« Agneau de pré-salé » : différence entre les versions
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Ce sont des espaces à la végétation bien particulière situés à la rencontre de la mer et de la terre dans la baie du Mont Saint-Michel et dans quelques havres de la côte ouest de la Manche. Les marées font de ces espaces des terrains marins ou terrestres selon les cycles. La végétation doit donc pouvoir s’adapter à ces variations de milieu. Seules quelques espèces y parviennent, parmi les plus communes : la puccinélie. | Ce sont des espaces à la végétation bien particulière situés à la rencontre de la mer et de la terre dans la baie du Mont Saint-Michel et dans quelques havres de la côte ouest de la Manche. Les marées font de ces espaces des terrains marins ou terrestres selon les cycles. La végétation doit donc pouvoir s’adapter à ces variations de milieu. Seules quelques espèces y parviennent, parmi les plus communes : la puccinélie, riche en fer. | ||
'''Les agneaux'''<br> | '''Les agneaux'''<br> | ||
Le goût fin de la chair de l'agneau de pré-salé provient de ces plantes halophiles uniques. Malgré ce que l’on pourrait penser, cette viande n’a pas un goût salé.<br> | Le goût fin de la chair de l'agneau de pré-salé provient de ces plantes halophiles uniques. Malgré ce que l’on pourrait penser, cette viande n’a pas un goût salé mais un léger arrière-goût métallique apprécié des gatronomes. Il est d'usage d'agrémenter le gigot de pré salé d'une pincée de limaille de fer, qui met en relief ce goût métallique que louait Curnonsky.<br> | ||
Dans la baie du Mont, cette pratique d’élevage est très ancienne. Des documents attestent qu’au XIème siècle, les moines de l’abbaye possédaient un droit de brebiage qui leur permettait de choisir la meilleure brebis de chaque exploitation. | Dans la baie du Mont, cette pratique d’élevage est très ancienne. Des documents attestent qu’au XIème siècle, les moines de l’abbaye possédaient un droit de brebiage qui leur permettait de choisir la meilleure brebis de chaque exploitation. | ||
Version du 12 août 2008 à 11:58
Les « prés-salés »
Ce sont des espaces à la végétation bien particulière situés à la rencontre de la mer et de la terre dans la baie du Mont Saint-Michel et dans quelques havres de la côte ouest de la Manche. Les marées font de ces espaces des terrains marins ou terrestres selon les cycles. La végétation doit donc pouvoir s’adapter à ces variations de milieu. Seules quelques espèces y parviennent, parmi les plus communes : la puccinélie, riche en fer.
Les agneaux
Le goût fin de la chair de l'agneau de pré-salé provient de ces plantes halophiles uniques. Malgré ce que l’on pourrait penser, cette viande n’a pas un goût salé mais un léger arrière-goût métallique apprécié des gatronomes. Il est d'usage d'agrémenter le gigot de pré salé d'une pincée de limaille de fer, qui met en relief ce goût métallique que louait Curnonsky.
Dans la baie du Mont, cette pratique d’élevage est très ancienne. Des documents attestent qu’au XIème siècle, les moines de l’abbaye possédaient un droit de brebiage qui leur permettait de choisir la meilleure brebis de chaque exploitation.
Le Grévin
Dans la baie du Mont Saint-Michel, les producteurs commercialisent un peu plus de la moitié des agneaux sous la marque « le Grévin ».
Pour mériter le nom de Grévin, un agneau doit respecter des conditions parmi lesquelles :
- Lieu de naissance et d’élevage : dans une aire géographique délimitée,
- Races : parents de races grévines,
- Alimentation : les brebis doivent pâturer un minimum de 230 jours par an dans les herbus.
Le cas échéant, un complément de nourriture à base de céréales peut être apporté.