« Maurice Dumont » : différence entre les versions
De Wikimanche
m (a renommé Maurice Dumont (1869) en Maurice Dumont) |
m (mef) |
||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
Installé avec sa famille au 91, rue de la Constitution à [[Avranches]]<ref name=clairdelune>« [http://www.lamanchelibre.fr/Manuscrits-du-Mont-et-dessins-Dumont-sont-au-clair-de-lune,1.media?a=10157 Manuscrits du Mont et dessins Dumont sont au clair de lune] », ''La Manche libre''</ref>, il publie en [[1890]] un petit journal satirique illustré dénommé l'''Art Libre'', constitué d'articles « alertes et vifs, sans pitié pour les idées bourgeoises »<ref name= Osmond> A. Osmond, ''En flânant dans les rues d'une petite ville'', imp. Oberthur, 1948 </ref>. | Installé avec sa famille au 91, rue de la Constitution à [[Avranches]]<ref name=clairdelune>« [http://www.lamanchelibre.fr/Manuscrits-du-Mont-et-dessins-Dumont-sont-au-clair-de-lune,1.media?a=10157 Manuscrits du Mont et dessins Dumont sont au clair de lune] », ''La Manche libre''</ref>, il publie en [[1890]] un petit journal satirique illustré dénommé l'''Art Libre'', constitué d'articles « alertes et vifs, sans pitié pour les idées bourgeoises »<ref name= Osmond> A. Osmond, ''En flânant dans les rues d'une petite ville'', imp. Oberthur, 1948 </ref>. | ||
Boursier du Conseil général de la Manche, il part étudier la peinture à l’école des Beaux-arts de Paris et se consacre rapidement à la gravure. Il illustre plusieurs livres avec Paul Fort et publie la revue littéraire et artistique ''L'Épreuve''<ref name=clairdelune/>. | Boursier du Conseil général de la Manche, il part étudier la même année la peinture à l’école des Beaux-arts de Paris et se consacre rapidement à la gravure. Il illustre plusieurs livres avec Paul Fort et publie la revue littéraire et artistique ''L'Épreuve''<ref name=clairdelune/>. | ||
Il réalise des dessins « d'un talent personnel, d'une pensée philosophique et attendrie sur les misères, (qui) évoquent les souffrances des humbles »<ref name=Osmond/>. « Il exprimait dans son art l’univers qui le persécutait » a écrit Bernard Gourbin qui rappelle que le peintre est aussi éditeur de Rodin, de Mallarmé et de Verlaine<ref name=Gourbin/>. | Il réalise des dessins « d'un talent personnel, d'une pensée philosophique et attendrie sur les misères, (qui) évoquent les souffrances des humbles »<ref name=Osmond/>. « Il exprimait dans son art l’univers qui le persécutait » a écrit Bernard Gourbin qui rappelle que le peintre est aussi éditeur de Rodin, de Mallarmé et de Verlaine<ref name=Gourbin/>. | ||
Ligne 22 : | Ligne 22 : | ||
[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]] | [[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]] | ||
[[Catégorie:Peintre de la Manche]] | [[Catégorie:Peintre de la Manche]] | ||
[[Catégorie:Personnalité journalistique de la Manche]] |
Version du 5 septembre 2010 à 14:37
Maurice Dumont, né à Coutances en 1869 et mort à Avranches en le 18 juin 1899, est une personnalité artistique de la Manche, peintre et graveur de son état.
Un peintre morbide
Cet artiste a complètement sombré dans l’oubli quand, en 1991, Avranches a l’idée de consacrer une exposition à son œuvre. Dans Les Inconnus célèbres de Normandie, Bernard Gourbin[1] a la bonne idée de rappeler brièvement l’existence de ce peintre mis au ban de la bonne société en raison de son non-conformisme un tantinet morbide et de ses penchants érotiques . [2].
Installé avec sa famille au 91, rue de la Constitution à Avranches[3], il publie en 1890 un petit journal satirique illustré dénommé l'Art Libre, constitué d'articles « alertes et vifs, sans pitié pour les idées bourgeoises »[4].
Boursier du Conseil général de la Manche, il part étudier la même année la peinture à l’école des Beaux-arts de Paris et se consacre rapidement à la gravure. Il illustre plusieurs livres avec Paul Fort et publie la revue littéraire et artistique L'Épreuve[3].
Il réalise des dessins « d'un talent personnel, d'une pensée philosophique et attendrie sur les misères, (qui) évoquent les souffrances des humbles »[4]. « Il exprimait dans son art l’univers qui le persécutait » a écrit Bernard Gourbin qui rappelle que le peintre est aussi éditeur de Rodin, de Mallarmé et de Verlaine[1].
Il publie à Coutances Les Chimères, un volume en vers « où il se révèle un vrai poète »'[4].
Il perd précocement sa femme et sa fille, en 1896[3].
Maurice Dumont est l’oncle de l’écrivain Pierre Drieu la Rochelle[2].
Notes
- ↑ 1,0 et 1,1 Bernard Gourbin, Les Inconnus célèbre des Normandie, éd. Albin Michel, 1995.
- ↑ 2,0 et 2,1 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Éditions Eurocibles, Marigny, ISBN : 2-914 541 14-7
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 « Manuscrits du Mont et dessins Dumont sont au clair de lune », La Manche libre
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 A. Osmond, En flânant dans les rues d'une petite ville, imp. Oberthur, 1948