Gustave Bazire
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Gustave Bazire, né à Cherbourg le 21 mars 1893 et mort dans la même commune le 30 septembre 1941, est un photographe de la Manche.
Apprenti à partir de 16 ans chez le photographe cherbourgeois Victor Mas, 22 rue Tour-Carrée, où sa sœur travaille, il fait son service militaire en 1914 au sein du Service cinématographique des Armées[1].
Il s'associe par la suite à sa sœur, devenue veuve de Victor Mas[1], pour ouvrir son propre studio, le Studio Bazire, rue Tour-Carrée, et au 2 rue Noël.
Il participe à de nombreux concours nationaux et internationaux [2]. En 1924, « il est reconnu par ses pairs comme l'un des meilleurs photographes français l'époque » [2].
Il est mortellement blessé lors d'un bombardement le 30 septembre 1941, alors qu'il est à son poste comme chef d'îlot pour la Défense passive rue Tour-Carrée[2]. Les obus détruisent partiellement son atelier et son studio. Il est décoré à titre posthume de la médaille de vermeil et reconnu « mort pour la France »[1].
Il est ami avec le peintre Lucien Goubert (1887-1964) [2].
Au début du XXIe siècle, son petit-fils, Marc Bazire, découvre, cachées dans une cave, 1 200 plaques photographiques témoignant de la vie quotidienne à Cherbourg dans les années 1920 [2]. Une exposition est organisée à l'été 2014 au restaurant Le Quai des mers à Cherbourg [2]. Les plaques sont numérisées et confiées aux Archives départementales de la Manche [2].