« Écoparc du Chêne-au-Loup » : différence entre les versions
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Version du 29 septembre 2020 à 17:27
L'écoparc du Chêne-au-Loup ou écoparc du Val-de-Sée est une zone d'activités de la Manche, située à Tirepied-sur-Sée.
Il est créé à l'initiative de la Communauté de communes du Val de Sée [1], présidée par Bernard Tréhet. C'est une zone économique, construite au cœur d’une centrale photovoltaïque. Vingt-quatre structures à ossature bois, appelées « coques », à usage agricole, industriel ou encore touristique sont couverts de panneaux photovoltaïques.
Histoire
L'écoparc est construit à partir de 2011 sous la direction de la société d'économie mixte Seenergie [1] présidée par Philippe Aubrays.
Il est inauguré le 8 octobre 2013 [1].
La centrale photovoltaïque est exploitée par la société Langa Solar [1]. Sa production annuelle est estimée à 4,8 mégawatts [1].
L'écoparc abrite une pépinière d'entreprises. Elle prévoit d'accueillir également sur ses 30 hectares une zone touristique et une zone agricole [1].
La communauté de communes du Val-de-Sée initie en 2015 un projet de plan d'eau, basé dans l'écoparc et consacré à la pratique d'activités sportives. La communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie refuse en juin 2017 d'ajouter ce plan d'eau à la liste des équipements d'intérêt communautaire. Les travaux sont suspendus [2]. En novembre de la même année, le projet est finalement accepté [3].
Le 8 novembre 2018, la Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie vote sa cession à l'entreprise RemadeInFrance pour 7,8 millions d'euros [4]. Le vote est acquis par 120 voix contre 9 et 8 abstentions [4]. L'entreprise souhaite regrouper l'ensemble de ses activités sur les 35 hectares du site. Les entreprises déjà installées devront déménager aux frais de Remade Group, à l'exception d'une seule, TLD Pro, dont la promesse de vente n'a pu être cassée [4]. Le 1er août 2019, la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie cède officiellement l'Écoparc de Tirepied à la SARL Écoparc qui dépend de Remade, gérée par Matthieu Millet [5]. Le 3 septembre 2019, La Manche Libre se demande si la vente de l'Écoparc ne cache pas « un coup immobilier » ? [6]. Le 24 septembre 2019, en séance plénière à huis-clos, David Nicolas, président de la communauté d'agglomération, apprend aux élus communautaires que Matthieu Millet renonce à acheter l'Écoparc [7].
Entreprises
- Société TLD Pro (Thierry Lemoine Distribution) : vente de produits et matériels d'entretien et d'hygiène, vaisselle pour les collectivités et restaurants
- Emperyland
- Futsal de la Baie
- SMYD, solution informatique
- Évolution-Amelis, coopérative en génétique bovine
- Anfray- Leroux, menuiserie
- JPR Consulting de Jean-Paul Ranchin, conseils en gestion de l'environnement et ses risques
Situation
L'écoparc est à proximité de l'autoroute 84, en bordure de la route départementale 911.
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 « Écoparc du Chêne-au-Loup à Tirepied : une zone d'activités novatrice », Manche Mag', n° 40, novembre-décembre 2013.
- ↑ « Les travaux du plan d’eau de Tirepied suspendus », Ouest-France, site internet, 26 juin 2017 (lire en ligne).
- ↑ Marie-Axelle Richard, « Le projet de plan d'eau à Tirepied a été accepté », Ouest-France, 10 novembre 2017.
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 « Remade devient propriétaire de l'Écoparc », Ouest-France, 9 novembre 2018.
- ↑ « L'Écoparc officiellement vendu à l'entreprise Remade », La Manche Libre, site internet, 5 août 2019.
- ↑ « L'Écoparc de Tirepied victime d'une affaire immobilière ? », La Manche Libre, site internet, 3 septembre 2019.
- ↑ Mauricette Guittard, « L'ex-patron de Remade n'achète plus Écoparc », Ouest-France, 26 septembre 2019.