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Édélestand Duméril est le cousin germain d'un compatriote célèbre, [[Jules Barbey d'Aurevilly]] ([[1808]]-[[1889]]), auquel il fait connaître Byron, Burns, et d'autres poètes anglais. Mais ils se brouillent lorsque Barbey a une liaison avec la belle-sœur de Duméril, Louise Cantru des Costils. | Édélestand Duméril, fils de [[Jean Pontas-Duméril]] ([[1753]]-[[1826]]), conseiller général de la Manche et maire de [[Valognes]], est également le cousin germain d'un compatriote célèbre, [[Jules Barbey d'Aurevilly]] ([[1808]]-[[1889]]), auquel il fait connaître Byron, Burns, et d'autres poètes anglais. Mais ils se brouillent lorsque Barbey a une liaison avec la belle-sœur de Duméril, Louise Cantru des Costils. | ||
En [[1832]], il fonde avec Barbey la ''Revue de Caen'', qui n'aura qu'un seul numéro. Un deuxième journal suivra : la ''Revue critique de la philosophie, des sciences et de la littérature''. Elle ne survivra pas plus de quelques mois. | En [[1832]], il fonde avec Barbey la ''Revue de Caen'', qui n'aura qu'un seul numéro. Un deuxième journal suivra : la ''Revue critique de la philosophie, des sciences et de la littérature''. Elle ne survivra pas plus de quelques mois. | ||
Il meurt en 1871, laissant un legs de 6 000 volumes à la bibliothèque de Passy à Paris, mais trop savants pour une bibliothèque populaire. | Il meurt en 1871, laissant un legs de 6 000 volumes à la bibliothèque de Passy à Paris, mais trop savants pour une bibliothèque populaire. | ||
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Version du 20 octobre 2011 à 10:25
Édélestand Duméril, dit aussi Pontas-Duméril, né à Valognes le 5 germinal an IX (26 mars 1801) et mort à Passy (Seine) le 24 mai 1871, est un médiéviste et un éditeur de la Manche.
Biographie
Édélestand Duméril, fils de Jean Pontas-Duméril (1753-1826), conseiller général de la Manche et maire de Valognes, est également le cousin germain d'un compatriote célèbre, Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), auquel il fait connaître Byron, Burns, et d'autres poètes anglais. Mais ils se brouillent lorsque Barbey a une liaison avec la belle-sœur de Duméril, Louise Cantru des Costils.
En 1832, il fonde avec Barbey la Revue de Caen, qui n'aura qu'un seul numéro. Un deuxième journal suivra : la Revue critique de la philosophie, des sciences et de la littérature. Elle ne survivra pas plus de quelques mois.
Il meurt en 1871, laissant un legs de 6 000 volumes à la bibliothèque de Passy à Paris, mais trop savants pour une bibliothèque populaire.
Œuvres
- Essai philosophique sur le principe et la formation de la versification, 1841, in-8°.
- Essai sur l'origine des runes, 1844, in-8°.
- Origines latines du théâtre moderne, 1849, in-8°.
- Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849, in-8° (en collaboration avec son frère A. Duméril); réimpression Slatkine, Genève, 1969.
- Mélanges archéologiques et littéraires, 1850, in-8°.
- Essai philosophique sur la formation de la langue française, Paris, 1852, in-8°.
- Des formes du mariage et de ses usages pendant le moyen-âge, 1861, in-8°.
- Étude sur quelques points d'archéologie et d'histoire littéraire, 1862, in-8°.
- Histoire de la comédie, période primitive, 1864, in-8°.
Édition
- Poésies populaires latines antérieures au XIIe siècle, 1843, in-8°.
- Poésies populaires latines du moyen âge, 1847, in-8°.
- Poésies inédites du moyen âge, précédée d'une Histoire de la fable ésopique, 1854, in-8°.
- Floire et Blanceflor, poème du XIIIe siècle, 1856, in-18°.
Source
Ch. Dezobry et Tn. Bachelet, Dictionnaire général de biographie et d'histoire, Delagrave; éditeur, Paris, 1880.