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[[Image:Eclipse from moon.jpg|thumb|right|270px|''Éclipse de la lune'' par Lucien Rudeaux.]]
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'''Lucien Rudaux''', parfois Rudeaux, né à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) le [[16 octobre]] [[1874]], mort à Paris le [[15 mars]] [[1947]], est une personnalité scientifique, un peintre et un photographe de la [[Manche]], astronome de profession.
'''Lucien Rudaux''', parfois Rudeaux, né à Caudebec-lès-Elbeuf<ref>Dans la Manche selon Elsa de Smet</ref> (Seine-Maritime) le [[16 octobre]] [[1874]], mort à Paris<ref>À Donville selon Elsa de Smet</ref> le [[15 mars]] [[1947]], est une personnalité scientifique, un peintre et un photographe de la [[Manche]], astronome de profession.


En [[1894]], à 20 ans, il installe un observatoire à [[Donville-les-Bains]], dans la maison familiale. Il y travaille régulièrement jusqu'à sa mort. L'observatoire est encore visible dans... la rue de l'Observatoire.
==Biographie==


Il participe à la mise en place de la section « Astronomie » au palais de la Découverte à Paris.
Il est le fils d'[[Edmond Rudaux]] ([[1840]]-[[1914]]), peintre et illustrateur de nombreux auteurs français comme Gustave Flaubert, Émile Zola ou George Sand.


Il est membre de la Société astronomique de France.
C'est un touche à tout, féru d'astronomie qui devient membre de la Société astronomique de France dès ses 18 ans<ref name=Smet>Elsa de Smet, « Lucien Rudaux, pionnier du Space Art », ''[[Revue de l'Avranchin]]'', tome 88, juin 2011, p.237-242</ref>.


Il installe un autre observatoire à Juvisy-sur-Orge (Essonne).
En [[1894]], à 20 ans, Lucien Rudaux installe un observatoire à [[Donville-les-Bains]], dans la maison familiale. Il y travaille régulièrement jusqu'à sa mort. L'observatoire est encore visible dans... la rue de l'Observatoire.
 
Il participe à la mise en place de la section « Astronomie » au palais de la Découverte à Paris et installe un autre observatoire à Juvisy-sur-Orge (Essonne).


Il est le premier à photographier, le [[8 septembre]] [[1925]], le rayon vert, phénomène optique solaire rare.
Il est le premier à photographier, le [[8 septembre]] [[1925]], le rayon vert, phénomène optique solaire rare.


A la suite de leur découverte lors de la vente des « Gerbettes », sa maison de Donville-les-Bains, les [[archives départementales de la Manche]] conservent depuis [[2008]] une collection de photographies prises par Lucien Rudeaux. Elles en ont tiré une exposition intitulée ''De la terre aux étoiles'', qu'elles présentent dans leurs locaux du 17 décembre [[2010]] au 30 avril [[2011]] <ref>''Manche Mag''', n° 18, décembre 2010. </ref>.
Il peint des paysages de planètes, représentant ce que les scientifiques ont énoncé<ref name=Smet/>. Parfois surnommé le « premier peintre spatial », il a fait naître un genre nouveau, nommé aujourd'hui le ''Space art''.
 
Il peint des paysages imaginaires de planètes. Il est parfois surnommé le « premier peintre spatial ».
 
Il est le fils d'[[Edmond Rudaux]] ([[1840]]-[[1914]]), peintre lui-même, illustrateur de nombreux auteurs français comme Gustave Flaubert, Émile Zola ou George Sand.


==Œuvres==
==Œuvres==
* ''Comment étudier les astres ?'', éd. Masson, Paris, 1908
* ''Ce qu'on voit dans le ciel - Notions pratiques d'astronomie'', éd. Garnier, 1915
* ''Ce qu'on voit dans le ciel - Notions pratiques d'astronomie'', éd. Garnier, 1915
* ''Manuel pratique d'astronomie'', Librairie Larousse, 1925
* ''Manuel pratique d'astronomie'', Librairie Larousse, 1925
* ''Sur les autres mondes'', 1937
* ''Sur les autres mondes'', Larousse, 1937
* ''La Lune et son histoire'', Nouvelles éditions latines, 1947
* ''La Lune et son histoire'', Nouvelles éditions latines, 1947
* ''Astronomie : les astres, l'univers'', Librairie Larousse, 1948
* ''Astronomie : les astres, l'univers'', Librairie Larousse, 1948
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* L'astéroïde 3574 porte son nom.
* L'astéroïde 3574 porte son nom.
* Un prix porte son nom : The Lucien Rudaux Memorial Award.
* Un prix porte son nom : The Lucien Rudaux Memorial Award.
* La bibliothèque municipale de Donville-les-Bains Edmond et Lucien Rudaux perpétue sa mémoire en même temps que celle de son père.
* La bibliothèque municipale de Donville-les-Bains ''Edmond et Lucien Rudaux'' perpétue sa mémoire en même temps que celle de son père.
* En [[1985]], dans la Vallée de la Mort (Californie), les membres de l'association internationale des artistes astronomiques (IAAA), réunis avec leurs pinceaux et chevalets portent sur leur chemise le slogan « Lucien Rudaux lives »<ref>Vincent Coudé du Foresto, cité par Elsa de Smet</ref>
* A la suite de leur découverte lors de la vente des « Gerbettes », sa maison de Donville-les-Bains, les [[archives départementales de la Manche]] conservent depuis [[2008]] une collection de photographies prises par Lucien Rudaux. Elles en ont tiré une exposition intitulée ''De la terre aux étoiles'', qu'elles présentent dans leurs locaux du 17 décembre [[2010]] au 30 avril [[2011]] <ref>''Manche Mag''', n° 18, décembre 2010. </ref>.


==Notes et références==
==Notes et références==
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==Liens externes==
==Liens externes==
* [http://iaaa.org/gallery/rudaux/ The Lucien Rudaux Memorail Gallery (en anglais)]
* [http://iaaa.org/gallery/rudaux/ The Lucien Rudaux Memorail Gallery (en anglais)]
* [http://www.fabiofeminofantascience.org/PAUL/PAUL2.html Quelques peintures de Lucien Rudeaux]
* [http://www.fabiofeminofantascience.org/PAUL/PAUL2.html Quelques peintures de Lucien Rudaux]


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Version du 28 janvier 2018 à 12:04

Éclipse de la lune par Lucien Rudeaux.

Lucien Rudaux, parfois Rudeaux, né à Caudebec-lès-Elbeuf[1] (Seine-Maritime) le 16 octobre 1874, mort à Paris[2] le 15 mars 1947, est une personnalité scientifique, un peintre et un photographe de la Manche, astronome de profession.

Biographie

Il est le fils d'Edmond Rudaux (1840-1914), peintre et illustrateur de nombreux auteurs français comme Gustave Flaubert, Émile Zola ou George Sand.

C'est un touche à tout, féru d'astronomie qui devient membre de la Société astronomique de France dès ses 18 ans[3].

En 1894, à 20 ans, Lucien Rudaux installe un observatoire à Donville-les-Bains, dans la maison familiale. Il y travaille régulièrement jusqu'à sa mort. L'observatoire est encore visible dans... la rue de l'Observatoire.

Il participe à la mise en place de la section « Astronomie » au palais de la Découverte à Paris et installe un autre observatoire à Juvisy-sur-Orge (Essonne).

Il est le premier à photographier, le 8 septembre 1925, le rayon vert, phénomène optique solaire rare.

Il peint des paysages de planètes, représentant ce que les scientifiques ont énoncé[3]. Parfois surnommé le « premier peintre spatial », il a fait naître un genre nouveau, nommé aujourd'hui le Space art.

Œuvres

  • Comment étudier les astres ?, éd. Masson, Paris, 1908
  • Ce qu'on voit dans le ciel - Notions pratiques d'astronomie, éd. Garnier, 1915
  • Manuel pratique d'astronomie, Librairie Larousse, 1925
  • Sur les autres mondes, Larousse, 1937
  • La Lune et son histoire, Nouvelles éditions latines, 1947
  • Astronomie : les astres, l'univers, Librairie Larousse, 1948

Hommages

  • Un cratère de la planète Mars porte son nom
  • L'astéroïde 3574 porte son nom.
  • Un prix porte son nom : The Lucien Rudaux Memorial Award.
  • La bibliothèque municipale de Donville-les-Bains Edmond et Lucien Rudaux perpétue sa mémoire en même temps que celle de son père.
  • En 1985, dans la Vallée de la Mort (Californie), les membres de l'association internationale des artistes astronomiques (IAAA), réunis avec leurs pinceaux et chevalets portent sur leur chemise le slogan « Lucien Rudaux lives »[4]
  • A la suite de leur découverte lors de la vente des « Gerbettes », sa maison de Donville-les-Bains, les archives départementales de la Manche conservent depuis 2008 une collection de photographies prises par Lucien Rudaux. Elles en ont tiré une exposition intitulée De la terre aux étoiles, qu'elles présentent dans leurs locaux du 17 décembre 2010 au 30 avril 2011 [5].

Notes et références

  1. Dans la Manche selon Elsa de Smet
  2. À Donville selon Elsa de Smet
  3. 3,0 et 3,1 Elsa de Smet, « Lucien Rudaux, pionnier du Space Art », Revue de l'Avranchin, tome 88, juin 2011, p.237-242
  4. Vincent Coudé du Foresto, cité par Elsa de Smet
  5. Manche Mag', n° 18, décembre 2010.

Liens externes