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Auguste Garnier (1812)

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Auguste Désiré Garnier né à Lingreville le 9 novembre 1812 et décédé en 1887 et François Hippolyte Garnier, né le 14 mars 1815 à Lingreville et décédé en 1911 sont deux frères éditeurs et libraires dont la maison est connue sous le nom de Garnier frères.

Biographies

Jean Baptiste Garnier (1777-1828), boucher sur les marchés, et sa femme, donnent naissance à quatre fils et cinq garçons. Ces derniers sont Pierre-Auguste (Lingreville, 1807-Paris, 1899), Auguste-Désiré (1812-1887), François-Hippolyte (1815-1911), Jean-Baptiste (1820-1859), seul fils à rester dans la ferme familiale et à avoir une descendance, et Baptiste-Louis (1822-1893)[1].

Enfant, Auguste-Désiré développe de bonnes facultés d'apprentissage, poussant le curé de Lingreville à lui enseigner le latin et le grec, puis à l'envoyer en apprentissage chez Monsieur Saint-Jorre, libraire originaire de la Manche, installé boulevard Montmartre à Paris[1].

Hippolyte à son tour entre chez le libraire parisien Delaroque, boulevard des Capucines, suivit plus tard de Pierre, qui débute à la librairie étrangère Truchy, boulevard des Italiens[1],[2].

En 1833, Auguste et Hippolyte ouvrent une libraire dans la galerie d'Orléans du Palais-Royal à Paris, et sont rapidement rejoint par Pierre. Tous trois obtiennent leur brevet de libraire : Auguste le 9 mars 1835, Hippolyte le 22 février 1838 et Pierre le 28 mars 1838[2].

Ils fondent une maison d'édition, et acquièrent divers fonds tels que ceux de Delhoys (1841), Dubochet et de Salva (1849), trois éditeurs d'écrivains romantiques, puis le fonds classique de Panckoucke[3].

Ils tentent, à plusieurs reprises, des formats nouveaux et des collections à bon marché. Pendant la révolution de 1848 et 1849, la Vérité aux ouvriers, aux paysans et aux soldats atteignent les chiffres inconnus jusqu'alors de 600 000 exemplaires.

En 1893, ils lancent leurs célèbres classiques Garnier jaunes à appareil critique et à prix modique.

La maison ferme en 1983 et est rachetée par les éditions Flammarion.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Bulletin municipal n°10, hiver 2013, Mairie de Lingreville.
  2. 2,0 et 2,1 Jean-Paul Fontaine, « Révélations sur les frères Garnier », blog Histoire de la Bibliophilie, 6 mai 2013.
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Sources

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Hachette, 1858