« Église Saint-Hilaire (Brucheville) » : différence entre les versions
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Une porte étroite donne accès à l'édifice. Nous pouvons admirer à droite un bas-relief qui représente sous une arcature | Une porte étroite donne accès à l'édifice. Nous pouvons admirer à droite un bas-relief qui représente sous une arcature, Saint-Hilaire bénissant de sa main droite et terrassant de l'autre, avec sa crosse, un serpent qui s'enroule à ses pieds. Allusion à son miracle réalisé lors de son exil sur l'île de Garibalia infestée de serpents, qu'il débarrassa des reptiles en plantant son bâton. <ref>''Vikland, La revue du Cotentin'', n° 29 mai-juin-juillet 2019</ref> | ||
La souche carrée du clocher est nue mais le niveau supérieur est percé de deux larges baies jumelées. La travée romane centrale qui supporte le clocher-tour (12{{e}}), dans l'église, se compose de piles romanes au décor varié, géométrique, animalier, végétal et d'une croisée d'ogives. | La souche carrée du clocher est nue mais le niveau supérieur est percé de deux larges baies jumelées. La travée romane centrale qui supporte le clocher-tour (12{{e}}), dans l'église, se compose de piles romanes au décor varié, géométrique, animalier, végétal et d'une croisée d'ogives. | ||
Version du 15 décembre 2019 à 18:00
L'église Saint-Hilaire de Brucheville est un édifice catholique de la Manche.
D'origine romane, l'église possède surtout l'un des plus beaux clochers romans de la Manche daté du troisième quart du 12e siècle.
Elle est dédiée à Saint Hilaire, originaire d'Aquitaine, évêque de Poitiers au IVe siècle, mort en 367.
Elle est construite en majeure partie en moellon de calcaire[1].
Le chœur à deux travées gothiques est reconstruit au 14e siècle et la nef, elle aussi d'inspiration gothique bien qu'elle ne saute pas yeux, au 18e-19e siècle[1].
Une porte étroite donne accès à l'édifice. Nous pouvons admirer à droite un bas-relief qui représente sous une arcature, Saint-Hilaire bénissant de sa main droite et terrassant de l'autre, avec sa crosse, un serpent qui s'enroule à ses pieds. Allusion à son miracle réalisé lors de son exil sur l'île de Garibalia infestée de serpents, qu'il débarrassa des reptiles en plantant son bâton. [2]
La souche carrée du clocher est nue mais le niveau supérieur est percé de deux larges baies jumelées. La travée romane centrale qui supporte le clocher-tour (12e), dans l'église, se compose de piles romanes au décor varié, géométrique, animalier, végétal et d'une croisée d'ogives.
Le portail date du 13e siècle.
Le 15 juin 1954, la partie médiane constituant le clocher de l'église est classée au titre des monuments historiques et le reste de l'église est inscrit[3].
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 La Presse de la Manche, 24 mai 2007.
- ↑ Vikland, La revue du Cotentin, n° 29 mai-juin-juillet 2019
- ↑ « Notice n°PA00110349 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
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