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'''Georges Ronceray''', né à [[Granville]] le [[22 février]] [[1922]], est un déporté de la [[Manche]].
'''Georges''' Aristobule Louis Paul Yves '''Ronceray Le Hericy''', {{date naissance|22|2|1922|Saint-Jean-le-Thomas}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2016.</ref> et mort à Lesparre-Médoc (Gironde) {{date décès|8|4|2016}} <ref> « Acte de décès n° 80 - État-civil de Lesparre-Médoc - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 2016.</ref>, est un déporté de la [[Manche]], rentré des camps de concentration d'Allemagne.


Georges Ronceray part en déportation avec le convoi de 2 152 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[2 juillet]] 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. A bord des wagons se trouvent également les Manchois : [[Robert de Bréville|de Bréville]], [[René Hamel|Hamel]], [[Émile Lefebvre|Lefebvre]], [[René  Lelandais|Lelandais]], [[Édouard Planque|Planque]] et [[Georges Ronceray|Ronceray]].
Georges Ronceray part en déportation avec le convoi de 2 152 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[2 juillet]] 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. A bord des wagons se trouvent également les Manchois : [[Robert de Bréville|de Bréville]], [[René Hamel|Hamel]], [[Émile Lefebvre|Lefebvre]], [[Fernand Lelandais|Lelandais]] et [[Édouard Planque|Planque]].


À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 77361 <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. À Dachau, Georges Ronceray est incorporé au camp de concentration de Neckarelz. Il travaille sur les chantiers des mines d’Obrigheim. Puis, il est transféré au camp de Vaihingen situé entre Karlsruhe et Stuttgart dans lequel les détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail sont abandonnés à leur sort. <ref>Vaihingen devient ainsi un vrai camp de la mort, un mouroir terrible et impitoyable</ref>.
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 77361. À Dachau, Georges Ronceray est incorporé au camp de concentration de Neckarelz. Il travaille sur les chantiers des mines d’Obrigheim. Puis, il est transféré au camp de Vaihingen situé entre Karlsruhe et Stuttgart dans lequel les détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail sont abandonnés à leur sort <ref>Vaihingen devient ainsi un vrai camp de la mort, un mouroir terrible et impitoyable.</ref>.


Georges Ronceray recouvre la liberté dans ce dernier kommando le [[8 avril]] [[1945]].
Georges Ronceray recouvre la liberté dans ce dernier kommando le [[8 avril]] [[1945]].


==Note==
{{Notes et références}}
<references />


==Sources==
== Source ==
* Fondation pour la mémoire de la déportation.
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].


==Lien interne==
==Article connexe==
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Ronceray]]


{{DEFAULTSORT:Ronceray, Georges}}
{{CLEDETRI:Ronceray, Georges}}
 
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Naissance à Granville]]

Dernière version du 8 août 2022 à 17:02

Georges Aristobule Louis Paul Yves Ronceray Le Hericy, né à Saint-Jean-le-Thomas le 22 février 1922 [1] et mort à Lesparre-Médoc (Gironde) le 8 avril 2016 [2], est un déporté de la Manche, rentré des camps de concentration d'Allemagne.

Georges Ronceray part en déportation avec le convoi de 2 152 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 2 juillet 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. A bord des wagons se trouvent également les Manchois : de Bréville, Hamel, Lefebvre, Lelandais et Planque.

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 77361. À Dachau, Georges Ronceray est incorporé au camp de concentration de Neckarelz. Il travaille sur les chantiers des mines d’Obrigheim. Puis, il est transféré au camp de Vaihingen situé entre Karlsruhe et Stuttgart dans lequel les détenus gravement malades, complètement épuisés et incapables de faire le moindre travail sont abandonnés à leur sort [3].

Georges Ronceray recouvre la liberté dans ce dernier kommando le 8 avril 1945.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2016.
  2. « Acte de décès n° 80 - État-civil de Lesparre-Médoc - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2016.
  3. Vaihingen devient ainsi un vrai camp de la mort, un mouroir terrible et impitoyable.

Source

Article connexe