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'''Joseph de Gasté''', Alexandre, Adélaïde, né à Alençon (Orne) | '''Joseph de Gasté''', Alexandre, Adélaïde, né à Alençon (Orne) {{date naissance|30|8|1811}}, mort à Paris {{date décès|2|12|1893}}, est une personnalité politique liée au département de la [[Manche]], ingénieur de profession. | ||
Il entre à l'École polytechnique en [[1831]] et choisit le génie maritime en [[1833]]. Il rentre dans la vie active en [[1835]] comme sous-ingénieur de 3{{e}} classe. Il fait carrière à la Direction des constructions navales, à [[Cherbourg]] ([[1839]]), mais également à Toulon (Var) et à Bordeaux (Gironde). | Il entre à l'École polytechnique en [[1831]] et choisit le génie maritime en [[1833]]. Il rentre dans la vie active en [[1835]] comme sous-ingénieur de 3{{e}} classe. Il fait carrière à la Direction des constructions navales, à [[Cherbourg]] ([[1839]]), mais également à Toulon (Var) et à Bordeaux (Gironde). | ||
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Il est député de Brest de [[1876]] à [[1881]] et de [[1889]] à [[1893]]. Il siège à gauche. Il vote les lois Ferry, réclame l'égalité politique entre les hommes et les femmes et, catholique convaincu, se bat pour la liberté de l'enseignement <ref>G.M. Thomas, « De Gasté, député de Brest et défenseur des petits », ''Les Cahiers de l'Iroise'', n° 1, 1962.</ref>. Il est un « personnage pittoresque, excitant la verve des journalistes par ses habitudes vestimentaires et son attitude en séance » <ref>Site internet de l'Assemblée nationale [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/biographies/joly/asp/gaste-joseph-alexandre-adelaidede.asp ''(lire en ligne)''].</ref>, « esprit éminemment primesautier, nature énergique mais profondément sympathique pour sa franchise et son dévouement désintéressé à la cause de la justice et du devoir »<ref>« Société d'économie politique : Réunion du 5 juin 1894 »''Journal des économistes'', 1894.</ref> | Il est député de Brest de [[1876]] à [[1881]] et de [[1889]] à [[1893]]. Il siège à gauche. Il vote les lois Ferry, réclame l'égalité politique entre les hommes et les femmes et, catholique convaincu, se bat pour la liberté de l'enseignement <ref>G.M. Thomas, « De Gasté, député de Brest et défenseur des petits », ''Les Cahiers de l'Iroise'', n° 1, 1962.</ref>. Il est un « personnage pittoresque, excitant la verve des journalistes par ses habitudes vestimentaires et son attitude en séance » <ref>Site internet de l'Assemblée nationale [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/biographies/joly/asp/gaste-joseph-alexandre-adelaidede.asp ''(lire en ligne)''].</ref>, « esprit éminemment primesautier, nature énergique mais profondément sympathique pour sa franchise et son dévouement désintéressé à la cause de la justice et du devoir »<ref>« Société d'économie politique : Réunion du 5 juin 1894 »''Journal des économistes'', 1894.</ref> | ||
==Distinctions== | |||
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 5 décembre [[1838]]. | Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 5 décembre [[1838]]. | ||
==Hommages== | |||
Une rue de Brest célèbre sa mémoire. | Une rue de Brest célèbre sa mémoire. | ||
Version du 18 janvier 2019 à 09:30
Joseph de Gasté, Alexandre, Adélaïde, né à Alençon (Orne) le 30 août 1811, mort à Paris le 2 décembre 1893, est une personnalité politique liée au département de la Manche, ingénieur de profession.
Il entre à l'École polytechnique en 1831 et choisit le génie maritime en 1833. Il rentre dans la vie active en 1835 comme sous-ingénieur de 3e classe. Il fait carrière à la Direction des constructions navales, à Cherbourg (1839), mais également à Toulon (Var) et à Bordeaux (Gironde).
Il est conseiller général du canton de Cherbourg de 1848 à 1852 et de 1864 à 1876.
En 1864, il refuse sa mutation en Cochinchine pour raisons de santé. Il fait valoir ses droits à la retraité anticipée le 25 mars 1865.
Pendant la guerre de 1870-1871, il est membre du comité de défense de Cherbourg [1].
En 1876, il se présente comme député, à la fois à Cherbourg et à Brest. Il échoue dans la première ville, mais il est élu dans la deuxième, au second tour.
Il est député de Brest de 1876 à 1881 et de 1889 à 1893. Il siège à gauche. Il vote les lois Ferry, réclame l'égalité politique entre les hommes et les femmes et, catholique convaincu, se bat pour la liberté de l'enseignement [2]. Il est un « personnage pittoresque, excitant la verve des journalistes par ses habitudes vestimentaires et son attitude en séance » [3], « esprit éminemment primesautier, nature énergique mais profondément sympathique pour sa franchise et son dévouement désintéressé à la cause de la justice et du devoir »[4]
Distinctions
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 5 décembre 1838.
Hommages
Une rue de Brest célèbre sa mémoire.
Notes et références
- ↑ Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français 1789-1889.
- ↑ G.M. Thomas, « De Gasté, député de Brest et défenseur des petits », Les Cahiers de l'Iroise, n° 1, 1962.
- ↑ Site internet de l'Assemblée nationale (lire en ligne).
- ↑ « Société d'économie politique : Réunion du 5 juin 1894 »Journal des économistes, 1894.