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Didier Bourget est embarqué à bord d'un convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[27 janvier]] [[1944]]. Il emporte 1 584 prisonniers à destination de Buchenwald. Dans les wagons se trouvent également les Manchois : [[Roger Agnès|Agnès]], [[Alain Bourgine|Bourgine]], [[René Gilbert|Gilbert]], [[Honoré Granguillot|Granguillot]], [[Pierre Guennec|Guennec]], [[Jean Hébert|Hébert]], [[Jules Jaloin|Jaloin]], [[Camille Jousse|Jousse]], [[René Le Notre|Le Notre]], [[Jean Roger|Roger]], [[Victor Tesnière|Tesnière]] et [[Paul Testard|Testard]].
Didier Bourget est embarqué à bord d'un convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le [[27 janvier]] [[1944]]. Il emporte 1 584 prisonniers à destination de Buchenwald. Dans les wagons se trouvent également les Manchois : [[Roger Agnès|Agnès]], [[Alain Bourgine|Bourgine]], [[René Gilbert|Gilbert]], [[Honoré Granguillot|Granguillot]], [[Pierre Guennec|Guennec]], [[Jean Hébert|Hébert]], [[Jules Jaloin|Jaloin]], [[Camille Jousse|Jousse]], [[René Le Notre|Le Notre]], [[Jean Roger|Roger]], [[Victor Tesnière|Tesnière]] et [[Paul Testard|Testard]].


À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 43741<ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Après Buchenwald, il connaît l’enfer du terrible camp de Dora jusqu'en mai 1944 quand il est transféré à Bergen-Belsen pour y mourir <ref>Bergen-Belsen est un camp de concentration dans lequel les SS n'ont aucune intention de remettre sur pied ces malades ; aucun équipement médical particulier n'existe.</ref>.  
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 43741 <ref> Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. </ref>. Après Buchenwald, il connaît l’enfer du terrible camp de Dora jusqu'en mai 1944 quand il est transféré à Bergen-Belsen pour y mourir <ref>Bergen-Belsen est un camp de concentration dans lequel les SS n'ont aucune intention de remettre sur pied ces malades ; aucun équipement médical particulier n'existe.</ref>.  


Le [[15 avril]] [[1945]], les Britanniques entrent sans combat dans le camp et le libère. Les déportés sont libres à cette date.
Le [[15 avril]] [[1945]], les Britanniques entrent sans combat dans le camp et le libère. Les déportés sont libres à cette date.

Version du 29 octobre 2014 à 21:32

Didier Bourget, né à Boucey le 4 octobre 1924 et rentré d'un camp de concentration, est un déporté de la Manche.

Didier Bourget est embarqué à bord d'un convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le 27 janvier 1944. Il emporte 1 584 prisonniers à destination de Buchenwald. Dans les wagons se trouvent également les Manchois : Agnès, Bourgine, Gilbert, Granguillot, Guennec, Hébert, Jaloin, Jousse, Le Notre, Roger, Tesnière et Testard.

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 43741 [1]. Après Buchenwald, il connaît l’enfer du terrible camp de Dora jusqu'en mai 1944 quand il est transféré à Bergen-Belsen pour y mourir [2].

Le 15 avril 1945, les Britanniques entrent sans combat dans le camp et le libère. Les déportés sont libres à cette date.

Note

  1.  Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche. 
  2. Bergen-Belsen est un camp de concentration dans lequel les SS n'ont aucune intention de remettre sur pied ces malades ; aucun équipement médical particulier n'existe.

Source

  • Fondation pour la mémoire de la déportation.

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