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'''François Legallais''', né à [[Granville]] en [[1785]], mort en [[1864]], est une personnalité de la [[Manche]].
'''François Legallais''' (''Le Galais pour l'état civil''<ref name=EC1> - Acte de baptême  [http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a0112880857691zKD46/d594ced0fb''(lire en ligne)''].</ref>), {{date naissance|11|10|1785|Granville}} <ref name=EC1></ref> et mort en [[1864]], est une personnalité de la [[Manche]].


==Le fondateur d’Arcachon==
==Le fondateur d’Arcachon==
Capitaine au long cours, François Legallais se distingue en [[1838]] en armant le premier chalutier à vapeur <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier. </ref>. Lors de ces voyages aux Indes, il remarque la beauté et la commodité du bassin d’Arcachon (Gironde) où il relâche parfois <ref name=dico/>. C’est là qu’il fait en [[1811]] la connaissance de sa future femme qui lui apporte en dot plusieurs hectares de pinèdes à Eyrac <ref name=dico/>. François Legallais décide de faire fructifier ce patrimoine en créant un hôtel et une station balnéaire dont la première villa est construite en [[1823]] <ref name=dico/>. Arcachon était alors inconnue.  
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Son promoteur a l’idée de lancer une vaste campagne de publicité. Très vite, Bordelais et Parisiens affluent dans ses pavillons de chasse et dans ses villas <ref name=dico/>. Et les bains de mer d’Eyrac et de la Teste deviennent à la mode.  
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Malheureusement, François Legallais fait faillite en [[1843]]. Il cède son affaire à ses fils qui la relèvent assez rapidement.
Malheureusement, François Legallais fait faillite en [[1843]]. Il cède son affaire à ses fils qui la relèvent assez rapidement.


==Hommages==
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Une rue d'Arcachon porte son nom.
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Dernière version du 23 juillet 2023 à 16:28

François Legallais (Le Galais pour l'état civil[1]), né à Granville le 11 octobre 1785 [1] et mort en 1864, est une personnalité de la Manche.

Le fondateur d’Arcachon

Capitaine au long cours, François Legallais se distingue en 1838 en armant le premier chalutier à vapeur [2]. Lors de ces voyages aux Indes, il remarque la beauté et la commodité du bassin d’Arcachon (Gironde), où il relâche parfois [2]. C’est là qu’il fait en 1811 la connaissance de sa future femme qui lui apporte en dot plusieurs hectares de pinèdes à Eyrac [2]. François Legallais décide de faire fructifier ce patrimoine en créant un hôtel et une station balnéaire, dont la première villa est construite en 1823 [2]. Arcachon était alors inconnue.

Son promoteur a l’idée de lancer une vaste campagne de publicité. Très vite, Bordelais et Parisiens affluent dans ses pavillons de chasse et dans ses villas [2]. Et les bains de mer d’Eyrac et de la Teste deviennent à la mode.

Malheureusement, François Legallais fait faillite en 1843. Il cède son affaire à ses fils qui la relèvent assez rapidement.

Hommage

Une rue d'Arcachon porte son nom.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 - Acte de baptême (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1.