« Yvon Navet » : différence entre les versions
De Wikimanche
(Article connexe) |
Aucun résumé des modifications |
||
| (5 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''Yvon Navet''', {{date naissance|25|4|1915|Cherbourg}}, est un déporté de la [[Manche]]. | '''Yvon''' Bernard Pierre '''Navet''', {{date naissance|25|4|1915|Cherbourg}} <ref name=EC1>[https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5d38735c3d3/5e5d387744942.ef=2&s=14 – Table décennale - Page 82/454].</ref>, est un déporté de la [[Manche]]. | ||
Yvon Navet est déporté au départ de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[17 janvier]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Buchenwald. Le convoi | Yvon Navet est déporté pour faits de résistance au départ de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[17 janvier]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Buchenwald. Le convoi emporte dans ses wagons 1944 hommes, parmi lesquels les Manchois [[Roger Bireaud|Bireaud]], [[Alain de Robien|de Robien]], [[Raoul Leconte|Leconte]], [[André Mahoux|Mahoux]] et [[François Touzé|Touzé]]. | ||
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 40339. Il est transféré au camp de Dora implanté à quelque 80 km de Buchenwald où sont fabriquées les fusées V.2. | À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 40339. Il est transféré au camp de Dora implanté à quelque 80 km de Buchenwald où sont fabriquées les fusées V.2. | ||
Quand les Américains arrivent le [[11 avril]] [[1945]] et libèrent le camp de Dora, ils n'y trouvent que quelques survivants. Yvon Navet, transféré entre temps comme de nombreux autres déportés, vers le camp de concentration de Ravensbrück, sera libre à une date inconnue. | Quand les Américains arrivent le [[11 avril]] [[1945]] et libèrent le camp de Dora, ils n'y trouvent que quelques survivants. Yvon Navet, transféré entre-temps comme de nombreux autres déportés, vers le camp de concentration de Ravensbrück, sera libre à une date inconnue. Il rejoint la France en mai 1945 <ref> ''Ouest-France'', 12 septembre 1961. </ref>. | ||
==Distinctions== | |||
* Médaille de la résistance | |||
* Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de résistance | |||
* Croix de guerre avec palmes | |||
* Médaille militaire | |||
{{Notes et références}} | |||
== Article connexe == | |||
* [[Navet]] | |||
==Source== | ==Source== | ||
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation]. | * [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation]. | ||
{{CLEDETRI:Navet, Yvon}} | |||
{{ | |||
[[Catégorie:Biographie]] | [[Catégorie:Biographie]] | ||
[[Catégorie:Résistant de la Manche]] | |||
[[Catégorie:Déporté de la Manche]] | [[Catégorie:Déporté de la Manche]] | ||
Dernière version du 13 février 2024 à 01:51
Yvon Bernard Pierre Navet, né à Cherbourg le 25 avril 1915 [1], est un déporté de la Manche.
Yvon Navet est déporté pour faits de résistance au départ de Compiègne-Royallieu (Oise) le 17 janvier 1944 à destination du camp de concentration de Buchenwald. Le convoi emporte dans ses wagons 1944 hommes, parmi lesquels les Manchois Bireaud, de Robien, Leconte, Mahoux et Touzé.
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 40339. Il est transféré au camp de Dora implanté à quelque 80 km de Buchenwald où sont fabriquées les fusées V.2.
Quand les Américains arrivent le 11 avril 1945 et libèrent le camp de Dora, ils n'y trouvent que quelques survivants. Yvon Navet, transféré entre-temps comme de nombreux autres déportés, vers le camp de concentration de Ravensbrück, sera libre à une date inconnue. Il rejoint la France en mai 1945 [2].
Distinctions
- Médaille de la résistance
- Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de résistance
- Croix de guerre avec palmes
- Médaille militaire
Notes et références
- ↑ – Table décennale - Page 82/454.
- ↑ Ouest-France, 12 septembre 1961.