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Il est titulaire d'un DES de droit public, inspecteur du Trésor et vice-président de l'Université de Caen.
Il est titulaire d'un DES de droit public, inspecteur du Trésor et vice-président de l'Université de Caen.


Il devient journaliste peu après avoir épousé l'une des filles de [[Marc Giustiniani]], patron de ''[[La Presse de la Manche]]''. Il ne tarde pas à se voir confier des responsabilités au sein de la rédaction, puis de la direction. À la mort de Marc Giustiniani, c'est à lui que Jeannette Biard, femme de Marc Giustiniani, et petite-fille de [[Jean-Baptiste Biard]], fondateur du journal, confie la direction générale du quotidien et la direction de la rédaction.
Il devient journaliste peu après avoir épousé l'une des filles de [[Marc Giustiniani]], patron de ''[[La Presse de la Manche]]''. Il ne tarde pas à se voir confier des responsabilités au sein de la rédaction, puis de la direction. À la mort de Marc Giustiniani, c'est à lui que [[Jeannette Biard]], femme de Marc Giustiniani, et petite-fille de [[Jean-Baptiste Biard]], fondateur du journal, confie la direction générale du quotidien et la direction de la rédaction.


Il préside de [[1981]] à [[1990]] le Comité technique intersyndical de la presse (CTIR).
Il préside de [[1981]] à [[1990]] le Comité technique intersyndical de la presse (CTIR).


En février [[1986]] <ref> «Trois cargos de munitions ont quitté le port pour Bander-Abbas - Le rapprochement franco-iranien passe-t-il par Cherbourg ? », ''La Presse de la Manche'', 28 février 1986. </ref>, il révèle, avec Jean-Pierre Beuve, « l'affaire Luchaire », un frafic d'armes avec l'Iran <ref>Florence Amalou, ''Le Monde'', 11 août 1998. </ref>, ce qui lui vaut le prix de la Fondation Mumm en [[1987]].
En février [[1986]], il révèle, avec Jean-Pierre Beuve, « l'affaire Luchaire », un frafic d'armes avec l'Iran <ref> « Trois cargos de munitions ont quitté le port pour Bander-Abbas - Le rapprochement franco-iranien passe-t-il par Cherbourg ? », ''La Presse de la Manche'', 28 février 1986 ; Florence Amalou, ''Le Monde'', 11 août 1998. </ref>, ce qui lui vaut le prix de la Fondation Mumm en [[1987]].


Lorsque les actionnaires décident de vendre leur journal, Daniel Jubert se range aux côtés du groupe Havas, l'un des trois candidats avec ''[[Ouest-France]]'' et Hersant. Ouest-France (le concurrent direct du journal) ayant offert le prix le plus élevé, il quitte le journal et rejoint le groupe Hersant avec le titre de directeur général adjoint <ref>''La Correspondance de la presse'', n° 10284, 12 février 1990. </ref>.
Lorsque les actionnaires de ''La Presse de la Manche'' décident de vendre leur journal, Daniel Jubert se range aux côtés du groupe Havas, l'un des trois candidats avec ''[[Ouest-France]]'' et Hersant. ''Ouest-France'' (le concurrent direct du journal) ayant offert le prix le plus élevé, il quitte le quotidien et rejoint le groupe Hersant avec le titre de directeur général adjoint <ref>''La Correspondance de la presse'', n° 10 284, 12 février 1990. </ref>.


Il crée, pour le compte d'Hersant, un groupe de 10 quotidiens régionaux et d'un quotidien national en Pologne. Ce groupe, Polskapresse, qu'il préside, sera vendu en [[1995]] au groupe allemand Passau Neue Presse.
Il crée, pour le compte d'Hersant, un groupe de dix quotidiens régionaux et d'un quotidien national en Pologne. Ce groupe, Polskapresse, qu'il préside, sera vendu en [[1995]] au groupe allemand Passau Neue Presse.


Il est directeur du secteur communication et média chez le chasseur de têtes Boyden Global Executive Search en [[1996]] quand il se porte candidat à la présidence de l'Agence France Presse (AFP) <ref>Olivier Costemalle, ''Libération'', 3 février 1996. </ref>. Il n'est pas retenu.
Il est directeur du secteur communication et média chez le chasseur de têtes Boyden Global Executive Search en [[1996]] quand il se porte candidat à la présidence de l'Agence France Presse (AFP) <ref>Olivier Costemalle, ''Libération'', 3 février 1996. </ref>. Il n'est pas retenu.


Il se spécialise dans les magazines de programmes de télévision. Il lance en décembre [[1999]] l'hebdomadaire ''Télé Leader'', vendu aux caisses des supermarchés Leader Price et Franprix <ref>''Caractère'', n° 585, mars 2003. </ref>, mis en liquidation judiciaire en avril 2006 <ref>''Loisirs jeunesse'', n° 278, 25 mai 2006. </ref>, puis le 5 avril [[2004]] ''15 jours de télé'' dont les aventures se termineront également par une liquidation judiciaire en mars [[2006]]. En juin [[2004]], il lance l'hebdomadaire ''TV U'', « le magazine télé le moins cher de France », vendu dans les supermarchés U (0,30 €). Télé Leader a été repris par GS Presse et est édité actuellement sous le titre de TV Recettes.
Il se spécialise dans les magazines de programmes de télévision. Il lance en décembre [[1999]] l'hebdomadaire ''Télé Leader'', vendu aux caisses des supermarchés Leader Price et Franprix <ref>''Caractère'', n° 585, mars 2003. </ref>, mis en liquidation judiciaire en avril 2006 <ref>''Loisirs jeunesse'', n° 278, 25 mai 2006. </ref>, puis le 5 avril [[2004]] ''15 jours de télé'' dont les aventures se termineront également par une liquidation judiciaire en mars [[2006]]. En juin [[2004]], il lance l'hebdomadaire ''TV U'', « le magazine télé le moins cher de France », vendu dans les supermarchés U (0,30 €). ''Télé Leader'' a été repris par GS Presse et est édité actuellement sous le titre de ''TV Recettes''.


Il est candidat aux élections législatives de juin [[2007]] dans la 1{{exp|re}} circonscription du Nord (Lille sud-ouest), sous les couleurs du Parti social libéral européen (PSLE). Il se classe 10{{e}} sur 11 au premier tour, ne recueillant que 228 voix (0,75%). Il est élu en [[2010]] membre du bureau politique du Nouveau Centre.
Il est candidat aux élections législatives de juin [[2007]] dans la 1{{exp|re}} circonscription du Nord (Lille sud-ouest), sous les couleurs du Parti social libéral européen (PSLE). Il se classe 10{{e}} sur 11 au premier tour, ne recueillant que 228 voix (0,75%). Il est élu en [[2010]] membre du bureau politique du Nouveau Centre. En [[2012]], il annonce qu'il serait candidat aux [[Élections législatives de 2012 dans la Manche|élections législatives]] dans [[Première circonscription de la Manche]], avant d'y renoncer.


Il est président de Presse Assistance Conseil, société qui conseille des groupes de presse français et étrangers. Il crée en 2010 le Club des Cantonniers qui organise à Louviers des dîner-débats sur l'économie.
Il est président de Presse Assistance Conseil, société qui conseille des groupes de presse français et étrangers. Il crée en 2010 le Club des Cantonniers qui organise à Louviers (Eure) des dîner-débats sur l'économie.


Il est Chevalier des palmes académiques et du mérite agricole.
Il est élu membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] le 1{{er}} avril [[1981]].


Il est élu membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]] le 1{{er}} avril [[1981]].
==Distinctions==
Il est chevalier des palmes académiques et du mérite agricole.


==Notes==
==Notes et références==
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Version du 22 mai 2012 à 13:02

Daniel Jubert, né le 24 novembre 1947, est un patron de presse et un journaliste lié au département de la Manche.

Il est titulaire d'un DES de droit public, inspecteur du Trésor et vice-président de l'Université de Caen.

Il devient journaliste peu après avoir épousé l'une des filles de Marc Giustiniani, patron de La Presse de la Manche. Il ne tarde pas à se voir confier des responsabilités au sein de la rédaction, puis de la direction. À la mort de Marc Giustiniani, c'est à lui que Jeannette Biard, femme de Marc Giustiniani, et petite-fille de Jean-Baptiste Biard, fondateur du journal, confie la direction générale du quotidien et la direction de la rédaction.

Il préside de 1981 à 1990 le Comité technique intersyndical de la presse (CTIR).

En février 1986, il révèle, avec Jean-Pierre Beuve, « l'affaire Luchaire », un frafic d'armes avec l'Iran [1], ce qui lui vaut le prix de la Fondation Mumm en 1987.

Lorsque les actionnaires de La Presse de la Manche décident de vendre leur journal, Daniel Jubert se range aux côtés du groupe Havas, l'un des trois candidats avec Ouest-France et Hersant. Ouest-France (le concurrent direct du journal) ayant offert le prix le plus élevé, il quitte le quotidien et rejoint le groupe Hersant avec le titre de directeur général adjoint [2].

Il crée, pour le compte d'Hersant, un groupe de dix quotidiens régionaux et d'un quotidien national en Pologne. Ce groupe, Polskapresse, qu'il préside, sera vendu en 1995 au groupe allemand Passau Neue Presse.

Il est directeur du secteur communication et média chez le chasseur de têtes Boyden Global Executive Search en 1996 quand il se porte candidat à la présidence de l'Agence France Presse (AFP) [3]. Il n'est pas retenu.

Il se spécialise dans les magazines de programmes de télévision. Il lance en décembre 1999 l'hebdomadaire Télé Leader, vendu aux caisses des supermarchés Leader Price et Franprix [4], mis en liquidation judiciaire en avril 2006 [5], puis le 5 avril 2004 15 jours de télé dont les aventures se termineront également par une liquidation judiciaire en mars 2006. En juin 2004, il lance l'hebdomadaire TV U, « le magazine télé le moins cher de France », vendu dans les supermarchés U (0,30 €). Télé Leader a été repris par GS Presse et est édité actuellement sous le titre de TV Recettes.

Il est candidat aux élections législatives de juin 2007 dans la 1re circonscription du Nord (Lille sud-ouest), sous les couleurs du Parti social libéral européen (PSLE). Il se classe 10e sur 11 au premier tour, ne recueillant que 228 voix (0,75%). Il est élu en 2010 membre du bureau politique du Nouveau Centre. En 2012, il annonce qu'il serait candidat aux élections législatives dans Première circonscription de la Manche, avant d'y renoncer.

Il est président de Presse Assistance Conseil, société qui conseille des groupes de presse français et étrangers. Il crée en 2010 le Club des Cantonniers qui organise à Louviers (Eure) des dîner-débats sur l'économie.

Il est élu membre de la Société nationale académique de Cherbourg le 1er avril 1981.

Distinctions

Il est chevalier des palmes académiques et du mérite agricole.

Notes et références

  1. « Trois cargos de munitions ont quitté le port pour Bander-Abbas - Le rapprochement franco-iranien passe-t-il par Cherbourg ? », La Presse de la Manche, 28 février 1986 ; Florence Amalou, Le Monde, 11 août 1998.
  2. La Correspondance de la presse, n° 10 284, 12 février 1990.
  3. Olivier Costemalle, Libération, 3 février 1996.
  4. Caractère, n° 585, mars 2003.
  5. Loisirs jeunesse, n° 278, 25 mai 2006.