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Jean-François Millet

De Wikimanche

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Jean-François Millet est né dans une maison de Gruchy, hameau de Gréville, le 4 octobre 1814.

Millet passe son enfance dans la ferme familiale, et y travaille jusqu'à l'âge de 20 ans. Grâce à des relations avec la bourgeoisie cherbourgeoise, son père l'envoie à Cherbourg pour apprendre le métier de peintre auprès de Paul Dumouchel et de Théophile Langlois de Chèvreville. A cette époque, le musée Thomas-Henry s'ouvre, et Millet s'exerce en copiant les toiles de maîtres.

Le conseil municipal de Cherbourg lui octroie ensuite une pension pour qu'il puisse continuer son apprentissage à Paris. Il s'y installe en 1837 et étudie à l'école des Beaux-Arts dans l'atelier du peintre académique Delaroche. Il perd sa bourse en échouant au Prix de peinture et doit quitter l'école des Beaux-Arts.

Il vit de la vente de quelques portraits et de peintures érotiques. Son portrait de l'ancien maire de Cherbourg, le colonel Javain, est refusé par le conseil municipal. Il se marie en 1841 à Pauline Ono, qui meurt 3 ans plus tard d'une tuberculose.

Il expose au Salon à partir de 1842. Il rencontre Catherine Lemaire, qu'il épouse en 1853. Elle lui donnera 9 enfants. En 1857, son Oedipe détaché de l'arbre par un berger attire l'oeil des critiques parisiens.

En 1848, il expose au Salon Le vanneur, première oeuvre d'une influence sur le travail paysan qu'il développera à partir de 1849 en s'installant à Barbizon avec Charles Jacque. Là naissent Les Botteleurs (1850), Des Glaneuses (1857), L'Angélus (1859), la Tondeuse de moutons (1861) et la Bergère (1864), peintures qui le classent dans l'influence du courant réaliste, glorifiant l'esthétique de la paysannerie.

Puis, peu à peu, il délaisse les seules scènes de travail paysan pour s'intéresser davantage aux ambiances, aux paysages. Alors que les Prussiens envahissent la France, Millet revient avec sa famille à Cherbourg, en 1870 durant un an et demi, avant de revenir à Barbizon. A cette époque, il travaille davantage les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur, signant un travail annonciateur de l'impressionnisme, à travers les tableaux de l'Eglise de Gréville, Le Prieuré de Vauville ou du Bâteau de pêche en rade de Cherbourg.

Une statue, assise devant l'église de Gréville, honore la mémoire du célèbre peintre de l'Ecole de Barbizon. Ce bronze du sculpteur cherbourgeois Marcel Jacques,a été érigé en 1898.

Sources

  • Jean-François Millet, un peintre de la Hague, Documentaire avec Lucien Lepoittevin.
  • Jean-François Millet, picturalissime.com