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* [http://www.cahiers-naturalistes.com/pages/millet.html Millet vu par Émile Zola]
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[[Catégorie:Peintre de la Manche|Millet]]
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Version du 26 mai 2008 à 13:31

Millet par lui-même
L'Eglise de Gréville

Jean-François Millet est un peintre internationalement connu, né dans une maison de Gruchy, hameau de Gréville, le 4 octobre 1814, décédé en 1875.

Millet passe son enfance dans la ferme familiale, et y travaille jusqu'à l'âge de 20 ans. Ses parents, Jean-Louis Millet et Henriette Henry sont originaires respectivement de Saint-Germain-le-Gaillard et de Sainte-Croix-Hague. Il est élevé dans un environnement éclairé, grâce à un oncle, curé lettré. Doué en dessin, il est envoyé à Cherbourg par son père, grâce à des relations dans la bourgeoisie cherbourgeoise, pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Théophile Langlois de Chèvreville. A cette époque, ouvre le musée Thomas-Henry, et Millet s'y exerce en copiant les toiles de maîtres.

Le conseil municipal de Cherbourg lui octroie ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l'école des Beaux-Arts dans l'atelier du peintre académique Delaroche. Il perd sa bourse en échouant au Prix de peinture et doit quitter l'école des Beaux-Arts.

Il vit de la vente de quelques portraits et de peintures érotiques. Son portrait de l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est refusé par le conseil municipal. Il se marie en 1841 à Pauline Ono, fille de tailleur, qui meurt trois ans plus tard d'une tuberculose.

Il expose au Salon à partir de 1842. Il rencontre à Cherbourg Catherine Lemaire, ancienne servante, qu'il épouse en 1853. Elle lui donnera 9 enfants. En 1847, son Oedipe détaché de l'arbre par un berger attire l'œil des critiques parisiens.

En 1848, il expose au Salon Le vanneur, première œuvre d'une influence sur le travail paysan qu'il développera à partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque. Là naissent Les Botteleurs (1850), Des Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), la Tondeuse de moutons (1861) et la Bergère (1864), peintures qui le classent dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie.

En 1854, suite au décès de sa mère, il passe avec sa famille un été à Gréville, dont il tire l'inspiration du Hameau cousin, de La Maison au puits, du Puits de Gruchy, une première version du Bout du village...

Peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de revenir à Barbizon. A cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de l'Église de Gréville, Le Prieuré de Vauville ou du Bateau de pêche en rade de Cherbourg, et même proche du cubisme, avec Le Rocher du Castel.

Une statue le représentant assis en sabot honore sa mémoire devant l'église de Gréville. Ce bronze du sculpteur cherbourgeois Marcel Jacques, a été érigé en 1898, puis pris pour être fondu par les Allemands sous l'Occupation. Le buste est sauvé et remis en place, avant que Derbré refasse la statue, en 1998.

Bibliographie

De Jean-François Millet

  • Écrits choisis, L'Échoppe, 1990

Sur Jean-François Millet

  • André Girodie, Jean-François Millet, peintre 1814-1875, 1901
  • Roseline Bacou, Dessins de Jean-François Millet : XVIe exposition du cabinet des dessins, Musée du Louvre, 1960
  • Jean de Saint-Jorre, Lucien Lepoittevin, Pierre Leberruyer, Trente dessins de Jean-François Millet, Manche-Tourisme, 1975
  • Françoise Guéroult, Jean-François Millet et le thème du paysan dans la peinture française du XIXe siècle, Musée Thomas-Henry, 1975
  • Robert L. Herbert, Jean-François Millet, Éditions des Musées nationaux, 1975
  • André Fermigier, Jean-François Millet, Découverte du XIXe siècle, 1977
  • Roger Karampournis, Si Barbizon m'était conté : Jean-François Millet, essai biographique, Amatteis, 1990
  • Lucien Lepoittevin, Jean-François Millet, images et symboles, éditions Isoète, 1990
  • Pierre Leberruyer, Jean-François Millet vu par Barbey d'Aurevilly, Société Barbey d'Aurevilly, 2000
  • Dominique Gros, La Hague de Jean-François Millet, éditions Isoète, 2001
  • Lucien Lepoittevin, Jean-François Millet : Au-delà de L'Angélus, Éditions de Monza, 2002
  • Laurent Manœuvre, Jean-François-Millet, patels et dessins, Bibliothèque de l'Image, 2002
  • Nathalie Roux, Françoise Gibert, Voyage en Auvergne et Bourbonnais, Musée Roger-Quilliot, 2002
  • Alfred Sensier, Lucien Lepoittevin, Une Chronique de l'amitié : la correspondance intégrale du peintre Jean-François Millet, J. et L. Lepoittevin, 2005
  • Alfred Sensier, Paul Mantz, Geneviève Lacambre, Guy Deschamps, Régine Deschamps, La Vie et l'œuvre de Jean-François Millet, Éditions des Champs, 2007

Voir aussi

Sources

Liens externes