pour assurer la liaisons entre les royalistes [1].
Elle a pris fait et cause pour les Chouans après la destruction des monastères des Augustins. Le colportage et la vente à domicile de tissu est un excellent moyen de contact, mais elle se fait arrêter à Coutances par le gendarme Guérin, qui l’a entendue dire beaucoup de mal des assignats, la monnaie de singe de l’époque. Comme elle ne possède pas de passeport, elle est aussitôt internée en mai 1797 [1].
À cette date (8 septembre 1798), l’affaire Destouches bat son plein. Il n’en faut pas plus pour retenir en prison cette femme que l’on présente, sans réelle preuve, comme une de ces nombreuses « factrices », des milieux royalistes. Elle est condamnée à neuf ans de détention [1]. Elle demeure dans le pays de Coutances jusqu’en novembre 1799, puis est transférée dans la sinistre prison du Mont-Saint-Michel, dont elle sort le 27 septembre 1805 [1]. On perd alors sa trace…