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==31 juillet==
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Dès 8 h, de nombreux badauds se pressent sur les hauteurs de Cherbourg et d'Équeurdreville pour assister au spectacle qui doit se dérouler en grande rade, du côté de la [[Passe de l'Ouest (Cherbourg)|passe de l'Ouest]] <ref name=LOE1>« Les souverains russes à Cherbourg : le tsar et M. Fallières se rencontrent », ''L'Ouest-Éclair'', 1{{er}} août 1909. </ref>. Déjà, une division française placée sous le commandement du contre-amiral Aubert s'est portée au devant l'escadre russe <ref name=LOE1/>. Il y a là ''La Marseille'', l'''Amiral-Aube'', le ''Gueydon'' et la  ''Gloire'', appartenant à l'escadre de la Méditerranée, plus douze contre-torpilleurs de l'escadre du Nord <ref name=LOE1/>. Le président de la République déjeune à bord du cuirassé ''La Vérité'' en compagnie des ministres français et de l'ambassadeur de Russie en France <ref name=LOE1/>. Un peu après 13 h, il rend à bord du ''Galilée'' qui se porte à l'entrée de la rade. À 14 h 10, sous un soleil radieux, le yacht impérial, le ''Standart'' entre dans la grande rade, escorté par les vaisseaux russes et l'escadrille française <ref name=LOE1/>. L'entrée du ''Standart'' est saluée par une salve de vingt-et-un coups de canon tirée par les navires français <ref name=LOE1/>. La foule massée sur les quais pousse des hourras. « Le spectacle est grandiose. » <ref name=LOE1/>. Armand Fallières et sa suite se renent à bord du ''Standart'', où ils sont accueillis par le Nicolas II <ref name=LOE1/>. Les deux chefs d'État montent à bord du ''Galilée'' et passent les escadres réunies en revue <ref name=LOE1/>.
Dès 8 h, de nombreux badauds se pressent sur les hauteurs de Cherbourg et d'Équeurdreville pour assister au spectacle qui doit se dérouler en grande rade, du côté de la [[Passe de l'Ouest (Cherbourg)|passe de l'Ouest]] <ref name=LOE1>« Les souverains russes à Cherbourg : le tsar et M. Fallières se rencontrent », ''L'Ouest-Éclair'', n° 3853, 1{{er}} août 1909. </ref>. Déjà, une division française placée sous le commandement du contre-amiral Aubert s'est portée au devant l'escadre russe <ref name=LOE1/>. Il y a là ''La Marseille'', l'''Amiral-Aube'', le ''Gueydon'' et la  ''Gloire'', appartenant à l'escadre de la Méditerranée, plus douze contre-torpilleurs de l'escadre du Nord <ref name=LOE1/>. Le président de la République déjeune à bord du cuirassé ''La Vérité'' en compagnie des ministres français et de l'ambassadeur de Russie en France <ref name=LOE1/>. Un peu après 13 h, il rend à bord du ''Galilée'' qui se porte à l'entrée de la rade. À 14 h 10, sous un soleil radieux, le yacht impérial, le ''Standart'' entre dans la grande rade, escorté par les vaisseaux russes et l'escadrille française <ref name=LOE1/>. L'entrée du ''Standart'' est saluée par une salve de vingt-et-un coups de canon tirée par les navires français <ref name=LOE1/>. La foule massée sur les quais pousse des hourras. « Le spectacle est grandiose. » <ref name=LOE1/>. Armand Fallières et sa suite se renent à bord du ''Standart'', où ils sont accueillis par le Nicolas II <ref name=LOE1/>. Les deux chefs d'État montent à bord du ''Galilée'' et passent les escadres réunies en revue <ref name=LOE1/>.


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Un dîner de gala a lieu à 20 h à bord de ''La Vérité'' <ref name=LOE1/>. Des toasts sont portés de part et d'autre à la paix et à l'amitié franco-russes <ref name=LOE1/>. Des cadeaux sont échangés. Le tsar se voit offrir un râtelier de douze fusils, l'impératrice une gerbe d'orchidéees, les deux duchesses une maison de poupée à deux étages avec salle à manger éclairée à l'électricité, des poupées et des bibelots <ref name=LOE1/>. Un déjeuner servit à bord de ''La Vérité'' réunit les deux chefs d'États et leurs suites, soit 95 personnes <ref name=LOE2/>.
 
Une manifestation contre la venue du tsar est organisée à Cherbourg par des socialistes révolutionnaires, qui connaît un « piteux succès » <ref name=LOE2/>.  


==1{{er}} août==
==1{{er}} août==
La ville de Cherbourg est décorée avec faste. « Les comités de quartier ont vraiment rivalisé d'ardeur, d'ardeur et de zèle. » <ref name=LOE1/>.
La ville de Cherbourg est décorée avec faste. « Les comités de quartier ont vraiment rivalisé d'ardeur, d'ardeur et de zèle. Il n'est pas un petit coin qui n'ait ses décorations, ses emblèmes, ses illuminations. » <ref name=LOE1/>. Tôt le matin, la famille impériale assiste à un office religieux sur le ''Standart''. Puis Nicolas Ii reçoit une délégation de sept vétérans ayant fait la campagne de Crimée, parmi lesquels figure le Cherbourgeois Jacques Cossé, ancien sous-officier de la garde impériale <ref name=LOE2>« M. Fallières à Cherbourg », ''L'Ouest-Éclair'', n° 3854, 2 août 1909. </ref>.
 
Une distribution de tracts a lieu ce matin au casino du 25{{e}} Régiment d'infanterie de marine <ref name=LOE2/>. La police spéciale de la Sûreté a interpellé deux individus d'origine eusse, qui ont été écroués <ref name=LOE2/>.
 
==2 août==
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Le président de la République est reçu ensuite à l'[[hôtel de ville de Cherbourg]]. Il y déclare : « Le 31 juillet et le 1{{er}} août 1909 resteront deux dates historiques. Elles marqueront les heures pendant lesquelles la France a tendu la main à son alliée la Russie, pour continuer à assurer la paix du monde. » <ref name=LOE3/>.
 
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==Dans ''Le Journal des Débats''==
« On a voulu faire naître certains soupçons à l'occasion de l'entrevue de Cherbourg. On a prétendu que si le nouveau président du Conseil des ministres français n'accompagnait pas le président de la République, c'est que ses sentiments personnels et les opinions du parti dont il a été membre ne lui permettaient pas de se présenter dans ces circonstances devant l'empereur de Russie. C'est pure invention. Toutefois, comme ces fables, colportées à travers le monde, peuvent faire impression sur la masse des esprits simples, il n'est pas inutile de les détruire. Le fait est que M. Clemenceau devait faire partie du voyage et que M. Brian, qui lui a succédé, se conforme simplement au programme arrêté d'avance. Et si M. Clemenceau n'allait pas à Cherbourg, c'est que M. Stolypine n'accompagnait pas son souverain. Il en a été exactement de même l'an dernier à Reval. Les deux chefs d'État sont accompagnés chacun de leur ministre des affaires étrangères et non de leur président du Conseil. Il est sûr que si M. Stolypine avait été à Cherbourg, M. Briand y eût été aussi et aurait tenu l'attitude qui convient au chef du gouvernement. »


==Dans ''Les Annales''==
==Dans ''Les Annales''==

Version du 25 février 2014 à 11:59

La tsarine Alexandra au bras du président Fallières.

Le tsar de Russie Nicolas II séjourne à Cherbourg les 31 juillet 1909 et 1er août.

Nicolas II entreprend en 1909 une grande croisière diplomatique, qui doit le mener de Cronstadt (Russie) à Naples (Italie) en passant par Stockholm (Suède), Copenhague (Danemark), Cherbourg et Cowes (Angleterre), villes dans lesquelles il rencontrera les chefs d'État locaux.

Le séjour à Cherbourg du tsar de Russie est prévu les 31 juillet et 1er août. « Le président de la République recevra le souverain allié et lui donnera de grandes fêtes », dit-on longtemps à l'avance [1]. La rencontre est destinée à renforcer l'alliance franco-russe officialisée en août 1897 à Cronstadt.

L'événement a un grand retentissement et fait l'objet de nombreux articles de presse [2].

31 juillet

Dès 8 h, de nombreux badauds se pressent sur les hauteurs de Cherbourg et d'Équeurdreville pour assister au spectacle qui doit se dérouler en grande rade, du côté de la passe de l'Ouest [3]. Déjà, une division française placée sous le commandement du contre-amiral Aubert s'est portée au devant l'escadre russe [3]. Il y a là La Marseille, l'Amiral-Aube, le Gueydon et la Gloire, appartenant à l'escadre de la Méditerranée, plus douze contre-torpilleurs de l'escadre du Nord [3]. Le président de la République déjeune à bord du cuirassé La Vérité en compagnie des ministres français et de l'ambassadeur de Russie en France [3]. Un peu après 13 h, il rend à bord du Galilée qui se porte à l'entrée de la rade. À 14 h 10, sous un soleil radieux, le yacht impérial, le Standart entre dans la grande rade, escorté par les vaisseaux russes et l'escadrille française [3]. L'entrée du Standart est saluée par une salve de vingt-et-un coups de canon tirée par les navires français [3]. La foule massée sur les quais pousse des hourras. « Le spectacle est grandiose. » [3]. Armand Fallières et sa suite se renent à bord du Standart, où ils sont accueillis par le Nicolas II [3]. Les deux chefs d'État montent à bord du Galilée et passent les escadres réunies en revue [3].

Un dîner de gala a lieu à 20 h à bord de La Vérité [3]. Des toasts sont portés de part et d'autre à la paix et à l'amitié franco-russes [3]. Des cadeaux sont échangés. Le tsar se voit offrir un râtelier de douze fusils, l'impératrice une gerbe d'orchidéees, les deux duchesses une maison de poupée à deux étages avec salle à manger éclairée à l'électricité, des poupées et des bibelots [3]. Un déjeuner servit à bord de La Vérité réunit les deux chefs d'États et leurs suites, soit 95 personnes [4].

Une manifestation contre la venue du tsar est organisée à Cherbourg par des socialistes révolutionnaires, qui connaît un « piteux succès » [4].

1er août

La ville de Cherbourg est décorée avec faste. « Les comités de quartier ont vraiment rivalisé d'ardeur, d'ardeur et de zèle. Il n'est pas un petit coin qui n'ait ses décorations, ses emblèmes, ses illuminations. » [3]. Tôt le matin, la famille impériale assiste à un office religieux sur le Standart. Puis Nicolas Ii reçoit une délégation de sept vétérans ayant fait la campagne de Crimée, parmi lesquels figure le Cherbourgeois Jacques Cossé, ancien sous-officier de la garde impériale [4].

Une distribution de tracts a lieu ce matin au casino du 25e Régiment d'infanterie de marine [4]. La police spéciale de la Sûreté a interpellé deux individus d'origine eusse, qui ont été écroués [4].

2 août

L'escadre russe quitte son mouillage à 6 h du matin, escortés jusqu'à mi-chemin par une division de l'escadre du Nord composée de quatre croiseurs et douze contre-torpilleurs [4]. Le Standart est flanqué de deux contre-torpilleurs russes, puis de L'Étoile polaire, le Rurik et l'Amiral-Makharof [5]. Tous les navires français restés en rade font entendre une salve de vingt-et-un coups de canon, à laquelle les deux navires de guerre russes répondent [5]. À 6 h 15, le Standart franchit la passe de l'Ouest, salué par les canons de la digue [5]. À 8 h 45, la division navale française, parvenue à mi-route, confie l'escadre russe à la marine anglaise venue à sa rencontre [5].

À 9 h 30, le président de la République Armand Fallières quitte La Vérité et débarque dans l'arsenal [5]. Il monte dans un landau tiré par quatre chevaux d'artillerie et se rend à l'hôpital maritime en compagnie d'[[Albert Mahieu, maire de Cherbourg, et de M. Brelet, préfet de la Manche <[5].

Le président de la République est reçu ensuite à l'hôtel de ville de Cherbourg. Il y déclare : « Le 31 juillet et le 1er août 1909 resteront deux dates historiques. Elles marqueront les heures pendant lesquelles la France a tendu la main à son alliée la Russie, pour continuer à assurer la paix du monde. » [5].

Armand Fallières regagne la gare, qu'il quitte pour Paris à 11 h 25 [5].

Dans Le Journal des Débats

« On a voulu faire naître certains soupçons à l'occasion de l'entrevue de Cherbourg. On a prétendu que si le nouveau président du Conseil des ministres français n'accompagnait pas le président de la République, c'est que ses sentiments personnels et les opinions du parti dont il a été membre ne lui permettaient pas de se présenter dans ces circonstances devant l'empereur de Russie. C'est pure invention. Toutefois, comme ces fables, colportées à travers le monde, peuvent faire impression sur la masse des esprits simples, il n'est pas inutile de les détruire. Le fait est que M. Clemenceau devait faire partie du voyage et que M. Brian, qui lui a succédé, se conforme simplement au programme arrêté d'avance. Et si M. Clemenceau n'allait pas à Cherbourg, c'est que M. Stolypine n'accompagnait pas son souverain. Il en a été exactement de même l'an dernier à Reval. Les deux chefs d'État sont accompagnés chacun de leur ministre des affaires étrangères et non de leur président du Conseil. Il est sûr que si M. Stolypine avait été à Cherbourg, M. Briand y eût été aussi et aurait tenu l'attitude qui convient au chef du gouvernement. »

Dans Les Annales

Les Annales en donnent le compte rendu suivant [6] :
« Les entrevues de l'empereur de Russie et de nos présidents se succèdent sans que l'enthousiasme française ne diminue.

« Et, cette fois encore, l'accueil vraiment chaleureux que la nation - ou les foules qui la représentaient à Cherbourg - a fait au tsar et à l'impératrice Alexandra apporte une nouvelle preuve de l'attachement des deux peuples à l'alliance qu'ils ont conclue il y a dix-huit ans.

« Et comment le spectacle qui se déroula le 31 juillet - dont le panorama seul, comme on l'a dit, imprime une sorte de noblesse aux scènes les plus banales - n'eût-il pas provoqué l'enthousiasme ?

Nicolas II et le ministre de la Marine, l'amiral Boué de Lapeyrère.

« Jamais notre flotte si critiquée, si malmenée, ne fit plus belle figure, jamais nos trois couleurs ne flottèrent avec plus de fierté.

« La revue et les exercices de sous-marins - dont l'impératrice, qui est une fervente du « kodak », demanda de prendre un souvenir - furent merveilleusement réglés. Cuirassés, croiseurs, torpilleurs, sous-marins, provoquèrent l'admiration des hommes du métier.

« On sait à quelle regrettable campagne la croisière du tsar a donné lieu dans les milieux révolutionnaires : la France avait le devoir de veiller strictement sur ses hôtes, et tout un essaim de contre-torpilleurs et de sous-marins ne cessèrent de faire sentinelle autour du Standart.

« Ce fut l'envers d'une rencontre, qu'un long entretien de deux chefs d'État dans la petite baie de Querqueville a encore caractérisée, et dont les toasts échangés à bord du cuirassé Vérité sont le plus heureux commentaire.

« Votre présence à Cherbourg, a dit M. Fallières, apporte à l'alliance qui unit nos deux gouvernements et nos deux nations, et qui est justement considérée comme une garantie de paix dans le monde, une consécration qui permet d'attendre d'elle dans l'avenir des effets non moins heureux que ceux qu'elle a produits dans le passé. »

« Je demeure comme vous, monsieur le président, a répondu l'empereur Nicolas, fermement convaincu que l'alliance entre nos deux pays constitue une précieuse garantie pour la paix générale et que les liens étroits d'amitié entre la Russie et la France continueront, à l'avenir comme par le passé, à rare ressentir leurs bienfaisants effets. »

« Tous deux ont incité sur les mots d'“ami” et d'“allié”. Le tsar, enfin, a eu un chaleureux rappel à la revue de Bétheny ; il a associé dans un même hommage notre armée et notre marine. »

Nicolas II et la tsarine Alexandra ont déjà séjourné à Cherbourg en octobre 1896.

En 2009, du 27 juin au 30 août, la bibliothèque Jacques-Prévert propose au château des Ravalet à Tourlaville une exposition intitulée « L’alliance franco-russe : le tsar Nicolas II à Cherbourg » qui retrace l'illustre visite [7].

Notes et références

  1. « De Cronstadt à Cherbourg », Les Annales, n° 1356, 20 juin 1909.
  2. « Les souverains russes à Cherbourg », L'Ouest-Éclair, 1er août 1909 ; Georges Bourdon, « L'entrevue de Cherbourg », Le Figaro, 1er août 1909 ; « Le tsar Nicolas II et l'impératrice de Russie en France », L'Illustration, n° 3467, 7 août 1909.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 et 3,12 « Les souverains russes à Cherbourg : le tsar et M. Fallières se rencontrent », L'Ouest-Éclair, n° 3853, 1er août 1909.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 « M. Fallières à Cherbourg », L'Ouest-Éclair, n° 3854, 2 août 1909.
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 et 5,7 « M. Fallières à Cherbourg : le tsar est parti pour l'Angleterre », L'Ouest-Éclair, n° 3855, 3 août 1909.
  6. Jacques Lardy, « L'entrevue de Cherbourg », Les Annales, n° 1363, 8 août 1909.
  7. « Ravalet : l'alliance franco-russe attire les visiteurs », Ouest-France, 17 août 2009.

Liens externes