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« Manufacture de porcelaine de Valognes » : différence entre les versions

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Alors que des dissensions apparaissent entre les administrateurs, Joachim Langlois profite de l'arrivée de la date dissolution de la société pour mettre la clé sous la porte et transporte son activité à Bayeux, donnant à la porcelaine produite là un grand renom <ref>Victor Le Fort, « La porcelaine de Bayeux », ''La Revue illustrée du Calvados'', octobre 1912. </ref>.
Alors que des dissensions apparaissent entre les administrateurs, Joachim Langlois profite de l'arrivée de la date dissolution de la société pour mettre la clé sous la porte et transporte son activité à Bayeux, donnant à la porcelaine produite là un grand renom <ref>Victor Le Fort, « La porcelaine de Bayeux », ''La Revue illustrée du Calvados'', octobre 1912. </ref>.
==Bibliographie==
* [[Pierre Leberruyer]],  « La manufacture de porcelaine de Valognes », ''Revue du département de la Manche'', n° 139, juillet 1993


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 17 décembre 2012 à 19:55

La manufacture de porcelaine de Valognes est une ancienne entreprise de la Manche, située à Valognes.

Elle est spécialisée dans la fabrication de la porcelaine de Valognes.

Histoire

Elle est mise en service vers 1795, dans l'ancien couvent des Cordeliers [1]. Elle cesse son activité en 1812. Sa production est alors transférée à Bayeux (Calvados).

Elle est d'abord dirigée par Le Tellier de la Bertinière, qui donne très vite sa démission [1]. Il est remplacé par Jean Le Masson, qui démontre un grand savoir-faire [1]. Malheureusement, sa mort en 1797 vient interrompre brutalement son succès [1]. La manufacture fait alors tourner à plein rendement ses quatre fours et ses douze tours [1].

Edmé Pelouze, fils du célèbre chimiste Théophile Pelouze, prend la suite [1]. Mais il néglige la partie administrative et commerciale et l'activité de la manufacture ne tarde pas à s'en ressentir [1].

Heureusement, l'affaire est reprise en 1802 par Joachim Langlois (1759-1830), qui relance l'activité et donne à la manufacture une belle notoriété qui dépasse les limites régionales [1]. En 1809, 86 ouvriers y travaillent , deux fours sont en activité [2]. Pari eux, on compte une douzaine de peintres et doreurs [1].

Alors que des dissensions apparaissent entre les administrateurs, Joachim Langlois profite de l'arrivée de la date dissolution de la société pour mettre la clé sous la porte et transporte son activité à Bayeux, donnant à la porcelaine produite là un grand renom [3].

Bibliographie

  • Pierre Leberruyer, « La manufacture de porcelaine de Valognes », Revue du département de la Manche, n° 139, juillet 1993

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Patricia Robine-Contamine, « Histoire de la porcelaine de Valognes », Bulletin municipal de Valognes, 2007, pp. 22-23.
  2. Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome 151, juillet-août-septembre 2005.
  3. Victor Le Fort, « La porcelaine de Bayeux », La Revue illustrée du Calvados, octobre 1912.