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'''Pierre Joseph Marie Bonté''', né à [[Coutances]] le 16 avril [[1730]] et mort en cette ville en [[1806]], est une personnalité scientifique de la [[Manche]], médecin de son état.
'''Pierre Joseph Marie Bonté''', {{date naissance et décès-R|16|4|1730|2|8|1806|Coutances}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085768USka1f/0aac9750b2 - Acte de décès - Page 45/72].</ref>, est une personnalité scientifique de la [[Manche]], médecin de son état.


Il commence sa carrière d'écrivain par une guerre de plume, où il se hasarde contre le célèbre Lecal ; c'est un trait de jeunesse d'avoir voulu triompher d'un tel adversaire.  
==Biographie==
Il fait ses études à la faculté de Montpellier avant de venir s'installer dans sa ville natale <ref name=RDM1>Françoise Lamotte, « Le personnel médical de l'actuel département de la Manche à la fin de l'Ancien Régime », ''Revue du département de la Manche'', tome 33, n° 121, janvier 1989, p. 20. </ref>.


Il fait un usage plus heureux de ses talents, en composant un mémoire sur « la colique végétale », à laquelle il a laissé ce nom adopté par la science ; mémoire inséré dans le journal de médecine. Il obtient un succès encore plus grand, en traitant la question proposée par la Société royale de médecine : ''S'il y a des spécifiques reconnus en médecine, etc. ?''.
Il commence sa carrière d'écrivain par une guerre de plume, il se hasarde contre le célèbre Lecal ; c'est un trait de jeunesse d'avoir voulu triompher d'un tel adversaire <ref name=JLT>Julien Le Tertre, ''Annuaire du Département de la Manche'', [[Saint-Lô]], [[1829]]. </ref>.


Il est honoré d'une médaille d'or, et nommé associé correspondant de cette société. Il concourt une autre fois sur un sujet relatif « à la phtysie pulmonaire ». Ces dissertations et d'autres écrits méritent au docteur Bonté l'adoption de plusieurs compagnies savantes, entre autres des académies de Rouen et de Dijon. Il est aussi associé correspondant de l'Institut.
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Ses succès, dans la pratique de son art, ne sont pas au-dessous de sa théorie. La faculté de Montpellier le compte au nombre des médecins célèbres qui l'ont illustrée.
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Médecin de l'hôpital de [[Coutances]], il exerce son art avec un désintéressement digne des plus grands éloges. Il meurt à Coutances en [[1806]].
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Il est le père de [[Michel Louis Joseph Bonté]] ([[1766]]-[[1836]]), militaire.
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==Source==
{{Notes et références}}
Julien Le Tertre, ''Annuaire du Département de la Manche'', [[Saint-Lô]], [[1829]].


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[[Catégorie : Personnalité médicale de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Naissance à Coutances]]
[[Catégorie:Personnalité médicale de la Manche]]

Dernière version du 9 août 2022 à 13:53

Pierre Joseph Marie Bonté, né à Coutances le 16 avril 1730 et mort dans la même commune le 2 août 1806 (14 thermidor an XIV) [1], est une personnalité scientifique de la Manche, médecin de son état.

Biographie

Il fait ses études à la faculté de Montpellier avant de venir s'installer dans sa ville natale [2].

Il commence sa carrière d'écrivain par une guerre de plume, où il se hasarde contre le célèbre Lecal ; c'est un trait de jeunesse d'avoir voulu triompher d'un tel adversaire [3].

Il fait un usage plus heureux de ses talents, en composant un mémoire sur « la colique végétale », à laquelle il a laissé ce nom adopté par la science ; mémoire inséré dans le Journal de médecine [3]. Il obtient un succès encore plus grand, en traitant la question proposée par la Société royale de médecine : S'il y a des spécifiques reconnus en médecine, etc. ? [3].

Il est honoré d'une médaille d'or, et nommé associé correspondant de cette société [3]. Il concourt une autre fois sur un sujet relatif « à la phtysie pulmonaire » [3]. Ces dissertations et d'autres écrits méritent au docteur Bonté l'adoption de plusieurs compagnies savantes, entre autres des académies de Rouen et de Dijon. Il est aussi associé correspondant de l'Institut [3].

Médecin de l'hôpital de Coutances, il exerce son art avec un désintéressement digne des plus grands éloges [3].

Il est dès 1766 « notable du corps municipal » de Coutances, puis conseiller de ville en 1771 et membre de l'Assemblée provinciale en 1787 [2].

Il est l'un des rédacteurs du Cahier de doléances [2].

Il est le père de Michel Louis Joseph Bonté (1766-1836), militaire.

Notes et références

  1. - Acte de décès - Page 45/72.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Françoise Lamotte, « Le personnel médical de l'actuel département de la Manche à la fin de l'Ancien Régime », Revue du département de la Manche, tome 33, n° 121, janvier 1989, p. 20.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 Julien Le Tertre, Annuaire du Département de la Manche, Saint-Lô, 1829.