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'''René Le Chartier''', {{date naissance|7|5|1923|Saint-Quentin-sur-le-Homme}} et mort au camp d'extermination de Lublin-Majdaneck (Pologne) à une date ignorée, est un déporté de la [[Manche]].
'''René Le Chartier''', {{date naissance|7|5|1923|Saint-Quentin-sur-le-Homme}} et mort {{date décès|14|1|1944}} <ref>[https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=50199&dpt=50&idsource=9301&table=bp02 - Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''</ref> au camp d'extermination de Lublin-Majdaneck (Pologne), est un déporté de la [[Manche]], « Mort pour la France ».


René Le Chartier est déporté par le convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[16 septembre]] [[1943]] à destination de Buchenwald. [[Paul Douchin|Douchin]], [[Paul Duval|Duval]], [[Henri Houel|Houel]], [[Henri Joubier|Joubier]], [[Louis Roussel|Roussel]], [[Michel Launay|Launay]], [[Roger Mellenne|Mellenne]], [[Marcel Lelong|Lelong]], [[André Hébert|Hébert]], [[Léon Pilois|Pilois]] et [[André Travaille|Travaille]] se trouvent dans ce même convoi emportant 941 prisonniers.  
==Biographie==
Il est employé de commerce à [[Genêts]]. Refusant le [[STO dans la Manche|Service du travail obligatoire]] (STO) pendant l'[[Occupation allemande de la Manche (1940-1944)|occupation allemande]], il est arrêté à la frontière espagnole par la Gestapo alors qu'il tente de gagner l'Espagne <ref>René Gautier et 54 correspondants, ''[[601 communes et lieux de vie de la Manche]]'', 2014, p. 216.</ref>.


À son arrivée au camp de Buchenwald, il se voit attribuer le numéro matricule 21843. Il est ensuite transféré au camp de Dora à quelque 80 km de Buchenwald.
René Le Chartier est déporté par le convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[16 septembre]] [[1943]] à destination de Buchenwald. [[Paul Douchin|Douchin]], [[Paul Duval|Duval]], [[Henri Houel|Houel]], [[Henri Joubier|Joubier]], [[Louis Roussel|Roussel]], [[Michel Launay|Launay]], [[Roger Mellenne|Mellenne]], [[Marcel Lelong|Lelong]], [[André Hébert|Hébert]], [[Léon Pilois|Pilois]] et [[André Travaille|Travaille]] se trouvent dans ce même convoi emportant 941 prisonniers <ref name = bddm>[http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].</ref>.  


Très probablement malade, il est envoyé au camp de concentration de Lublin-Majdaneck où il subit comme tous les prisonniers malades transférés une sélection allant jusqu'à 100% d'extermination. Sa date de décès est inconnue.
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==Hommages==
Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :
* [[Monument aux morts de Genêts]]
* [[Prison de Saint-Lô|Monument commémoratif 1939-1945]] à Saint-Lô


==Source==
==Source==
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
* [https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5590550 Fiche individuelle] sur ''Mémorial Gen Web''
 
{{Notes et références}}


==Articles connexes==
==Articles connexes==
* [[Chartier]]
* [[Chartier]]
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[STO dans la Manche]]


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Références état civil nécessaires]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

Dernière version du 22 février 2024 à 16:56

René Le Chartier, né à Saint-Quentin-sur-le-Homme le 7 mai 1923 et mort le 14 janvier 1944 [1] au camp d'extermination de Lublin-Majdaneck (Pologne), est un déporté de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Il est employé de commerce à Genêts. Refusant le Service du travail obligatoire (STO) pendant l'occupation allemande, il est arrêté à la frontière espagnole par la Gestapo alors qu'il tente de gagner l'Espagne [2].

René Le Chartier est déporté par le convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le 16 septembre 1943 à destination de Buchenwald. Douchin, Duval, Houel, Joubier, Roussel, Launay, Mellenne, Lelong, Hébert, Pilois et Travaille se trouvent dans ce même convoi emportant 941 prisonniers [3].

À son arrivée au camp de Buchenwald, il se voit attribuer le numéro matricule 21843. Il est ensuite transféré au camp de Dora à quelque 80 km de Buchenwald [3].

Très probablement malade, il est envoyé au camp de concentration de Lublin-Majdaneck où il subit comme tous les prisonniers malades transférés une sélection allant jusqu'à 100% d'extermination [3].

Hommages

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Source

Notes et références

  1. - Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web
  2. René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 216.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Fondation pour la mémoire de la déportation.

Articles connexes