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Naufrage de L'Atlantique (1933)

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L'arrivée de L'Atlantique à Cherbourg.

Construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le paquebot français L'Atlantique est mis en service en 1930 sur la ligne des Antilles et de l'Amérique du Sud.

L'incendie de 1933

Le 3  janvier 1933, vers 3 h 30, le paquebot prend feu à l'ouest des Casquets, alors qu'il fait route vers Le Havre (Seine-Maritime) pour y être caréné [1]. L'incendie fait 19 morts, sur un équipage de 228 hommes. Une évacuation est ordonnée et l'épave dérive pendant plusieurs heures vers les côtés anglaises [2].

Finalement, L'Atlantique est remorqué à Cherbourg, où il arrive le 6 en fin de soirée [3] [4] . Il y restera trois ans. Camille Théodore Quoniam, alors président de la Chambre de commerce, impose qu'il soit accosté au quai de France, contre l'avis l'ingénieur Fleury [5]. Il y reste plusieurs mois avant d'être remorqué dans l'arsenal : il prend place dans la forme du Hommet. Jugé irrécupérable, le paquebot est finalement démoli.

Notes et références

  1. La date du naufrage est incertaine. On trouve souvent le 5 janvier, selon Jean-Charles Arnault, « L'incendie de “L'Atlantique” », Reflets, n° 65. (Lire en ligne) et selon le site internet Escales maritimes (Lire en ligne), mais on trouve également parfois le 4 à la Bibliothèque nationale (Gallica) (Lire en ligne) et (Lire en ligne).
  2. Daniel Hillion, « 1933 : L'Atlantique », Paquebots, éd. Ouest-France, 1992, pp. 58-68.
  3. L'Illustration, n° 4 689, 14 janvier 1933.
  4. Le Miroir du Monde, n° 150, 14 janvier 1933.
  5. Jean-Charles Arnault, « L'incendie de “L'Atlantique” », Reflets, n° 65. Lire en ligne.

Liens externes