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L''''hôtel de Granval-Caligny''' est un monument de la [[Manche]], ancien hôtel particulier, sis au 32 rue des Religieuses, à [[Valognes]].
L''''hôtel de Grandval-Caligny''' est un monument de la [[Manche]], ancien hôtel particulier, sis au 32 rue des Religieuses, à [[Valognes]].


Construit par [[Adrien Morel de Courcy]], gouverneur de Valognes, au début du XVIII{{e}} siècle, il est agrandi d'un pavillon latéral par son gendre, [[Anténor-Louis Hüe de Caligny]]. Son nom proviendrait de ses occupants Rose Hüe de Caligny (fille d'Anthénor Guillaume Hüe de Caligny et de Rose Bernard d'Aubigny, née vers 1779) épouse de Michel Bauquet de Granval.
== Historique ==
 
Construit par [[Adrien Morel de Courcy]], gouverneur de Valognes, au début du XVIII{{e}} siècle, il est agrandi d'un pavillon latéral par son gendre, [[Anténor-Louis Hüe de Caligny]]. Il conserve le nom de la famille de Caligny, et de Michel Bauquet de Grandval, époux de Rose Henriette Hüe de Caligny, fille d'Anténor Guillaume Hüe de Caligny, et petite-fille d'Anténor-Louis<ref>Pierre Leberruyer, ''Images de Valognes'', Coutances, 1963</ref>.


[[Jules Barbey d'Aurevilly]] loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de [[1872]] jusqu'au 6 décembre [[1887]]. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le ''Buste-Jaune''<ref>Abbé J.L. Adam, ''Quelques notes sur Valognes''. Cherbourg : Impr. Emile Le Maout, 1905</ref>.  
[[Jules Barbey d'Aurevilly]] loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de [[1872]] jusqu'au 6 décembre [[1887]]. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le ''Buste-Jaune''<ref>Abbé J.L. Adam, ''Quelques notes sur Valognes''. Cherbourg : Impr. Emile Le Maout, 1905</ref>.  
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Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre [[1982]].
Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre [[1982]].
== Notes et références ==
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Version du 20 septembre 2009 à 18:41

L'hôtel de Grandval-Caligny est un monument de la Manche, ancien hôtel particulier, sis au 32 rue des Religieuses, à Valognes.

Historique

Construit par Adrien Morel de Courcy, gouverneur de Valognes, au début du XVIIIe siècle, il est agrandi d'un pavillon latéral par son gendre, Anténor-Louis Hüe de Caligny. Il conserve le nom de la famille de Caligny, et de Michel Bauquet de Grandval, époux de Rose Henriette Hüe de Caligny, fille d'Anténor Guillaume Hüe de Caligny, et petite-fille d'Anténor-Louis[1].

Jules Barbey d'Aurevilly loue chaque été et automne l'appartement du premier étage avec quatre vastes chambres de 1872 jusqu'au 6 décembre 1887. Dormant dans le lit de son père, il dispose le buste de sa grand-tante sur la cheminée monumentale, le Buste-Jaune[2].

Il possède un jardin à la française.

Un musée y est temporairement installé à la fin du XIXe siècle.

Ses façades et toitures donnant sur la rue, sa cour et le jardin, ainsi que le mur de la cour avec ses deux étages à balustrades et l'escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques le 21 septembre 1982.

Notes et références

  1. Pierre Leberruyer, Images de Valognes, Coutances, 1963
  2. Abbé J.L. Adam, Quelques notes sur Valognes. Cherbourg : Impr. Emile Le Maout, 1905