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'''Georges de la Loyère''', né à Paris {{date naissance|13|6|1948}}, est une personnalité politique de la [[Manche]], ingénieur de profession.
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'''Georges''' Marie André '''de Beuverand de la Loyère''', {{date naissance|13|6|1948|Paris}} <ref name=insee>Né dans le {{8e}} arrondissement, « Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2020.</ref> et {{date décès|16|9|2020|Montreuil-sur-Lozon}} <ref>« Acte de décès n° 9 - État-civil de Montreuil - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2020.</ref>, est une personnalité politique de la [[Manche]], ingénieur de profession.


Il est ingénieur des Travaux publics (promotion [[1973]]).
== Biographie ==
Georges de Beuverand, vicomte de la Loyère est ingénieur des Travaux publics (promotion [[1973]]).


De [[1983]] à [[1997]], il est directeur général de la Compagnie de bâtiments et de construction (groupe Vivendi), chargé du développement international. Il rejoint ensuite l'entreprise Campenon-Bernard, d'abord directeur commercial, puis comme ingénieur.
De [[1983]] à [[1997]], il est directeur général de la Compagnie de bâtiments et de construction (groupe Vivendi), chargé du développement international. Il rejoint ensuite l'entreprise Campenon-Bernard, d'abord directeur commercial, puis comme ingénieur.


==Carrière politique==
Il meurt accidentellement, à 72 ans, le 16 septembre 2020, lors de la chute de son tracteur-tondeuse dans les douves de son château <ref>Christophe Leconte et Cyrille Calmets, « Proche de Giscard, Georges de La Loyère est décédé », ''Ouest-France'', 17 septembre 2020.</ref>.
 
== Carrière politique ==
En [[1983]], il est élu maire-adjoint de [[Montreuil-sur-Lozon]].
En [[1983]], il est élu maire-adjoint de [[Montreuil-sur-Lozon]].


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En [[1994]], il se présente aux élections cantonales dans le [[canton de Saint-Lô-Est]]. Il est battu au second tour par le sortant [[Michel Levilly]] (PS) avec 43,81 % des voix.
En [[1994]], il se présente aux élections cantonales dans le [[canton de Saint-Lô-Est]]. Il est battu au second tour par le sortant [[Michel Levilly]] (PS) avec 43,81 % des voix.


En [[1999]], il est nommé membre du Conseil économique et social (CES), vice-président de la Délégation pour l'Union européenne.
En [[1999]], il est nommé membre du Conseil économique et social (CES), vice-président de la délégation pour l'Union européenne.


En octobre [[2004]], il est nommé membre de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).
En octobre [[2004]], il est nommé membre de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).
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Il est secrétaire général de l'Institut pour le démocratie en Europe.
Il est secrétaire général de l'Institut pour le démocratie en Europe.


==Œuvres==
== Ouvrages ==
* ''Comment sauver l'Europe, Éditions du Rocher, 2004
* ''Comment sauver l'Europe, Éditions du Rocher, 2004
* ''Oui en toute conscience'', Éd. du Rocher, 2005
* ''Oui en toute conscience'', Éditions du Rocher, 2005
* ''Le Centre des trahisons'' (avec Michel Bassi), éd. Les Quatre chemins, 2007
* ''Le Centre des trahisons'' (avec Michel Bassi), éd. Les Quatre chemins, 2007
* ''Europe : le défi français'', éd. Les Quatre chemins, 2008
* ''Europe : le défi français'', éd. Les Quatre chemins, 2008


== Décoration ==
== Distinction ==
* Chevalier de la légion d'honneur, [[6 avril]] 2012.
* Chevalier de la Légion d'honneur le [[6 avril]] 2012
 
{{Notes et références}}
 
==Lien interne==
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{{DEFAULTSORT:Loyere, Georges de la}}
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[[Catégorie:Biographie]]
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Georges de la Loyère (1993).

Georges Marie André de Beuverand de la Loyère, né à Paris le 13 juin 1948 [1] et mort à Montreuil-sur-Lozon le 16 septembre 2020 [2], est une personnalité politique de la Manche, ingénieur de profession.

Biographie

Georges de Beuverand, vicomte de la Loyère est ingénieur des Travaux publics (promotion 1973).

De 1983 à 1997, il est directeur général de la Compagnie de bâtiments et de construction (groupe Vivendi), chargé du développement international. Il rejoint ensuite l'entreprise Campenon-Bernard, d'abord directeur commercial, puis comme ingénieur.

Il meurt accidentellement, à 72 ans, le 16 septembre 2020, lors de la chute de son tracteur-tondeuse dans les douves de son château [3].

Carrière politique

En 1983, il est élu maire-adjoint de Montreuil-sur-Lozon.

Suppléant de Jean-Marie Daillet lors des Élections législatives de 1962 dans la Manche (Première circonscription (Saint-Lô)), il est élu en 1992 conseiller régional de Basse-Normandie. Il reste en poste jusqu'en 2004.

En mars 1993, il est candidat UDF-PR aux élections législatives dans la 1re circonscription de la Manche, contre le vice-président RPR du Conseil général, Jean-Claude Lemoine. Il est battu au second tour avec 44,50 % des voix.

En 1994, il se présente aux élections cantonales dans le canton de Saint-Lô-Est. Il est battu au second tour par le sortant Michel Levilly (PS) avec 43,81 % des voix.

En 1999, il est nommé membre du Conseil économique et social (CES), vice-président de la délégation pour l'Union européenne.

En octobre 2004, il est nommé membre de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL).

En décembre 2007, il est élu président de l'Autorité de contrôle commune de Schengen (ACC).

Il est trésorier de l'UDF, quand elle est présidée par Valéry Giscard d'Estaing (1988-1996), dont il est proche, et président départemental.

Il est président du Comité d'expansion économique de Basse-Normandie (Cébanor).

Il est secrétaire général de l'Institut pour le démocratie en Europe.

Ouvrages

  • Comment sauver l'Europe, Éditions du Rocher, 2004
  • Oui en toute conscience, Éditions du Rocher, 2005
  • Le Centre des trahisons (avec Michel Bassi), éd. Les Quatre chemins, 2007
  • Europe : le défi français, éd. Les Quatre chemins, 2008

Distinction

  • Chevalier de la Légion d'honneur le 6 avril 2012

Notes et références

  1. Né dans le 8e arrondissement, « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2020.
  2. « Acte de décès n° 9 - État-civil de Montreuil - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2020.
  3. Christophe Leconte et Cyrille Calmets, « Proche de Giscard, Georges de La Loyère est décédé », Ouest-France, 17 septembre 2020.

Lien interne