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On trouve la trace de la cathédrale dans les textes pour la première fois en [[1025]] <ref name=DNM>David Nicolas-Méry, ''Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel'', éd. Orep, 2011. </ref>. L'[[Liste des évêques d'Avranches|évêque Maugis]] semble être à l'origine de sa construction.
On trouve la trace de la cathédrale dans les textes pour la première fois en [[1025]] <ref name=DNM>David Nicolas-Méry, ''Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel'', éd. Orep, 2011. </ref>. L'[[Liste des évêques d'Avranches|évêque Maugis]] semble être à l'origine de sa construction.


Les travaux s'échelonnent sur près d'un siècle.
Les travaux s'échelonnent sur près d'un siècle, avec possiblement deux campagnes de construction.


Le [[17 septembre]] [[1121]], la cathédrale est consacrée, en présence du roi [[Henri Ier Beauclerc|Henri Ier d'Angleterre]].
Le [[17 septembre]] [[1121]], la cathédrale est consacrée sus l'épiscopat de Turgis, en présence du roi [[Henri Ier Beauclerc|Henri Ier d'Angleterre]].


Un épisode de la [[Guerre de Cent Ans dans la Manche|Guerre de Cent Ans]] met l'édifice à mal.
Un épisode de la [[Guerre de Cent Ans dans la Manche|Guerre de Cent Ans]] met l'édifice à mal.

Version du 9 novembre 2014 à 00:41

La cathédrale dans son environnement.
Les ruines.
Vue latérale.
La cathédrale et l'évêché.

La cathédrale Saint-André est un ancien édifice catholique de la Manche, situé à Avranches.

Elle est détruite aux 18e et 19e siècles. Elle est surnommée « la belle Andrine », nom donné à une rue de la cité.

Histoire

On trouve la trace de la cathédrale dans les textes pour la première fois en 1025 [1]. L'évêque Maugis semble être à l'origine de sa construction.

Les travaux s'échelonnent sur près d'un siècle, avec possiblement deux campagnes de construction.

Le 17 septembre 1121, la cathédrale est consacrée sus l'épiscopat de Turgis, en présence du roi Henri Ier d'Angleterre.

Un épisode de la Guerre de Cent Ans met l'édifice à mal.

Rabaissée au rang de simple église paroissiale par la Révolution, la cathédrale est gravement endommagée le 10 avril 1794 par un écroulement d'une partie des voûtes et du chœur, dû à la malencontreuse suppression du jubé en pierre qui servait de soutènement.

En 1802, le conseil municipal décide d'abattre les derniers murs de la nef et la tour horloge, dont l'état délabré menace la sécurité publique. Il ne reste plus alors que les deux tours en façade, qui seront détruites en 1812. Un des derniers piliers subit le même sort en 1835.

Aujourd'hui

Le square Thomas-Becket est aménagé à l'emplacement de l'ancienne cathédrale. Il ne reste rien de l'ancienne cathédrale.

Le 10 juin 2002, les 400 élèves de l'école Pierre-Mendès-France forment une chaîne en se tenant par la main pour marquer le périmètre de la cathédrale disparue [1].

Bibliographie

  • Daniel Levalet, « La cathédrale Saint-André et les origines chrétiennes d'Avranches », Archéologie médiévale, volume 12, 1982, p. 107-153 (Lire en ligne)
  • François Saint-James et David Nicolas-Méry, « Quelques observations sur la cathédrale Saint-André d'Avranches », Revue de l'Avranchin et du pays de Granville, tome 90, n° 434, mars 2013

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont-Saint-Michel, éd. Orep, 2011.

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