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==Le peintre des marais==
==Le peintre des marais==
[[Fichier:Voix du donjon N92 2017 01.jpg|thumb|right|160px|Hommage de ''La Voix du donjon''.]]
[[Fichier:Voix du donjon N92 2017 01.jpg|thumb|right|160px|Hommage de ''La Voix du donjon''.]]
Georges Leduc fait ses études au Lycée de Cherbourg puis à la faculté de droit de Caen<ref name=pinel>Michel Pinel, ''Jules Barbey d'Aurevilly : le scandaleux'', 2008. </ref>.
Georges Leduc fait ses études au lycée de Cherbourg puis à la faculté de droit de Caen <ref name=pinel> Michel Pinel, ''Jules Barbey d'Aurevilly : le scandaleux'', 2008. </ref>.


Il entre dans la vie professionnelle comme clerc de notaire à Cherbourg jusqu'en 1929 puis gère un cinéma à Épernay (Marne) et travaille dans une administration à Reims (Marne) <ref name=pinel/>.
Il entre dans la vie professionnelle comme clerc de notaire à Cherbourg, fonction qu'il exerce jusqu'en 1929, puis gère un cinéma à Épernay (Marne) et travaille dans une administration à Reims (Marne) <ref name=pinel/>.


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Nombre de ses dessins traduisent les sombres hantises des dernières années qui ont précédé sa mort <ref name=Dico/>.

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Georges Leduc, né aux Pieux le 27 février 1906 et mort à Bricquebec en août 1968, est un artiste peintre et cinéaste de la Manche.

Le peintre des marais

Hommage de La Voix du donjon.

Georges Leduc fait ses études au lycée de Cherbourg puis à la faculté de droit de Caen [1].

Il entre dans la vie professionnelle comme clerc de notaire à Cherbourg, fonction qu'il exerce jusqu'en 1929, puis gère un cinéma à Épernay (Marne) et travaille dans une administration à Reims (Marne) [1].

Il réside longtemps à Bricquebec après avoir flirté avec le port de Barfleur, dont il aime dessiner les silhouettes des quais [2].

Dans sa demeure de La Roseraie, où il installe son atelier et ouvre une galerie, cet artiste cultive aussi la musique et la poésie [2]. Il y réalise aussi quelques courts-métrages dessinés [2]. Il y illustre encore des ouvrages de Barbey d’Aurevilly, dont Ce qui ne meurt pas [2]. Aux frontières du surréalisme et du symbolisme, ce peintre attachant a une prédilection pour les marais inondés du Cotentin, dont il sait exprimer toute la poésie secrète [2].

Nombre de ses dessins traduisent les sombres hantises des dernières années qui ont précédé sa mort [2].

Ses obsèques ont lieu le 16 août 1968.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Michel Pinel, Jules Barbey d'Aurevilly : le scandaleux, 2008.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1.

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