« Jean Le Marois » : différence entre les versions
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'''Jean | '''Jean Léonor François Le Marois''' ('''Le Marrois''' ou '''Lemarrois''') est un général de division d'Empire né à [[Bricquebec]] le 17 mars [[1776]] et mort le 14 octobre [[1836]]. | ||
==Biographie== | ==Biographie== | ||
A 16 ans, il était lieutenant de la compagnie de la Garde Nationale de Bricquebec puis commandant d'un détachement de canonniers de la [[Manche]]. Il entra à l'Ecole Militaire des Enfants de Mars en 1794. Le général Bonaparte qui l'avait remarqué le prit comme aide de camp et il fut même témoin signataire au mariage de Napoléon avec Joséphine. | A 16 ans, il était lieutenant de la compagnie de la Garde Nationale de Bricquebec puis commandant d'un détachement de canonniers de la [[Manche]]. Il entra à l'Ecole Militaire des Enfants de Mars en 1794. Le général Bonaparte qui l'avait remarqué le prit comme aide de camp et il fut même témoin signataire au mariage de Napoléon avec Joséphine. | ||
Il se distingua aux batailles de Lodi et Reveredo et apporta au Directoire les drapeaux conquis sur les Autrichiens à Arcole.<br/> | Il se distingua aux batailles de Lodi et Reveredo et apporta au Directoire les drapeaux conquis sur les Autrichiens à Arcole.<br/> | ||
Il était aux côtés de son général lors du 18 brumaire. | Il était aux côtés de son général lors du 18 brumaire. | ||
Colonel à Marengo, général de brigade en 1802, général de division après Austerlitz, il se retrouva gouverneur d'Ancône de Fermo et d'Urbino en 1806. Grièvement blessé à Iéna, il réprima ensuite l'insurrection de Torgau et reçut le gouvernement de Stettin et celui de Varsovie en 1807. Cette même année, il fut élu membre et vice-président du Corps législatif. | Colonel à Marengo, général de brigade en 1802, général de division après Austerlitz, il se retrouva gouverneur d'Ancône de Fermo et d'Urbino en 1806. Grièvement blessé à Iéna, il réprima ensuite l'insurrection de Torgau et reçut le gouvernement de Stettin et celui de Varsovie en 1807. Cette même année, il fut élu membre et vice-président du Corps législatif. | ||
En 1809,on lui confia le gouvernement de Rome. Pendant la campagne de Russie, il eut le commandement du camp de Boulogne. Il fit la campagne de 1813 à la Grande Armée et défendit glorieusement Magdebourg. | En 1809,on lui confia le gouvernement de Rome. Pendant la campagne de Russie, il eut le commandement du camp de Boulogne. Il fit la campagne de 1813 à la Grande Armée et défendit glorieusement Magdebourg. | ||
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Il mourut le 14 octobre 1836, à l'âge de soixante ans, d'une longue et douloureuse maladie. | Il mourut le 14 octobre 1836, à l'âge de soixante ans, d'une longue et douloureuse maladie. | ||
==Source== | ==Source== | ||
Ch.Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire'' Delagrave, éditeur. Paris | Ch.Dezobry et Th. Bachelet, ''Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire'' Delagrave, éditeur. Paris, 1880 | ||
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Version du 11 décembre 2007 à 22:19
Jean Léonor François Le Marois (Le Marrois ou Lemarrois) est un général de division d'Empire né à Bricquebec le 17 mars 1776 et mort le 14 octobre 1836.
Biographie
A 16 ans, il était lieutenant de la compagnie de la Garde Nationale de Bricquebec puis commandant d'un détachement de canonniers de la Manche. Il entra à l'Ecole Militaire des Enfants de Mars en 1794. Le général Bonaparte qui l'avait remarqué le prit comme aide de camp et il fut même témoin signataire au mariage de Napoléon avec Joséphine.
Il se distingua aux batailles de Lodi et Reveredo et apporta au Directoire les drapeaux conquis sur les Autrichiens à Arcole.
Il était aux côtés de son général lors du 18 brumaire.
Colonel à Marengo, général de brigade en 1802, général de division après Austerlitz, il se retrouva gouverneur d'Ancône de Fermo et d'Urbino en 1806. Grièvement blessé à Iéna, il réprima ensuite l'insurrection de Torgau et reçut le gouvernement de Stettin et celui de Varsovie en 1807. Cette même année, il fut élu membre et vice-président du Corps législatif.
En 1809,on lui confia le gouvernement de Rome. Pendant la campagne de Russie, il eut le commandement du camp de Boulogne. Il fit la campagne de 1813 à la Grande Armée et défendit glorieusement Magdebourg.
Il resta sans emploi durant la lère Restauration. Pendant les 100 jours, il fut nommé pair de France et commandant des 14ème et 15eme divisions militaires. Mais avec le retour définitif des Bourbons, il fut mis à la retraite.
Il mourut le 14 octobre 1836, à l'âge de soixante ans, d'une longue et douloureuse maladie.
Source
Ch.Dezobry et Th. Bachelet, Dictionnaire Général de Biographie et d'Histoire Delagrave, éditeur. Paris, 1880