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'''Édouard Guillaud''', né à Paris le 10 juillet [[1953]], est une personnalité militaire liée au département de la [[Manche]].
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Nommé contre-amiral en [[2002]], il devient adjoint « Marine » au chef de l'état-major particulier du président de la République, poste qu'il exerce jusqu'en [[2004]]. Il est nommé alors [[Liste des préfets maritimes de Cherbourg|préfet de la 1{{exp|re}} région maritime]], en poste à [[Cherbourg-Octeville]].
Nommé contre-amiral en [[2002]], il devient adjoint « Marine » au chef de l'état-major particulier du président de la République, poste qu'il exerce jusqu'en [[2004]]. Il est nommé alors [[Liste des préfets maritimes de Cherbourg|préfet de la 1{{exp|re}} région maritime]], en poste à [[Cherbourg-Octeville]].


En octobre [[2006]], il est nommé chef d'état-major particulier du président de la République, Nicolas Sarkozy. Vice-amiral d'escadre, il est promu amiral en [[2007]] après avoir été .
En octobre [[2006]], il est nommé chef d'état-major particulier du président de la République, Nicolas Sarkozy. Vice-amiral d'escadre, il est promu amiral en [[2007]].


Le 27 janvier [[2010]], il est nommé en Conseil des ministres chef d'état-major des armées, à partir du 25 février <ref>''AFP'', 27 janvier 2010, 12 h 49. </ref>.
Le 27 janvier [[2010]], il est nommé en Conseil des ministres chef d'état-major des armées, à partir du 25 février <ref>''AFP'', 27 janvier 2010, 12 h 49. </ref>.
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Il est membre correspondant de la [[Société nationale académique de Cherbourg]].
Il est membre correspondant de la [[Société nationale académique de Cherbourg]].


==Distinctions==
Il est commandeur de la Légion d'honneur, et officier de l'ordre national du Mérite et du Mérite maritime<ref name=ww/>.
Il est commandeur de la Légion d'honneur, et officier de l'ordre national du Mérite et du Mérite maritime<ref name=ww/>.


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[[Catégorie:Personnalité militaire de la Manche]]
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[[Catégorie:Préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord]]
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[[Catégorie:Marin de la Manche]]

Version du 15 mars 2012 à 12:44

Édouard Guillaud.

Édouard Guillaud, né à Paris le 10 juillet 1953, est une personnalité militaire liée au département de la Manche.

Biographie

Fils de Jean-Louis Guillaud, ancien président de TF1 de 1978 à 1981 et de l'AFP, Édouard Guillaud entre à l'École navale. Il sort diplômé de l'École supérieure de guerre navale et du cours supérieur interarmées, breveté atomicien.

Enseigne de vaisseau en 1975, il est officier sur le patrouilleur La Paimpolaise entre 1976 et 1978, puis sur les sous-marins L'Indomptable et Le Redoutable jusqu'en 1979[1].

Lieutenant de vaisseau (1980), capitaine de corvette (1985), capitaine de frégate (1989), capitaine de vaisseau (1996), commandant en second (1997-99), il commande plusieurs navires de la Marine nationale, notamment le dragueur de mines Lobelia (1979-1980), le bâtiment de transport léger Dumont d'Urville (1987-1988), l'aviso-escorteur Enseigne de vaisseau Henry (1992-1993) et le porte-avions Charles de Gaulle (1999-2000)[1].

Nommé contre-amiral en 2002, il devient adjoint « Marine » au chef de l'état-major particulier du président de la République, poste qu'il exerce jusqu'en 2004. Il est nommé alors préfet de la 1re région maritime, en poste à Cherbourg-Octeville.

En octobre 2006, il est nommé chef d'état-major particulier du président de la République, Nicolas Sarkozy. Vice-amiral d'escadre, il est promu amiral en 2007.

Le 27 janvier 2010, il est nommé en Conseil des ministres chef d'état-major des armées, à partir du 25 février [2].

Sa famille a possédé une maison à Gouberville [3] et lui dispose d'une résidence à Montfarville. Il participe à la gestion de la station SNSM de Barfleur, et d'une association de vieux gréements.

Il a également préfacé l'ouvrage de Le Phare de Gatteville-Barfleur : le plus grand phare à terre de France, de Maryvonne Perrotte (Isoète, 2007).

Il est membre correspondant de la Société nationale académique de Cherbourg.

Distinctions

Il est commandeur de la Légion d'honneur, et officier de l'ordre national du Mérite et du Mérite maritime[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Who's who in France, 2010.
  2. AFP, 27 janvier 2010, 12 h 49.
  3. Ouest-France, 28 janvier 2010.