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Créées en [[1794]], elles ont cessé leur activité en [[1901]]. Elles étaient la propriété de la Société française des mines de fer, sise à Paris, présidée par un Néerlandais, M. de Poorter, domicilié à Rotterdam. | Créées en [[1794]], pour la fabrication de boulets pendant la [[Révolution française dans la Manche|Révolution]]<ref name = Pornic>François Dornic, « L'Industrie du fer en Basse-Normandie et au Perche. », '' Hors-série des Annales de Normandie. Recueil d'études offert en hommage au doyen Michel de Boüard'' , volume I, 1982. pp. 226. [https://www.persee.fr/doc/annor_0000-0003_1982_hos_1_1_4171#annor_0000-0003_1982_hos_1_1_T2_0214_0000 ''(lire en ligne)'']</ref>, elles ont cessé leur activité en [[1901]]. Elles étaient la propriété de la Société française des mines de fer, sise à Paris, présidée par un Néerlandais, M. de Poorter, domicilié à Rotterdam. | ||
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[[Fichier:Corons-de-Bourberouge-par-Corot.jpg|thumb|Dessin des corons de Bourberouge,<br /> réalisé par [[Camille Corot]]]] | [[Fichier:Corons-de-Bourberouge-par-Corot.jpg|thumb|Dessin des corons de Bourberouge,<br /> réalisé par [[Camille Corot]]]] | ||
Les mines, s'étendant sur 1 322 hectares, | Les mines, s'étendant sur 1 322 hectares, sont exploitées dès le 18{{e}} siècle par de petites associations de paysans qui fondent le minerai sur place, « dans des fours d'argile chauffés au charbon de bois », pour le vendre aux forges de Bourberouge <ref name=Bruneau>Louis Bruneau, ''L'Allemagne en France : enquêtes économiques'', Plon-Nourrit et Cie, 1914 [http://www.normannia.info/cgi-bin/aurweb.exe/normannia/rechpdoc?aut=Bruneau%2C+Louis]</ref>. | ||
En [[1835]], le haut-fourneau occupe « plus de 200 ouvriers » <ref>''Annuaire du département de la Manche'', vol. 7, impr. Élie, 1835 </ref>. | |||
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Version du 28 mai 2018 à 10:29
Les forges de Bourberouge étaient une installation sidérurgique de la Manche, situées à Bion, en bordure de la forêt de la Lande Pourrie.
Créées en 1794, pour la fabrication de boulets pendant la Révolution[1], elles ont cessé leur activité en 1901. Elles étaient la propriété de la Société française des mines de fer, sise à Paris, présidée par un Néerlandais, M. de Poorter, domicilié à Rotterdam.
Histoire
Les mines, s'étendant sur 1 322 hectares, sont exploitées dès le 18e siècle par de petites associations de paysans qui fondent le minerai sur place, « dans des fours d'argile chauffés au charbon de bois », pour le vendre aux forges de Bourberouge [2].
En 1835, le haut-fourneau occupe « plus de 200 ouvriers » [3].
Devenue amodiataire de la mine, la Société française de mines de fer y poursuit les travaux commencés auparavant par Gustave de Failly, son propriétaire à partir de 1844[1]. Des études permettent d'y repérer un filon d'« une longueur de près de 5 kilomètres », formant « une couche régulière, inclinée à 38 degrés, d'une puissance de 3 mètres environ ». Le tonnage potentiel est évalué, par les géologues, « à 70 millions de tonnes ». « Lorsque la mine sera en pleine exploitation, la production, qui n'est encore que de 15 000 tonnes, pourra atteindre 400 000 tonnes par an » [2].
Le développement du haut-fourneau est compromis par la difficulté d'acheminement du minerai, le port de Granville, situé à 94 km, n'était pas aménagé pour un trafic de ce type.
Alors que 70 à 80 ouvriers produisent 800 tonnes de poteries et de moulages en fonte, les forges sont fermées en 1901 et le village abandonné[1].
Bibliographie
- J-B Lefebvre, « Bourberouge », Revue de l'Avranchin, 1910-1911, p.101-124 (lire en ligne)
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 François Dornic, « L'Industrie du fer en Basse-Normandie et au Perche. », Hors-série des Annales de Normandie. Recueil d'études offert en hommage au doyen Michel de Boüard , volume I, 1982. pp. 226. (lire en ligne)
- ↑ 2,0 et 2,1 Louis Bruneau, L'Allemagne en France : enquêtes économiques, Plon-Nourrit et Cie, 1914 [1]
- ↑ Annuaire du département de la Manche, vol. 7, impr. Élie, 1835
Article connexe
- Jean-François Juetz d'Inglemare, propriétaire des forges