« Édouard VII à Cherbourg (1903) » : différence entre les versions
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Le quotidien londonien ''Daily Telegraph'' salue le voyage d'Édouard VII en France comme une grande réussite : « Il a marqué la fin de l'anglophobie sous la forme violente qu'elle affectait jusqu'ici et, de ce fait, le roi a rendu le plus signalé service qu'un souverain anglais ait jamais pu rendre à notre époque à la politique impériale » <ref name=LOE2/>. | Le quotidien londonien ''Daily Telegraph'' salue le voyage d'Édouard VII en France comme une grande réussite : « Il a marqué la fin de l'anglophobie sous la forme violente qu'elle affectait jusqu'ici et, de ce fait, le roi a rendu le plus signalé service qu'un souverain anglais ait jamais pu rendre à notre époque à la politique impériale » <ref name=LOE2/>. | ||
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Édouard VII à Cherbourg
Le roi d'Angleterre Édouard VII arrive à Cherbourg le lundi 4 mai 1903 [1][2].
Il achève dans le port normand un voyage officiel en France commencé le 1er mai à Paris, au cours duquel il a notamment rencontré le président de la République Émile Loubet [1].
Son train arrive en gare de Cherbourg à 18 h [1]. Il est accueilli par le maire Charles Renault, le préfet maritime Charles Touchard, le préfet de la Manche Aimé Lem et le commandant du 10e corps d'armée [1].
Une escadre française mouille en rade en l'honneur du souverain britannique sous grand pavois. Il y a là deux cuirassés, deux croiseurs-cuirassés, quatre torpilleurs de haute mer, ainsi que les cuirassés Henri IV et Kléber et plusieurs torpilleurs sortis du port militaire [1]. De son côté, le yacht royal Victoria and Albert est entouré des croiseurs anglais Brake, Sutley, Venus et Minerva [1], arrivés dès 11 h [3].
La ville est « brillamment illuminée » en l'honneur du souverain [1]. Les édifices communaux et les maisons particulières sont pavoisés [3].
Édouard VII passe la nuit à bord de son yacht, qui lève l'ancre le lendemain matin, à 8 h 25 [4], salué par des salves de vingt-et-un coups de canon tirés par les navires français [4][1]. Le Sutley répond en saluant la terre de 101 coups de canons [4]. Le Victoria and Albert et son escorte arrivent à Spithead à 12 h 30 [4].
Le quotidien londonien Daily Telegraph salue le voyage d'Édouard VII en France comme une grande réussite : « Il a marqué la fin de l'anglophobie sous la forme violente qu'elle affectait jusqu'ici et, de ce fait, le roi a rendu le plus signalé service qu'un souverain anglais ait jamais pu rendre à notre époque à la politique impériale » [4].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 « Le roi d'Angleterre à Paris », L'Éclaireur du Finistère, n° 29, 9 mai 1903.
- ↑ « Le roi d'Angleterre en France : le départ de Cherbourg », Le Petit Journal, n° 652, 17 mai 1903.
- ↑ 3,0 et 3,1 « Cherbourg : arrivée de l'escadre anglaise », L'Ouest-Éclair, 5 mai 1903.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 « Edouard VII en France », L'Ouest-Éclair, 6 mai 1903.