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Adolphe Abraham

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Adolphe Abraham, né à Thionville (Moselle) le 21 mars 1814 et mort à Granville le 7 septembre 1905, est une personnalité militaire liée à la Manche.

Carrière

Engagé volontaire à dix-huit ans au 52e régiment d'infanterie, il fait son baptême du feu au siège d'Anvers (1832) [1]. Il est nommé sous-lieutenant en 1841 et lieutenant en 1848, après s'être distingué au commandement du 2e bataillon des gardes nationales mobiles, qui enlève le Panthéon aux insurgés lors des journées de juin [1]. Le grade de capitaine lui est conféré en 1850 et il prend part aux opérations de l'armée d'Orient, notamment à l'assaut de Sébastopol. En 1859, il est blessé à la bataille de Magenta mais repousse sept attaques consécutives des Autrichiens à la bataille de Solférino [1]. Sa conduite héroïque lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée. De 1862 à 1865, il fait partie du corps d'occupation de Rome, puis rentre en France pour prendre sa retraite, mais l'inactivité lui pèse. En 1868, il organise la Garde nationale mobile du département de Seine-et-Oise. Rappelé à l'activité le 27 août 1870, il est nommé lieutenant-colonel au 51e régiment de mobiles, prend part aux opérations du siège de Paris et conduit son régiment aux batailles de Champigny [1]. En 1875, à sa demande, il prend le commandement du 19e régiment territorial d'infanterie, qu'il ne quitte qu'en 1879, année de son retour à la vie civile [1].

Il meurt à Granville, chemin de la Falaise, dans la villa Gerthé. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame [2].

Distinctions

  • Légion d'honneur (officier)
  • Ordre de Pie IX
  • Valeur militaire de Sardaigne
  • Médaille de Crimée
  • Médaille d'Italie

Article connexe

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 La France militaire, 16 septembre 1905.
  2. L'Ouest-Éclair, 15 septembre 1905.