« Émigration vers Rennes » : différence entre les versions
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La Bretagne et plus particulièrement le nord-est de l'Ille-et-Vilaine, département limitrophe de la [[Manche]], ont connu des échanges de population avec ce dernier. Ainsi le chef-lieu, Rennes, a-t-il été un point d'attraction pour des Manchois comme il a pu l'être pour les autres départements bretons, voire plus. Ceci se vérifie notamment pendant la Monarchie de Juillet ([[1830]]-[[1848]]) par l'analyse de l'origine des neuf mille mariés <ref>Très précisément, {{formatnum:9085}} mariés différents.</ref> unis à la mairie de Rennes pendant cette période. Sur ce total, 85 mariés ont été identifiés comme venant de la Manche : nombre à comparer avec celui des 72 mariés originaires des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) ou encore des 54 provenant du département de la Seine <ref>Christian Priet, ''Recherches sur la mobilité sociale à Rennes pendant la Monarchie de Juillet, 1830-1848'', thèse, Université de Haute Bretagne, Rennes II, 1991-1993. — Note : comme pour les autres mariés, il reste à déterminer quelle proportion de ces couples se sont effectivement installés dans la capitale.</ref>. | La Bretagne et plus particulièrement le nord-est de l'[[Ille-et-Vilaine (département)|Ille-et-Vilaine]], département limitrophe de la [[Manche]], ont connu des échanges de population avec ce dernier. Ainsi le chef-lieu, Rennes, a-t-il été un point d'attraction pour des Manchois comme il a pu l'être pour les autres départements bretons, voire plus. Ceci se vérifie notamment pendant la Monarchie de Juillet ([[1830]]-[[1848]]) par l'analyse de l'origine des neuf mille mariés <ref>Très précisément, {{formatnum:9085}} mariés différents.</ref> unis à la mairie de Rennes pendant cette période. Sur ce total, 85 mariés ont été identifiés comme venant de la Manche : nombre à comparer avec celui des 72 mariés originaires des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) ou encore des 54 provenant du département de la Seine <ref>Christian Priet, ''Recherches sur la mobilité sociale à Rennes pendant la Monarchie de Juillet, 1830-1848'', thèse, Université de Haute Bretagne, Rennes II, 1991-1993. — Note : comme pour les autres mariés, il reste à déterminer quelle proportion de ces couples se sont effectivement installés dans la capitale.</ref>. | ||
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Dernière version du 8 août 2022 à 15:33
La Bretagne et plus particulièrement le nord-est de l'Ille-et-Vilaine, département limitrophe de la Manche, ont connu des échanges de population avec ce dernier. Ainsi le chef-lieu, Rennes, a-t-il été un point d'attraction pour des Manchois comme il a pu l'être pour les autres départements bretons, voire plus. Ceci se vérifie notamment pendant la Monarchie de Juillet (1830-1848) par l'analyse de l'origine des neuf mille mariés [1] unis à la mairie de Rennes pendant cette période. Sur ce total, 85 mariés ont été identifiés comme venant de la Manche : nombre à comparer avec celui des 72 mariés originaires des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor) ou encore des 54 provenant du département de la Seine [2].
Notes et références
- ↑ Très précisément, 9 085 mariés différents.
- ↑ Christian Priet, Recherches sur la mobilité sociale à Rennes pendant la Monarchie de Juillet, 1830-1848, thèse, Université de Haute Bretagne, Rennes II, 1991-1993. — Note : comme pour les autres mariés, il reste à déterminer quelle proportion de ces couples se sont effectivement installés dans la capitale.