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'''Fernand Jacq''', né à [[Granville]] le 12 janvier [[1908]] et fusillé le 15 décembre [[1941]] à Châteaubriant (Loire-Atlantique), docteur en médecine, est un résistant originaire de la [[Manche]].
'''Fernand Jacq''', {{date naissance|12|1|1908|Granville}} et mort à Châteaubriant (Loire-Atlantique) {{date décès|15|12|1941}}, est un résistant originaire de la [[Manche]], docteur en médecine de profession.


==Biographie==
Étudiant à la faculté de médecine de Rennes, il assure des responsabilités à la tête de l'Union Fédérale des Étudiants jusqu'en [[1933]]. En [[1930]], il adhère au Parti Communiste Français. Il participe à sa restructuration après son interdiction en septembre [[1939]].
Étudiant à la faculté de médecine de Rennes, il assure des responsabilités à la tête de l'Union Fédérale des Étudiants jusqu'en [[1933]]. En [[1930]], il adhère au Parti Communiste Français. Il participe à sa restructuration après son interdiction en septembre [[1939]].


Ses études achevées, il s'installe à Huelgoat (Finistère) où il devient conseiller municipal en [[1935]]. Il est déchu de son mandat par le Gouvernement de Vichy.
Ses études achevées, il s'installe à Huelgoat (Finistère) où il devient conseiller municipal en [[1935]]. Il est déchu de son mandat par le gouvernement de Vichy.


En 1941, il adhère au Front National. Il procède à de nombreux recrutements et est l'un des organisateurs des premiers groupes de FTP dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du Service Sanitaire et réussit rapidement à mettre sur pied les éléments d'une organisation qui rend de grands services à la Résistance.
En [[1941]], il adhère au Front National. Il procède à de nombreux recrutements et est l'un des organisateurs des premiers groupes de FTP dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du service sanitaire et réussit rapidement à mettre sur pied les éléments d'une organisation qui rend de grands services à la Résistance.


Il est arrêté le 3 juillet 1941. Il est interné au camp de concentration de Châteaubriant dans lequel il devient l'animateur d'une chorale et d'un cours de langue bretons.
Il est arrêté le [[3 juillet]] 1941. Il est interné au camp de concentration de Châteaubriant (Loire-Atlantique) dans lequel il devient l'animateur d'une chorale et d'un cours de langue bretons.


Le 15 décembre 1941, il est exécuté en compagnie de 8 autres otages dans une clairière du Bois de Blisière près de Châteaubriant. 
Le 15 décembre 1941, il est exécuté en compagnie de huit autres otages dans une clairière du Bois de Blisière, près de Châteaubriant.


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==Articles connexes==
* [[Jacq]]
* [[Résistance dans la Manche]]
 
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès à 33 ans]]
[[Catégorie:Personnalité médicale de la Manche]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

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Fernand Jacq, né à Granville le 12 janvier 1908 et mort à Châteaubriant (Loire-Atlantique) le 15 décembre 1941, est un résistant originaire de la Manche, docteur en médecine de profession.

Biographie

Étudiant à la faculté de médecine de Rennes, il assure des responsabilités à la tête de l'Union Fédérale des Étudiants jusqu'en 1933. En 1930, il adhère au Parti Communiste Français. Il participe à sa restructuration après son interdiction en septembre 1939.

Ses études achevées, il s'installe à Huelgoat (Finistère) où il devient conseiller municipal en 1935. Il est déchu de son mandat par le gouvernement de Vichy.

En 1941, il adhère au Front National. Il procède à de nombreux recrutements et est l'un des organisateurs des premiers groupes de FTP dans le Finistère. En juin de la même année, il est désigné comme responsable départemental du service sanitaire et réussit rapidement à mettre sur pied les éléments d'une organisation qui rend de grands services à la Résistance.

Il est arrêté le 3 juillet 1941. Il est interné au camp de concentration de Châteaubriant (Loire-Atlantique) dans lequel il devient l'animateur d'une chorale et d'un cours de langue bretons.

Le 15 décembre 1941, il est exécuté en compagnie de huit autres otages dans une clairière du Bois de Blisière, près de Châteaubriant.

Articles connexes