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Forges de Bourberouge

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L'entrée d'une galerie.

Les forges de Bourberouge étaient une installation sidérurgique de la Manche, situées à Bion, en bordure de la forêt de la Lande Pourrie.

Créées en 1794, elles ont cessé leur activité en 1901. Elles étaient la propriété de la Société française des mines de fer, sise à Paris, présidée par un Néerlandais, M. de Poorter, domicilié à Rotterdam.

Histoire

Dessin des corons de Bourberouge,
réalisé par Camille Corot

Les mines, s'étendant sur 1 322 hectares, étaient exploitées dès le 18e siècle par de petites associations de paysans qui fondaient le minerai sur place, « dans des fours d'argile chauffés au charbon de bois », pour le vendre aux forges de Bourberouge [1].

Devenue amodiataire de la mine, la Société française de mines de fer y poursuit les travaux commencés auparavant par Gustave de Failly. Des études permettent d'y repérer un filon d'« une longueur de près de 5 kilomètres », formant « une couche régulière, inclinée à 38 degrés, d'une puissance de 3 mètres environ ». Le tonnage potentiel est évalué, par les géologues, « à 70 millions de tonnes ». « Lorsque la mine sera en pleine exploitation, la production, qui n'est encore que de 15 000 tonnes, pourra atteindre 400 000 tonnes par an » [1].

Le développement du haut-fourneau fut compromis par la difficulté d'acheminement du minerai, le port de Granville, situé à 94 km, n'était pas aménagé pour un trafic de ce type.

En 1835, le haut-fourneau occupe « plus de 200 ouvriers » [2].

Bibliographie

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Louis Bruneau, L'Allemagne en France : enquêtes économiques, Plon-Nourrit et Cie, 1914 [1]
  2. Annuaire du département de la Manche, vol. 7, impr. Élie, 1835

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