Actions

« Louis Doucet » : différence entre les versions

De Wikimanche

m (+ précis)
m (typo)
Ligne 2 : Ligne 2 :


==Le premier chalutier cherbourgeois à voile et à moteur==
==Le premier chalutier cherbourgeois à voile et à moteur==
Louis Doucet est à l’origine de la création, en [[1913]], avec son beau-frère Médéric Barbanchon, des « ''chantiers Barbanchon & Doucet'' ».  
Louis Doucet est à l’origine de la création, en [[1913]], avec son beau-frère Médéric Barbanchon, des [[Chantiers Barbanchon & Doucet]].  


Après l’interruption de la [[Première Guerre mondiale|guerre de 14-18]] au cours de laquelle il est plusieurs fois cité, Louis Doucet reprend et développe l’activité quai de Caligny : 28 navires à voiles sortent des chantiers. Les techniques évoluent. Louis Doucet met à l’eau en [[1923]], « ''L’Horizon'' », premier chalutier du port, à voile et à moteur et en [[1939]], les « ''Trois Frangines'' » qui ouvrent l’ère du chalutier cherbourgeois à moteur.
Après l’interruption de la [[Première Guerre mondiale|guerre de 14-18]] au cours de laquelle il est plusieurs fois cité, Louis Doucet reprend et développe l’activité quai de Caligny : 28 navires à voiles sortent des chantiers <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier. </ref>. Les techniques évoluent. Louis Doucet met à l’eau en [[1923]], ''L’Horizon'', premier chalutier du port, à voile et à moteur et en [[1939]], les ''Trois Frangines'', qui ouvrent l’ère du chalutier cherbourgeois à moteur <ref name=dico/>.


Mobilisé en 1939 et remobilisé en [[1944]], Louis Doucet reconstruit ses ateliers complètement détruits et l’activité reprend avec de nouveaux cordiers et chalutiers comme le «''Père Albert''», le «''Pourquoi pas II''» ou le «''Monaco du Nord''».
Mobilisé en 1939 et remobilisé en [[1944]], Louis Doucet reconstruit ses ateliers complètement détruits et l’activité reprend avec de nouveaux cordiers et chalutiers comme le ''Père Albert'', le ''Pourquoi pas II'' ou le ''Monaco du Nord'' <ref name=dico/>.


En juillet [[1958]], Médéric Barbanchon se retire et vend ses parts à Louis Doucet fils qui deviendra, à la mort de son père en 1965, gérant unique des « ''chantiers Doucet Père et fils »''.
En juillet [[1958]], Médéric Barbanchon se retire et vend ses parts à Louis Doucet fils qui deviendra, à la mort de son père en 1965, gérant unique des Chantiers Doucet Père et fils <ref name=dico/>.


La crise de la pêche et la concurrence internationale conduiront à la fermeture inéluctable des chantiers Louis Doucet.
La crise de la pêche et la concurrence internationale conduiront à la fermeture inéluctable des chantiers Louis Doucet.


Louis Doucet a fait partie de l’équipe municipale du docteur [[Jacques Hébert|Hébert]] de [[1953]] à sa mort, au titre de la commission des œuvres sociales.
Louis Doucet a fait partie de l’équipe municipale du docteur [[Jacques Hébert|Hébert]] de [[1953]] à sa mort, au titre de la commission des œuvres sociales <ref name=dico/>.


==Source==
==Notes et références==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562
<references />


{{DEFAULTSORT:Doucet, Louis}}
{{DEFAULTSORT:Doucet, Louis}}

Version du 8 juillet 2017 à 17:46

Louis Doucet, né en 1894, mort à Cherbourg en 1965, est une personnalité économique de la Manche.

Le premier chalutier cherbourgeois à voile et à moteur

Louis Doucet est à l’origine de la création, en 1913, avec son beau-frère Médéric Barbanchon, des Chantiers Barbanchon & Doucet.

Après l’interruption de la guerre de 14-18 au cours de laquelle il est plusieurs fois cité, Louis Doucet reprend et développe l’activité quai de Caligny : 28 navires à voiles sortent des chantiers [1]. Les techniques évoluent. Louis Doucet met à l’eau en 1923, L’Horizon, premier chalutier du port, à voile et à moteur et en 1939, les Trois Frangines, qui ouvrent l’ère du chalutier cherbourgeois à moteur [1].

Mobilisé en 1939 et remobilisé en 1944, Louis Doucet reconstruit ses ateliers complètement détruits et l’activité reprend avec de nouveaux cordiers et chalutiers comme le Père Albert, le Pourquoi pas II ou le Monaco du Nord [1].

En juillet 1958, Médéric Barbanchon se retire et vend ses parts à Louis Doucet fils qui deviendra, à la mort de son père en 1965, gérant unique des Chantiers Doucet Père et fils [1].

La crise de la pêche et la concurrence internationale conduiront à la fermeture inéluctable des chantiers Louis Doucet.

Louis Doucet a fait partie de l’équipe municipale du docteur Hébert de 1953 à sa mort, au titre de la commission des œuvres sociales [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier.