Actions

« Saint-James » : différence entre les versions

De Wikimanche

Ligne 48 : Ligne 48 :
La cuisine s’étend en sous-sol dans le pavillon central. Elle est pourvue d’une cheminée gigantesque, d’un four à pain et d’un potager à charbon de bois en granit. Derrière le château, on peut contempler un très beau parc et un perron avec escalier à double révolution qui recouvre une grotte. L’ensemble est superbe. <br>
La cuisine s’étend en sous-sol dans le pavillon central. Elle est pourvue d’une cheminée gigantesque, d’un four à pain et d’un potager à charbon de bois en granit. Derrière le château, on peut contempler un très beau parc et un perron avec escalier à double révolution qui recouvre une grotte. L’ensemble est superbe. <br>
Deux familles ont construit et vécu à La Paluelle, entre le XVIe et XXe siècle : Les « de La Paluelle » entre [[1530]] et [[1676]], les « Carbonnel de Canisy » de [[1676]] jusqu’au début du XXe siècle. Aujourd’hui, c’est la propriété de M. et Mme de La Haye Saint Hilaire, qui ont succédé à M. et Mme Saliot, père et fils.
Deux familles ont construit et vécu à La Paluelle, entre le XVIe et XXe siècle : Les « de La Paluelle » entre [[1530]] et [[1676]], les « Carbonnel de Canisy » de [[1676]] jusqu’au début du XXe siècle. Aujourd’hui, c’est la propriété de M. et Mme de La Haye Saint Hilaire, qui ont succédé à M. et Mme Saliot, père et fils.
* La tour de la Redoute
A l’entrée de la rue Saint Martin, la porte d’Avranches était défendu par deux tours et un Pont Levis appelé Pont Saint Martin.
La tour de la Redoute peut-être une des tours appelée tour de la Paluelle d’après un aveu de 1663.
* La ruelle Cardin
Elle conduisait au moulin du Prieur. Elle était probablement autrefois défendue par une petite tour ronde.
Entre la porte d’Avranches et la ruelle Cardin, en contrebas, se trouve le Bas des Tertres, autrefois appelée « la vallée des Tourelles » où se trouvait le 3éme étang de Guillaume le Conquérant.
A chaque extrémité, il y avait un moulin : le moulin des Pins en aval, et le moulin du Prieur en amont. Ce dernier avait un double emploi, il servait à la fois de moulin à blé et de moulin à foulon.
* Le pont au prieur
Le Pont au Prieur donnait accès au moulin du Prieur.
Le pont du prieur, situé en bas des tertres est un pont sur le Beuvron, auquel, autrefois était adjoint un moulin affermé au prieur de l’église Saint Jacques et du Prieur. Ce pont en bois était un lieu der passage pour se promener le long de la rivière, mais aussi pour se diriger vers le bois de la Villette, lieu de prédilection des Saint Jamais pour les sortie dominicales
* le haut du Diaou
(Diaou est un nom d’origine provençale qui signifie le Diable)
Il s’agit du chemin qui part de la partie Nord du Bas des Tertres et qui, par une forte pente, permet d’atteindre le bois de la Villette et gagner Saint Benoît. Ce chemin est malheureusement obturé maintenant. C’était une promenade très pratiquée. Elle faisait le plaisir des écoliers qui jouaient à toute sorte de jeux : courses, cache-cache, les blancs et les bleus souvenirs lointains de Révolution. Le pont du bas des Tertres était très étroit. Il fut agrandi de 50 centimètres sur sa largeur le 13 août 1886, permettant le passage des voiturettes.
* Saint Benoît
Saint Benoit de Beuvron
La bourgade de Saint Benoit de Beuvron qui fait partie de la commune de Saint James est beaucoup plus ancienne que Saint James.
Ce lieu a été habité par les hommes préhistoriques pour preuve le polissoir qui date d’environ 4000 an av Jésus Christ. Au XIXéme siècle des fouilles ont permis de découvrir des pierres polies et des haches en jade à proximité. Plus tard les Gaulois ont dû construire un pagus à cet endroit et les Romains qui leurs ont succédé nous ont aussi laissé des traces de leur passage sous formes de pièces.
M. l’Abbé Desroches (1791-1862) rapporte au VIIéme l’origine de l’église de Saint Benoit. Il pense qu’un sanctuaire a été construit en ce temps là, ou même avant, car il était d’usage d’élever des églises sur les anciens pagi gaulois.
Le nom de Beuvron (qui viendrait du mot saxon « bieu » qui veut dire cours d’eau) est cité vers 1030 dans une charte du Duc Robert 1er avec les moines du Mont Saint Michel.
Au temps de Guillaume le Conquérant la bourgade était importante, tant du point de vue commercial que religieux. Une foire qui s’y tenait chaque année fut transférée à Saint James par ses soins.
Les moines du Mont exercèrent leurs droits seigneuriaux pendant toute la durée du Moyen Age sur le tonlieu (droit de passage) sur les coutumes (taxes sur les marchandises) et sur les moulins. L’église de Saint Benoit a toujours été considérée comme l’église primitive. Cela explique la prise de possession par les curés de l’église de Saint Benoit de Beuvron avant la prise de possession de l’église de Saint James et ce jusqu’au début du XIXéme siècle.
Au XVéme siècle l’église devint succursale de Saint Martin du Belley construite par Guillaume le Conquérant à son retour de la bataille d’Hastings en 1066.
En 1791, pendant la Révolution, le sanctuaire fut pillé et saccagé. Il resta fermé jusqu’en 1825.
Par une ordonnance royale, du 29 avril 1845, Saint Benoit fut érigé en succursale de l’église Saint Jacques de Saint James.
Puis, jusqu’à notre époque, le culte y fut célébré. Mais la pénurie de prêtre  se faisant sentir les offices cessèrent d’être dits et par la volonté des élus et de l’Evêché elle fut désaffecté en 1994.
D’un centre cultuel l’église de Saint Benoit est devenue, aujourd’hui, un centre culturel.
* Le porsche de l'église
Le cimetière actuel situé route d’Avranches a regroupé ceux qui, dans le temps anciens, se trouvaient, l’un autour de l’église Saint Martin de Bellay, l’autre autour de l’église Saint Jacques le Majeur. Son emplacement « le champs de devant » fut acquis en 1818 près du clos Mary. La translation des ossements se fit progressivement et eut lieu principalement lors de l’arasement de l’église Saint Martin et lors de la construction de la Route de Saint Hilaire du Harcouët.
Le portail qui se trouve à l’entrée est celui de l’église Saint Martin ; portail roman, dernier vestige de l’église qui brûla. L’état définitif du cimetière eut lieu en 1846 et les dernières translations au mois de juillet de la même année.
*La rue pendante
Il s’agit d’une des plus anciennes rues de la ville. Elle descend avec une pente de 30% jusqu’au point dit « la Vallée Barbe » carrefour aussi appelé « de la Porelle ». Cette rue, en relation autrefois avec le château de la Paluelle, était une porte de sortie et une voie d’entrée en venant de la vallée. Autrefois de nombreux petits boutiquiers habitaient cette rue.
Rue très importante au moyen âge, c’était une rue très commerçante. On y accédait par la porte de Saint Hilaire et du Maine actuellement la région de la Mayenne.
* La ruelle du Val Bougis
Ruelle où demeuraient pendant la Révolution Française de 1789, Hervé Bougis et sa femme. Les Bleus étaient cantonnés dans l’église Saint Martin du Bellay et mangeaient chez l’habitant. Les 2 époux leur ayant dévoilé leurs sentiments royalistes et religieux, ils furent dénoncés et guillotinés à Granville en avril 1794.
* La Croix Chute
La Croix Chaîte ou Chûte datant de 1419, a dû être érigée entre deux occupations anglaises. (1378-1419).
Elle se trouvait autrefois au carrefour de la Rue Antoine Pery actuelle et du chemin des Métairies.
La « Croix Chaite » ou la Croix de Chute, datée de 1419 grossièrement taillée entre la première et la seconde invasion anglaise. Son fût est de granit cannelé. Elle est des plus vieilles de la région. Placée au carrefour de l’ancienne route de Fougères et du chemin qui conduit à la Haie de Terre, elle était très dangereuse pour tous les véhicules. Une lanterne fut placée pour l’éclairer en 1881. Les seigneurs de la région, dont Jean Guitton, refusèrent de prêter serment aux Anglais, ils se replièrent au Mont Saint Michel dont ils se firent les défenseurs. C’est à la suite de cet événement qu’en 1419, ils firent ériger en ex-voto ce petit calvaire nommé Croix Chaite là où on le voit sur la carte.
* La maison de pays
Elle a été construite entre 1987 et 1988, et restaurée en 2007. Elle abrite les services sociaux du canton.
Terrain d’aviation :
Après le débarquement du 6 juin 1944, et suivant l’avancée des troupes, les Américains ont jugé nécessaire de construire des terrains d’aviation qui leur permettaient d’aller bombarder des cibles stratégiques pour favoriser leur progression sur le territoire français. Le 2 Août 1944 (lendemain de la Libération) un avion américain atterrit dans un champ dépendant de la ferme de la Métairie. A son bord, 2 militaires venus reconnaître le terrain envisagé pour l’aménagement d’un terrain d’aviation. Les jours suivants arrivent plusieurs gros engins de chantier qui vont être utilisés pour préparer une piste d’envol et d’atterrissage. Le secteur va être complètement modifié. La piste s’étend sur plusieurs centaines de mètres des Tricots Saint James actuels (Route d’Argouges) jusqu’à la route de Fougères proche du hameau de la « Huretterie ».
Pour ce faire les Américains abattent les arbres et les talus, suppriment la Haie de Terre (qui datait des Normands), rasent les bâtiments agricoles de la Métairie et la maison de M. Lenoble à la Sablonnière. La demeure de la « Vieille Paluelle » est épargnée.
La piste est nivelée et recouverte d’une toile goudronnée épaisse et d’un grillage métallique particulièrement solide le tout fixé par des pieux en fer de près d’un mètre.
En trois jours, le terrain est devenu opérationnel et les bombardiers ont pu décoller. Une réserve de munitions se trouve dans le champ près de la Métairie et la réserve d’essence dans le haut de la côte du « Vaurigné » (Val de Rigny).
Quelques incidents et accidents se sont produits soit au décollage soit à l’atterrissage.
Le 3 septembre, un télescopage a lieu à Carnet près du Hameau des Genêts. Les 2 pilotes sont tués.
2 mois plus tard les opérations militaires s’étant déplacées, le terrain d’aviation n’avait plus de raison d’être et fut donc abandonné.
* La Haye de Terre
« La Haye de Terre » probablement élevée par les ducs Normands (avant Guillaume Le Conquérant) servait de défense contre les incursions des Bretons.
Elle s’étendait de la vallée de la  Guerge à l’ouest à la vallée du Beuvron à l’est sur une longueur d’environ 1300 mètres.
C’était un vaste rempart aux caractères bien particuliers. De chaque côté de cet imposant talus de 3,50 mètres de hauteur et de 9 mètres d’épaisseur était creusé un fossé de plus d’un mètre de profondeur et de 4 mètres de largeur. Ce talus rectiligne mesurait sur le plateau 1170 mètres. Chaque extrémité plongeait non seulement dans un ravin mais dans un étang ; du côté de la Guerge dans l’étang du Manoir ; (du côté du Moulin, il existait une chaussée construite en maçonnerie très solide) ; du côté du Beuvron dans l’étang qui contournait St James. Chaque ravin mesurait environ 60 mètres cela explique la longueur totale de « La Haye ».
Avant d’arriver à la « Métairie » on apercevait encore avant la dernière guerre, le dernier tronçon de la « Haye de Terre ». malheureusement elle a été rasée par les Américains aussitôt après la libération (1er Août 1944), pour la construction du terrain d’aviation.
Aujourd’hui, il n’en reste que quelques dizaines de mètres.
* L'hôtel du pot d'étain
L’hôtel du pot d’Etain, situé dans la rue du Mont, était l’un des 3 hôtels de Saint James au XVII siècle. Il était tenu par Aubin Nicolas en 1676. Il devint une salle d’asile puis un relais de poste au XIX éme siècle. Un deuxième hôtel avait pignon sur rue dans la rue du Mont : l’hôtel « A l’Ymage Saint Michel » tenu par Richard Dubourg et François Hurel. Celui de la rue Saint Martin, l’hôtel « Saint Nicolas » appartenait à Jean Le Roy. Saint Benoit comptait aussi un hôtel propriété de Julien Lemoine.
Dans la continuité de la rue du Mont Saint Michel, on aperçoit par temps clair le Mont Saint Michel.
* L'hôpital Saint Maur
L’origine de l’hôpital Saint Maur remonte au XIII éme siècle. En 1236, Saint Louis se rendant au Mont Saint Michel visite la maison Dieu établie en dehors des fortifications de Saint James et desservie par des moines bénédictins qui dédient la chapelle à Saint Maur. En 1244, un abbé du Mont Saint Michel, par un don, permet l’ouverture d’une léproserie à la sortie de la ville en direction de Pontorson, lieu qui porte à ce jour le nom de la Maladrerie. En 1699, une charte, redéfinie sous Louis XIV, permet la réorganisation de l’hôpital avec l’aide des sœurs de Saint Aubin de Villeneuve qui assurent l’instruction et les soins aux pauvres. En 1913, un décret transforme l’hospice en hôpital-hospice pour le canton. 1951 marque le départ des sœurs de St Aubin de Villeneuve, après 250 ans passés au service des hospitalisés. 1954, arrivée de M. Sida directeur économe. Il réaménage tout l’hôpital, réorganise les services et remet en état tous les bâtiments. Il envisage la formation d’aides soignantes et d’infirmières. Aujourd’hui les services hospitaliers sont nombreux et variés : l’hôpital, l'Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), le centre d’Accueil et de soins (CAS) ainsi que le service de soins à domicile (SSIAD).
* La place de l'église
L’église Saint Jacques.
Ce fut vers 1027 que les ducs Robert (père du Conquérant) et Richard (son oncle) élevèrent l’église du Prieuré et la donnèrent à l’Abbaye Royale de Fleury ou de Saint Benoit Sur Loire. Elle fut dédié à Saint Jacques Le Majeur.
Les moines de Saint Benoit Sur Loire construisirent sous le vocable de leur Saint Patron, l’église du village au pied de la colline (hameau de Saint Benoit actuel) alors que les chevaliers de Saint James élevèrent l’église paroissiale de Saint Martin du Belley.
L’église Saint Jacques était assez vaste avec des bas côtés sans voûte comme la plupart des églises romanes de cette époque. Elle avait (d’après un procès verbal de 1686) environ 50m de longueur et 16 mètres de hauteur . Les murailles de la Nef étaient supportées par 6 arcades romanes. Elle était ajourée par des demi-fenêtres situées au dessus des arcades. Le prieuré s’éleva prés de l’église et le cloître fut construit contre le bas côté du midi (à la fin du XVIIéme siècle il en existait encore des vestiges).
En 1082, un clocher fut édifié.
Puis Saint James se développa si bien que le 7 avril 1630 l’église Saint Jacques devint église paroissiale.
En 1669, des travaux de restauration furent entrepris mais suite à un différend avec le chanoine qui dirigeait le Prieuré, il ne commencèrent qu’en 1682.
Pendant la Révolution, l’église servit de logement aux troupes. En 1799, elle fut rendue au culte.
En 1837, la tour de l’église de Saint Martin du Belley, en mauvais état, fut abattue. Le tour de l’église Saint Jacques est exhaussée et mesure alors 32 mètres.
En 1845, l’église de Saint Benoit devient succursale.
Dans celle de Saint James, les travaux continuent : l’entrée est réparée et les marches installées (le sol s’était affaissé lors du retrait du cimetière en 1855).
En 1859, le curé en accord avec le conseil de fabrique fait appel à des dons des paroissiens et à un emprunt.
En 1867, le gros œuvre est terminé et en 1870 l’intérieur est parachevé.
En 1925, le père Briault peint en 3 mois tout le faux triforium avec l’aide d’un peintre de Pontmain et de 2 vicaires.
En 1926, un orgue est installé sur le tribune dans l’abside.
En 1933, la vierge Notre Dame Saint Martin du XIVéme siècle et qui venait de l’église Saint Martin du Belley est dressée sur une stèle derrière le chœur. 
En 1972, des pans de plâtre décollés par l’humidité menacent de s’effondrer.
En 1985 et 1988, des travaux sont entrepris les pierres des ouvertures réapparaissent les vitraux sont remis à neuf et l’ancien maître autel a retrouvé son aspect ancien après le restauration de son grand tabernacle.
Le portail roman de la sacristie n’est autre que le portail d’entrée de l’ancienne église.


==Personnalités liées à la commune==
==Personnalités liées à la commune==

Version du 17 mars 2008 à 19:21

Saint-James est une commune du département de la Manche, située dans l'arrondissement d'Avranches, chef-lieu du canton qui porte son nom.

Code postal : 50240

Population : 2 917 habitants (1999)

Superficie : 17,96 km2

Maire : Michel Thoury

Évolution de la ville

Depuis quelques mois, la ville de Saint-James fait peau neuve. Cela faisait 50 ans qu'il n'y avait pas eu de travaux.

  • une fontaine place Saint-Martin.
  • un parking aménagé place du Calvaire

Le centre ville est lui aussi bouleversé, nouvelle chaussée, trottoir... Certaines rues ont un sens de circulation inversé et d'autres sont devenues piétonnes.

Histoire de Saint James

Saint James petite ville située aux confins de la Normandie et de la Bretagne possède un riche passé historique. De par la configuration de son terrain et sa situation sur un éperon rocheux elle a joué jadis un rôle important dans notre région. Les premiers hommes s’y sont installés (pour preuve le polissoir de Saint Benoit). Plus tard les Gaulois y ont construit un pagus dans la vallée du Beuvron. Les Romains y ont aussi marqué leur passage (des monnaies ont été retrouvées dans les environs). Mais l’histoire de notre cité est mieux connue à partir du Xéme siècle. Pour verrouiller de façon efficace la frontière avec la Bretagne, les premiers ducs Normands ont construit la Haye de Terre. Il s’agit d’un énorme talus haut de 4 mètres, de 9 mètres de large à la base avec un fossé rempli d’eau de chaque côté. Cette levée de terre mesurait 1300 mètres de long et joignait la vallée du Beuvron à celle de la Guerge. Mais c’est à partir du XIéme siècle que notre cité va prendre son essor. Vers 1027 les ducs Robert le Magnifique (père de Guillaume le Conquérant) et Robert III (son oncle) élevèrent le Prieuré et son église dédicacé à Saint Jacques le Majeur et donné à l’abbaye royale de Fleury sur Loire. 40 ans plus tard, Guillaume le Conquérant bâtit le château (à l’emplacement de la place du calvaire actuel) et édifia les remparts. Pour renforcer la défense il fit noyer la vallée du Beuvron pour former 3 étangs très profond séparés par des digues. Deux lignes de fortifications protégeaient Saint James du côté de Pontorson à l’ouest. La ville était donc à l’abri des invasions. Peu à peu la population de Saint James va s’agrandir et le Moyen Age va voir la pleine expansion de notre cité. Un commerce très fleurissant va faire notre renommé. Le bourg va devenir un bourg drapier. Une cinquantaine de drapiers va fabriquer jusqu’à 5000 draps par an. L’artisanat parallèle va se développer : la pelleterie, la tannerie, etc…Les moulins à blé, à tan, à foulon vont tourner à plein rendement. Quatre foires annuelles voient le jour (il ne subsiste que la Saint Mathieu ou Saint Macé qui a lieu le dernier lundi du mois de septembre). Malheureusement la peste en 1362-1364 va ralentir l’activité. Au XVème siècle notre cité qui s’appelait jusqu’alors Saint Jacques du Beuvron va devenir Saint James suite à l’occupation anglaise (1378-1419). Au XVIéme siècle les guerres de religions affaiblissent notre place forte (démantèlement du château en 1590). Pendant la Révolution de 1789 la ville devient le siège de combat entre les Bleus et les Chouans bien implantés dans notre région. Saint James s’appelle Beuvron les Monts. A la fin du XIXéme siècle voit le jour à Saint James : une usine de lanterne vénitienne va se développer et employer 300 ouvrières travaillant pour la plupart à domicile. Le renom de cette industrie va atteindre Paris et la fabrique se verra récompenser par l’attribution d’une médaille d’or à l’exposition universelle de 1889. Les lanternes seront expédiées hors de nos frontières jusqu’au Japon. L’arrivée de l’électricité sera la cause de la fermeture de l’usine en 1936. Vers 1850 une industrie lainière va se développer et remplacer la fabrication des draps du Moyen Age. Les filatures vont s’implanter aux Bas des Rivières et les Tricots Saint James prennent le relais de cette tradition. Aujourd’hui l’usine est en plein développement sur la zone industrielle employant plus de 300 personnes qui travaillent sur des machines à la pointe du progrès. Les Tricots Saint James contribuent à la renommée mondiale de la ville. A proximité de la cité sur la commune de Montjoie Saint Martin, le Cimetière Américain rappelle le souvenir de 4410 soldats morts au cours de la libération de notre pays.

Lieu de passage depuis l’Antiquité, voie romaine au début du premier millénaire, chemin de Paradis pour les pèlerins du Mont Saint Michel et aujourd’hui traversés par l’autoroute des estuaires (A84) Saint James et son canton ont toujours attiré de nombreux visiteurs.

Lieux et monuments

La stèle de Guillaume le Conquérant (1027-1087) a été érigée à l’occasion du 900e anniversaire de sa mort.
Les noms gravés au pied de la stèle sont ceux des chevaliers du canton qui ont accompagné Guillaume à la conquête de l’Angleterre.

  • Monument aux morts
  • Château de La Paluelle et son parc (privé)

Le nom de La Paluelle vient du latin palus ou paludis qui veut dire « Marais ». La date de la construction du château n’est pas authentifiée à ce jour. Pierre Nicolas dit Phauel achète le manoir des Granges en 1389.
La famille de la Paluelle vivait à la Vieille Paluelle à Saint James (demeure qui existe toujours route de Cogles). On note un Guillaume de La Paluelle en 1270.
En 1530, Michel de la Paluelle (fils de Roland et de Jeanne de Romilly) épouse Jeanne de Bézier et s’installe aux Granges (propriété de la famille de Bézier). Ils habitent la partie gauche la plus ancienne dite « Le Manoir », où subsistent une tour ronde, des fenêtres qui datent de Louis XI et deux machicoulis en surplomb. Le château actuel a été édifié entre 1615 et 1635. Devant la demeure, on peut admirer une balustrade avec pilastres de granit dits « mollets d’abbé ».
Le corps de logis comprend trois parties : une partie centrale pourvue de larges fenêtres et de trois lucarnes hautes avec fronton arrondi ; à droite et à gauche, deux pavillons très inégaux avec des toits à la Mansard donc postérieurs à 1650. De chaque côté de la cour, un bâtiment perpendiculaire au château : à droite les écuries, à gauche les remises et les appartements de service. Une chapelle du XVIIe siècle complétait l’ensemble (elle n’existe plus aujourd’hui).
La cuisine s’étend en sous-sol dans le pavillon central. Elle est pourvue d’une cheminée gigantesque, d’un four à pain et d’un potager à charbon de bois en granit. Derrière le château, on peut contempler un très beau parc et un perron avec escalier à double révolution qui recouvre une grotte. L’ensemble est superbe.
Deux familles ont construit et vécu à La Paluelle, entre le XVIe et XXe siècle : Les « de La Paluelle » entre 1530 et 1676, les « Carbonnel de Canisy » de 1676 jusqu’au début du XXe siècle. Aujourd’hui, c’est la propriété de M. et Mme de La Haye Saint Hilaire, qui ont succédé à M. et Mme Saliot, père et fils.

  • La tour de la Redoute

A l’entrée de la rue Saint Martin, la porte d’Avranches était défendu par deux tours et un Pont Levis appelé Pont Saint Martin. La tour de la Redoute peut-être une des tours appelée tour de la Paluelle d’après un aveu de 1663.

  • La ruelle Cardin

Elle conduisait au moulin du Prieur. Elle était probablement autrefois défendue par une petite tour ronde. Entre la porte d’Avranches et la ruelle Cardin, en contrebas, se trouve le Bas des Tertres, autrefois appelée « la vallée des Tourelles » où se trouvait le 3éme étang de Guillaume le Conquérant. A chaque extrémité, il y avait un moulin : le moulin des Pins en aval, et le moulin du Prieur en amont. Ce dernier avait un double emploi, il servait à la fois de moulin à blé et de moulin à foulon.

  • Le pont au prieur

Le Pont au Prieur donnait accès au moulin du Prieur. Le pont du prieur, situé en bas des tertres est un pont sur le Beuvron, auquel, autrefois était adjoint un moulin affermé au prieur de l’église Saint Jacques et du Prieur. Ce pont en bois était un lieu der passage pour se promener le long de la rivière, mais aussi pour se diriger vers le bois de la Villette, lieu de prédilection des Saint Jamais pour les sortie dominicales

  • le haut du Diaou

(Diaou est un nom d’origine provençale qui signifie le Diable) Il s’agit du chemin qui part de la partie Nord du Bas des Tertres et qui, par une forte pente, permet d’atteindre le bois de la Villette et gagner Saint Benoît. Ce chemin est malheureusement obturé maintenant. C’était une promenade très pratiquée. Elle faisait le plaisir des écoliers qui jouaient à toute sorte de jeux : courses, cache-cache, les blancs et les bleus souvenirs lointains de Révolution. Le pont du bas des Tertres était très étroit. Il fut agrandi de 50 centimètres sur sa largeur le 13 août 1886, permettant le passage des voiturettes.

  • Saint Benoît

Saint Benoit de Beuvron La bourgade de Saint Benoit de Beuvron qui fait partie de la commune de Saint James est beaucoup plus ancienne que Saint James. Ce lieu a été habité par les hommes préhistoriques pour preuve le polissoir qui date d’environ 4000 an av Jésus Christ. Au XIXéme siècle des fouilles ont permis de découvrir des pierres polies et des haches en jade à proximité. Plus tard les Gaulois ont dû construire un pagus à cet endroit et les Romains qui leurs ont succédé nous ont aussi laissé des traces de leur passage sous formes de pièces. M. l’Abbé Desroches (1791-1862) rapporte au VIIéme l’origine de l’église de Saint Benoit. Il pense qu’un sanctuaire a été construit en ce temps là, ou même avant, car il était d’usage d’élever des églises sur les anciens pagi gaulois. Le nom de Beuvron (qui viendrait du mot saxon « bieu » qui veut dire cours d’eau) est cité vers 1030 dans une charte du Duc Robert 1er avec les moines du Mont Saint Michel. Au temps de Guillaume le Conquérant la bourgade était importante, tant du point de vue commercial que religieux. Une foire qui s’y tenait chaque année fut transférée à Saint James par ses soins. Les moines du Mont exercèrent leurs droits seigneuriaux pendant toute la durée du Moyen Age sur le tonlieu (droit de passage) sur les coutumes (taxes sur les marchandises) et sur les moulins. L’église de Saint Benoit a toujours été considérée comme l’église primitive. Cela explique la prise de possession par les curés de l’église de Saint Benoit de Beuvron avant la prise de possession de l’église de Saint James et ce jusqu’au début du XIXéme siècle. Au XVéme siècle l’église devint succursale de Saint Martin du Belley construite par Guillaume le Conquérant à son retour de la bataille d’Hastings en 1066. En 1791, pendant la Révolution, le sanctuaire fut pillé et saccagé. Il resta fermé jusqu’en 1825. Par une ordonnance royale, du 29 avril 1845, Saint Benoit fut érigé en succursale de l’église Saint Jacques de Saint James. Puis, jusqu’à notre époque, le culte y fut célébré. Mais la pénurie de prêtre se faisant sentir les offices cessèrent d’être dits et par la volonté des élus et de l’Evêché elle fut désaffecté en 1994. D’un centre cultuel l’église de Saint Benoit est devenue, aujourd’hui, un centre culturel.

  • Le porsche de l'église

Le cimetière actuel situé route d’Avranches a regroupé ceux qui, dans le temps anciens, se trouvaient, l’un autour de l’église Saint Martin de Bellay, l’autre autour de l’église Saint Jacques le Majeur. Son emplacement « le champs de devant » fut acquis en 1818 près du clos Mary. La translation des ossements se fit progressivement et eut lieu principalement lors de l’arasement de l’église Saint Martin et lors de la construction de la Route de Saint Hilaire du Harcouët. Le portail qui se trouve à l’entrée est celui de l’église Saint Martin ; portail roman, dernier vestige de l’église qui brûla. L’état définitif du cimetière eut lieu en 1846 et les dernières translations au mois de juillet de la même année.

  • La rue pendante

Il s’agit d’une des plus anciennes rues de la ville. Elle descend avec une pente de 30% jusqu’au point dit « la Vallée Barbe » carrefour aussi appelé « de la Porelle ». Cette rue, en relation autrefois avec le château de la Paluelle, était une porte de sortie et une voie d’entrée en venant de la vallée. Autrefois de nombreux petits boutiquiers habitaient cette rue. Rue très importante au moyen âge, c’était une rue très commerçante. On y accédait par la porte de Saint Hilaire et du Maine actuellement la région de la Mayenne.

  • La ruelle du Val Bougis

Ruelle où demeuraient pendant la Révolution Française de 1789, Hervé Bougis et sa femme. Les Bleus étaient cantonnés dans l’église Saint Martin du Bellay et mangeaient chez l’habitant. Les 2 époux leur ayant dévoilé leurs sentiments royalistes et religieux, ils furent dénoncés et guillotinés à Granville en avril 1794.

  • La Croix Chute

La Croix Chaîte ou Chûte datant de 1419, a dû être érigée entre deux occupations anglaises. (1378-1419). Elle se trouvait autrefois au carrefour de la Rue Antoine Pery actuelle et du chemin des Métairies. La « Croix Chaite » ou la Croix de Chute, datée de 1419 grossièrement taillée entre la première et la seconde invasion anglaise. Son fût est de granit cannelé. Elle est des plus vieilles de la région. Placée au carrefour de l’ancienne route de Fougères et du chemin qui conduit à la Haie de Terre, elle était très dangereuse pour tous les véhicules. Une lanterne fut placée pour l’éclairer en 1881. Les seigneurs de la région, dont Jean Guitton, refusèrent de prêter serment aux Anglais, ils se replièrent au Mont Saint Michel dont ils se firent les défenseurs. C’est à la suite de cet événement qu’en 1419, ils firent ériger en ex-voto ce petit calvaire nommé Croix Chaite là où on le voit sur la carte.

  • La maison de pays

Elle a été construite entre 1987 et 1988, et restaurée en 2007. Elle abrite les services sociaux du canton.

Terrain d’aviation : Après le débarquement du 6 juin 1944, et suivant l’avancée des troupes, les Américains ont jugé nécessaire de construire des terrains d’aviation qui leur permettaient d’aller bombarder des cibles stratégiques pour favoriser leur progression sur le territoire français. Le 2 Août 1944 (lendemain de la Libération) un avion américain atterrit dans un champ dépendant de la ferme de la Métairie. A son bord, 2 militaires venus reconnaître le terrain envisagé pour l’aménagement d’un terrain d’aviation. Les jours suivants arrivent plusieurs gros engins de chantier qui vont être utilisés pour préparer une piste d’envol et d’atterrissage. Le secteur va être complètement modifié. La piste s’étend sur plusieurs centaines de mètres des Tricots Saint James actuels (Route d’Argouges) jusqu’à la route de Fougères proche du hameau de la « Huretterie ». Pour ce faire les Américains abattent les arbres et les talus, suppriment la Haie de Terre (qui datait des Normands), rasent les bâtiments agricoles de la Métairie et la maison de M. Lenoble à la Sablonnière. La demeure de la « Vieille Paluelle » est épargnée. La piste est nivelée et recouverte d’une toile goudronnée épaisse et d’un grillage métallique particulièrement solide le tout fixé par des pieux en fer de près d’un mètre. En trois jours, le terrain est devenu opérationnel et les bombardiers ont pu décoller. Une réserve de munitions se trouve dans le champ près de la Métairie et la réserve d’essence dans le haut de la côte du « Vaurigné » (Val de Rigny). Quelques incidents et accidents se sont produits soit au décollage soit à l’atterrissage. Le 3 septembre, un télescopage a lieu à Carnet près du Hameau des Genêts. Les 2 pilotes sont tués. 2 mois plus tard les opérations militaires s’étant déplacées, le terrain d’aviation n’avait plus de raison d’être et fut donc abandonné.

  • La Haye de Terre

« La Haye de Terre » probablement élevée par les ducs Normands (avant Guillaume Le Conquérant) servait de défense contre les incursions des Bretons. Elle s’étendait de la vallée de la Guerge à l’ouest à la vallée du Beuvron à l’est sur une longueur d’environ 1300 mètres. C’était un vaste rempart aux caractères bien particuliers. De chaque côté de cet imposant talus de 3,50 mètres de hauteur et de 9 mètres d’épaisseur était creusé un fossé de plus d’un mètre de profondeur et de 4 mètres de largeur. Ce talus rectiligne mesurait sur le plateau 1170 mètres. Chaque extrémité plongeait non seulement dans un ravin mais dans un étang ; du côté de la Guerge dans l’étang du Manoir ; (du côté du Moulin, il existait une chaussée construite en maçonnerie très solide) ; du côté du Beuvron dans l’étang qui contournait St James. Chaque ravin mesurait environ 60 mètres cela explique la longueur totale de « La Haye ». Avant d’arriver à la « Métairie » on apercevait encore avant la dernière guerre, le dernier tronçon de la « Haye de Terre ». malheureusement elle a été rasée par les Américains aussitôt après la libération (1er Août 1944), pour la construction du terrain d’aviation. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques dizaines de mètres.

  • L'hôtel du pot d'étain

L’hôtel du pot d’Etain, situé dans la rue du Mont, était l’un des 3 hôtels de Saint James au XVII siècle. Il était tenu par Aubin Nicolas en 1676. Il devint une salle d’asile puis un relais de poste au XIX éme siècle. Un deuxième hôtel avait pignon sur rue dans la rue du Mont : l’hôtel « A l’Ymage Saint Michel » tenu par Richard Dubourg et François Hurel. Celui de la rue Saint Martin, l’hôtel « Saint Nicolas » appartenait à Jean Le Roy. Saint Benoit comptait aussi un hôtel propriété de Julien Lemoine. Dans la continuité de la rue du Mont Saint Michel, on aperçoit par temps clair le Mont Saint Michel.

  • L'hôpital Saint Maur

L’origine de l’hôpital Saint Maur remonte au XIII éme siècle. En 1236, Saint Louis se rendant au Mont Saint Michel visite la maison Dieu établie en dehors des fortifications de Saint James et desservie par des moines bénédictins qui dédient la chapelle à Saint Maur. En 1244, un abbé du Mont Saint Michel, par un don, permet l’ouverture d’une léproserie à la sortie de la ville en direction de Pontorson, lieu qui porte à ce jour le nom de la Maladrerie. En 1699, une charte, redéfinie sous Louis XIV, permet la réorganisation de l’hôpital avec l’aide des sœurs de Saint Aubin de Villeneuve qui assurent l’instruction et les soins aux pauvres. En 1913, un décret transforme l’hospice en hôpital-hospice pour le canton. 1951 marque le départ des sœurs de St Aubin de Villeneuve, après 250 ans passés au service des hospitalisés. 1954, arrivée de M. Sida directeur économe. Il réaménage tout l’hôpital, réorganise les services et remet en état tous les bâtiments. Il envisage la formation d’aides soignantes et d’infirmières. Aujourd’hui les services hospitaliers sont nombreux et variés : l’hôpital, l'Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), le centre d’Accueil et de soins (CAS) ainsi que le service de soins à domicile (SSIAD).

  • La place de l'église

L’église Saint Jacques. Ce fut vers 1027 que les ducs Robert (père du Conquérant) et Richard (son oncle) élevèrent l’église du Prieuré et la donnèrent à l’Abbaye Royale de Fleury ou de Saint Benoit Sur Loire. Elle fut dédié à Saint Jacques Le Majeur. Les moines de Saint Benoit Sur Loire construisirent sous le vocable de leur Saint Patron, l’église du village au pied de la colline (hameau de Saint Benoit actuel) alors que les chevaliers de Saint James élevèrent l’église paroissiale de Saint Martin du Belley. L’église Saint Jacques était assez vaste avec des bas côtés sans voûte comme la plupart des églises romanes de cette époque. Elle avait (d’après un procès verbal de 1686) environ 50m de longueur et 16 mètres de hauteur . Les murailles de la Nef étaient supportées par 6 arcades romanes. Elle était ajourée par des demi-fenêtres situées au dessus des arcades. Le prieuré s’éleva prés de l’église et le cloître fut construit contre le bas côté du midi (à la fin du XVIIéme siècle il en existait encore des vestiges). En 1082, un clocher fut édifié. Puis Saint James se développa si bien que le 7 avril 1630 l’église Saint Jacques devint église paroissiale. En 1669, des travaux de restauration furent entrepris mais suite à un différend avec le chanoine qui dirigeait le Prieuré, il ne commencèrent qu’en 1682. Pendant la Révolution, l’église servit de logement aux troupes. En 1799, elle fut rendue au culte. En 1837, la tour de l’église de Saint Martin du Belley, en mauvais état, fut abattue. Le tour de l’église Saint Jacques est exhaussée et mesure alors 32 mètres. En 1845, l’église de Saint Benoit devient succursale. Dans celle de Saint James, les travaux continuent : l’entrée est réparée et les marches installées (le sol s’était affaissé lors du retrait du cimetière en 1855). En 1859, le curé en accord avec le conseil de fabrique fait appel à des dons des paroissiens et à un emprunt. En 1867, le gros œuvre est terminé et en 1870 l’intérieur est parachevé. En 1925, le père Briault peint en 3 mois tout le faux triforium avec l’aide d’un peintre de Pontmain et de 2 vicaires. En 1926, un orgue est installé sur le tribune dans l’abside. En 1933, la vierge Notre Dame Saint Martin du XIVéme siècle et qui venait de l’église Saint Martin du Belley est dressée sur une stèle derrière le chœur. En 1972, des pans de plâtre décollés par l’humidité menacent de s’effondrer. En 1985 et 1988, des travaux sont entrepris les pierres des ouvertures réapparaissent les vitraux sont remis à neuf et l’ancien maître autel a retrouvé son aspect ancien après le restauration de son grand tabernacle. Le portail roman de la sacristie n’est autre que le portail d’entrée de l’ancienne église.

Personnalités liées à la commune

Sports

  • Tennis
  • Boxe

Voir aussi