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'''André Fauvel''', né à [[Valognes]] en [[1902]] et décédé en [[1983]], est une personnalité religieuse catholique de la [[Manche]].  
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==Un « éveilleur d’âmes »==
 
== Un « éveilleur d’âmes » ==
André Fauvel passe toute son enfance dans l’[[Hôtel de Grandval-Caligny|hôtel Grandval]], l’ancienne demeure de [[Jules Barbey d’Aurevilly|Barbey d’Aurevilly]].  
André Fauvel passe toute son enfance dans l’[[Hôtel de Grandval-Caligny|hôtel Grandval]], l’ancienne demeure de [[Jules Barbey d’Aurevilly|Barbey d’Aurevilly]].  


Au terme de ses études secondaires à l’Institut Saint-Paul de [[Cherbourg]], il entre au séminaire et est ordonné prêtre en [[1925]].  
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Au terme de ses études secondaires à l’[[Institut Saint-Paul]] de [[Cherbourg]], il obtient le premier prix au concours général de l'Institut catholique de Paris et le prix d'honneur des anciens élèves. Il préside depuis la troisième le cercle Saint-Jean, affilié à l'Association catholique de la Jeunesse française. Il entre au séminaire de Coutances et est ordonné prêtre le [[29 juin]] [[1925]].
 
Il commence son ministère comme professeur intérimaire de philosophie à l’[[Institut Saint-Lô|Institut libre]] d’Agneaux en [[1926]] avant d’être nommé vicaire de la [[basilique Sainte-Trinité (Cherbourg-Octeville)|basilique Sainte-Trinité]] à Cherbourg. En [[1930]], il se voit confier la sous-direction des œuvres diocésaines, chargé de la jeunesse féminine, puis l’aumônerie de la paroisse universitaire au sein de laquelle il acquiert rapidement une réputation « d’éveilleur d’âmes ».
 
En [[1939]], il s’engage comme aumônier militaire avec la 5{{e}} division d'infanterie motorisée. À la suite des événements de juin [[1940]], il obtient une citation à l'ordre du corps d'armée récompensant « son courage, son dévouement, sa charité, sa foi ardente », qu'il a notamment montrés le [[14 mai]] 1940 au cours de violents bombardements à Lesse (Moselle). Il reprend ensuite son ministère auprès de la jeunesse rurale chrétienne. Il brave alors les autorités allemandes, qui l’ont sommé de leur livrer les noms des responsables de la JAC dont il assure la diffusion clandestine du bulletin en zone occupée.
En juin [[1944]], il contribue à l'organisation du service religieux à l'[[centre hospitalier de Coutances|hôpital]] et parmi la population repliée à [[Coutainville]].
Après la victoire des Alliés, André Fauvel obtient la charge de trois paroisses particulièrement sinistrées situées à une vingtaine de kilomètres de Coutances.
 
Le [[3 juillet]] [[1947]], l’abbé Fauvel est consacré évêque dans la [[cathédrale de Coutances]] et nommé au siège épiscopal de Quimper-et-Léon.  


Il commence son ministère comme professeur de philosophie à l’[[Institut Saint-Lô|Institut libre]] d’Agneaux avant d’être nommé vicaire à Cherbourg. En [[1930]], il se voit confier la direction des œuvres diocésaines, chargé de la jeunesse féminine, puis l’aumônerie de la paroisse universitaire au sein de laquelle il acquit rapidement une réputation « ''d’éveilleur d’âmes'' ».
Monseigneur André Fauvel est inhumé en 1983 à Ker Maria, près de Vannes (Morbihan), il s’était retiré.


En [[1939]], il s’engage comme aumônier militaire. Il reprend ensuite son ministère auprès de la jeunesse rurale chrétienne. Il brave alors les autorités allemandes qui l’ont sommé de leur livrer les noms des responsables de la JAC dont il assure la diffusion clandestine du bulletin en zone occupée.  
Il est le grand-oncle de [[Maud Fauvel]].


En [[1947]], l’abbé Fauvel fut consacré évêque dans la [[cathédrale de Coutances]] et nommé au siège épiscopal de Quimper et Léon.
{{Notes et références}}


Monseigneur André Fauvel est fut inhumé en 1983 à Ker Maria, près de Vannes (Morbihan) où il s’était retiré.
== Source ==
René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, ISBN 2914541147.


==Source==
== Articles connexes ==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 14-7
* [[André Fauvel]]
* [[Fauvel]]


==Plus d’infos ==
{{CLEDETRI:Fauvel, Andre}}
[http://www.normandiffusion.com/ Éditions Eurocibles, Marigny]


{{DEFAULTSORT:Fauvel, André 1902}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Personnalité religieuse de la Manche]]
[[Catégorie:Décès à 80 ans]]
[[Catégorie:Personnalité catholique de la Manche]]

Dernière version du 30 juillet 2023 à 12:12

Mgr André Fauvel avant son sacre.

André Pierre François Fauvel, né à Valognes le 14 avril 1902 [1] et mort à Locminé (Morbihan) le 22 janvier 1983 [2], est une personnalité catholique de la Manche.

Un « éveilleur d’âmes »

André Fauvel passe toute son enfance dans l’hôtel Grandval, l’ancienne demeure de Barbey d’Aurevilly.

Son père, avoué, est originaire de Saint-Sauveur-le-Vicomte et sa mère, de Montfarville.

Au terme de ses études secondaires à l’Institut Saint-Paul de Cherbourg, il obtient le premier prix au concours général de l'Institut catholique de Paris et le prix d'honneur des anciens élèves. Il préside depuis la troisième le cercle Saint-Jean, affilié à l'Association catholique de la Jeunesse française. Il entre au séminaire de Coutances et est ordonné prêtre le 29 juin 1925.

Il commence son ministère comme professeur intérimaire de philosophie à l’Institut libre d’Agneaux en 1926 avant d’être nommé vicaire de la basilique Sainte-Trinité à Cherbourg. En 1930, il se voit confier la sous-direction des œuvres diocésaines, chargé de la jeunesse féminine, puis l’aumônerie de la paroisse universitaire au sein de laquelle il acquiert rapidement une réputation « d’éveilleur d’âmes ».

En 1939, il s’engage comme aumônier militaire avec la 5e division d'infanterie motorisée. À la suite des événements de juin 1940, il obtient une citation à l'ordre du corps d'armée récompensant « son courage, son dévouement, sa charité, sa foi ardente », qu'il a notamment montrés le 14 mai 1940 au cours de violents bombardements à Lesse (Moselle). Il reprend ensuite son ministère auprès de la jeunesse rurale chrétienne. Il brave alors les autorités allemandes, qui l’ont sommé de leur livrer les noms des responsables de la JAC dont il assure la diffusion clandestine du bulletin en zone occupée. En juin 1944, il contribue à l'organisation du service religieux à l'hôpital et parmi la population repliée à Coutainville. Après la victoire des Alliés, André Fauvel obtient la charge de trois paroisses particulièrement sinistrées situées à une vingtaine de kilomètres de Coutances.

Le 3 juillet 1947, l’abbé Fauvel est consacré évêque dans la cathédrale de Coutances et nommé au siège épiscopal de Quimper-et-Léon.

Monseigneur André Fauvel est inhumé en 1983 à Ker Maria, près de Vannes (Morbihan), où il s’était retiré.

Il est le grand-oncle de Maud Fauvel.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1983.
  2. « Acte de décès n° 4 - État-civil de Locminé - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1983.

Source

René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, éd. Eurocibles, Marigny, ISBN 2914541147.

Articles connexes