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'''Marie Bucaille''', de son vrai nom '''Marie Benoit''', née à Cherbourg en 1657, morte à l'Hôtel-Dieu de Caen le 10 septembre 1704, fut accusée de sorcellerie au XVIIe siècle.
'''Marie Bucaille''', de son vrai nom '''Marie Benoit''', née à Cherbourg en [[1657]], morte à l'Hôtel-Dieu de Caen le 10 septembre [[1704]], fut accusée de sorcellerie au XVIIe siècle.


Une rivale qui convoitait l'amour du père Saulnier la dénonce comme ayant un don d'ubiquité. Ne niant pas les faits et l'imputant à son bon ange, Marie Bucaille est inculpée et convaincue de sorcellerie par le tribunal de [[Valognes]] qui la condamne à la question suivie de la pendaison.
Une rivale qui convoitait l'amour du père Saulnier la dénonce comme ayant un don d'ubiquité. Ne niant pas les faits et l'imputant à son bon ange, Marie Bucaille est inculpée et convaincue de sorcellerie par le tribunal de [[Valognes]] qui la condamne à la question suivie de la pendaison.


Elle fait alors appel auprès du Parlement de Rouen qui commue sa peine en trois jours de verges, au percement de la langue au fer rouge, supplices qu'elle subit à Valognes en 1698, et au bannissement. Marie Bucaille s'exile à Jersey, puis revient à Caen où elle meurt en [[1704]].
Elle fait alors appel auprès du Parlement de Rouen qui commue sa peine en trois jours de verges, au percement de la langue au fer rouge, supplices qu'elle subit à Valognes en [[1698]], et au bannissement. Marie Bucaille s'exile à Jersey, puis revient à Caen où elle meurt en [[1704]].


==Bibliographie==
==Bibliographie==

Version du 21 février 2008 à 07:52

Marie Bucaille, de son vrai nom Marie Benoit, née à Cherbourg en 1657, morte à l'Hôtel-Dieu de Caen le 10 septembre 1704, fut accusée de sorcellerie au XVIIe siècle.

Une rivale qui convoitait l'amour du père Saulnier la dénonce comme ayant un don d'ubiquité. Ne niant pas les faits et l'imputant à son bon ange, Marie Bucaille est inculpée et convaincue de sorcellerie par le tribunal de Valognes qui la condamne à la question suivie de la pendaison.

Elle fait alors appel auprès du Parlement de Rouen qui commue sa peine en trois jours de verges, au percement de la langue au fer rouge, supplices qu'elle subit à Valognes en 1698, et au bannissement. Marie Bucaille s'exile à Jersey, puis revient à Caen où elle meurt en 1704.

Bibliographie

  • A. Drouet, Une sorcière cherbourgeoise au 17e siècle : notice historique sur Marie Bucaille, Cherbourg : Mémoires de la Société académique de Cherbourg, 1904-1905
  • Jacqueline Vastel, Sorcellerie au XVIIe siècle : l'affaire Marie Bucaille de Cherbourg, Cherbourg, Ville de Cherbourg, 1993.