Paul Jeanson
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Paul Marie Joseph Jeanson, né à Armentières (Nord) le 2 novembre 1899 et mort à Étampes le 20 mars 1931 [1], est une personnalité politique de la Manche, propriétaire exploitant de profession.
Biographie
Il est le fils de Charles Jeanson (né en 1874) et Marthe Dehau, née en 1876 à Bouvines (Nord) [1].
Il se marie à Paris le 10 juillet 1923 avec Marguerite Join-Lambert (1906-1932) [1].
Il est propriétaire des bâtiments conventuels de l’abbaye de Lessay, son grand-père maternel Félix Dehau, maire de Bouvines, les ayant rachetés en 1900 [2].
Il est élu maire de Lessay après le décès de Léon Fauvel en 1926, et réélu en 1929 [3].
Il accueille l'aviateur Charles Lindberg à Lessay le 4 juin 1927, lui offrant un déjeuner froid dans son « château » [4].
Il est également vice-président de la section départementale de l’Union catholique de la Manche [5], président de la société des courses de l’arrondissement de Coutances [6], président d’honneur de l’Union sportive [7] .
Il meurt à 32 ans des suites de ses blessures dans le déraillement du Paris-Bordeaux en gare d’Étampes du 19 mars 1931, catastrophe ferroviaire qui fit huit morts [8].
Un service solennel en sa mémoire a lieu le 18 avril 1931 en l’église abbatiale de Lessay, sous la présidence de M. le vicaire général Leridez, en présence de nombreuses personnalités [9]
Il est le père de trois enfants, dont Edme Jeanson.
Hommage
L’avenue Paul-Jeanson honore sa mémoire à Lessay.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Geneanet, site internet (lire en ligne)
- ↑ « Les Heures musicales de Lessay, le festival classique aux racines familiales, fête ses 30 ans », Ouest-France, site internet, 18 juillet 2023.
- ↑ L’Ouest-Éclair, 7 mai 1929.
- ↑ « Lindbergh a quitté la France », L’Ouest-Éclair, 5 juin 1927.
- ↑ L’Ouest-Éclair, 22 octobre 1926.
- ↑ L’Ouest-Éclair, 19 janvier 1928.
- ↑ L’Ouest-Éclair, 22 novembre 1930.
- ↑ « Le rapide Paris-Bordeaux a déraillé en gare d’Étampes. Huit morts », L’Ouest-Éclair, 21 mars 1931.
- ↑ « Un service solennel à la mémoire de M. Jeanson », L’Ouest-Éclair, 18 avril 1931.