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==Le planteur de rhododendrons==
==Le planteur de rhododendrons==


Fils de pêcheur, pris sous son aile très jeune par [[Louis Bonami Dubuisson]]<ref name=lebreton>Théodore Éloi Lebreton, ''Biographie normande'', Le Brument, 1857.</ref>, Arsène Bataille appartient à la lignée des grands conservateurs scientifiques du [[Jardin des plantes d'Avranches]], créé en [[1795]] par le professeur Perrin et auquel succéda en [[1799]] le médecin-botaniste Lechevalier ([[1772]]-[[1829]]), originaire de [[Servon]], qui se rendit célèbre par ses expériences à l’opium sur les animaux<ref name=hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, [[Éditions Eurocibles]], [[Marigny]], ISBN:291454190.</ref>.
Fils de pêcheur, pris sous son aile très jeune par [[Louis Bonami Dubuisson]]<ref name=lebreton>Théodore Éloi Lebreton, ''Biographie normande'', Le Brument, 1857.</ref>, Arsène Bataille appartient à la lignée des grands conservateurs scientifiques du [[Jardin des plantes d'Avranches]], créé en [[1795]] par le professeur Perrin et auquel succéda en [[1799]] le médecin-botaniste [[Jean-Pierre Le Chevallier]] ([[1772]]-[[1829]]), originaire de [[Servon]], qui se rendit célèbre par ses expériences à l’opium sur les animaux<ref name=hamel>Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, [[Éditions Eurocibles]], [[Marigny]], ISBN:291454190.</ref>.


Succédant à son maître en [[1830]]<ref name=lebreton/>, Arsène Bataille est le dernier de ces savants jardiniers plus intéressés par la botanique que par l’agencement paysager. Il mène des recherches et publie dans le bulletin de la Société d'horticulture de Caen un traité sur la culture des pélargoniums dont il constitua une fabuleuse collection<ref name=hamel/>.
Succédant à son maître en [[1830]]<ref name=lebreton/>, Arsène Bataille est le dernier de ces savants jardiniers plus intéressés par la botanique que par l’agencement paysager. Il mène des recherches et publie dans le bulletin de la Société d'horticulture de Caen un traité sur la culture des pélargoniums dont il constitua une fabuleuse collection<ref name=hamel/>.
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* ''Journal d'Avranches'', 7 novembre 1847
* '' [[Journal d'Avranches]]'', 7 novembre 1847
* Notice, ''Annuaire du département de la Manche'', 1848
* Notice, ''Annuaire du département de la Manche'', 1848
   
   

Version du 18 juin 2018 à 13:34

Arsène Bataille, né à Vains le 10 juin 1803 et mort à Vichy le 6 octobre 1847, est une personnalité scientifique de la Manche, botaniste et conservateur du Jardin des plantes d'Avranches.  

Le planteur de rhododendrons

Fils de pêcheur, pris sous son aile très jeune par Louis Bonami Dubuisson[1], Arsène Bataille appartient à la lignée des grands conservateurs scientifiques du Jardin des plantes d'Avranches, créé en 1795 par le professeur Perrin et auquel succéda en 1799 le médecin-botaniste Jean-Pierre Le Chevallier (1772-1829), originaire de Servon, qui se rendit célèbre par ses expériences à l’opium sur les animaux[2].

Succédant à son maître en 1830[1], Arsène Bataille est le dernier de ces savants jardiniers plus intéressés par la botanique que par l’agencement paysager. Il mène des recherches et publie dans le bulletin de la Société d'horticulture de Caen un traité sur la culture des pélargoniums dont il constitua une fabuleuse collection[2].

Il étudie aussi les plantes cryptogames[2].

Il nous a encore laissé des mémoires sur le pommier du Japon[2] et sur la taille du poirier en pyramides et en espalier, imprimé dans le Journal d'Avranches, ainsi qu'une note détaillée sur les semis d'Hortensias[1]. Arsène Bataille fut enfin le premier à planter chez nous des rhododendrons importés de Java[2].

Selon Chancé, « ce jeune et savant botaniste s'occupa de l'étude générale de l'horticulture, mais fit de la botanique son étude de prédilection. Toutefois, les connaissances qu'il acquit dans l'une et dans l'autre de ces parties de la science, ne profitèrent pas à lui seul; il se fit toujours un devoir de communiquer ce qu'il savait aux nombreuses sociétés savantes qui l'avaient appelé dans leur sein. »

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Théodore Éloi Lebreton, Biographie normande, Le Brument, 1857.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Éditions Eurocibles, Marigny, ISBN:291454190.

Bibliographie

Voir aussi